Révolté par l’intolérance et l’extrémisme religieux qui se sont manifestés dans toute leur horreur à travers les attentats du Westgate, Wole Soyinka, premier lauréat noir du Nobel de littérature, rédige une diatribe virulente contre la « corruption de l’âme, la corruption de l’esprit, la corruption de cette essence humaniste qui nous anime et qui nous sépare des bêtes ». Dans ce discours publié dans Premium Times début octobre 2013, il dénonce ceux qui, à l’instar de Boko Haram, usent de la religion pour mieux propager leur régime de terreur. Face à un tel despotisme religieux, il appelle à « reconquérir l’islam, reconquérir l’Afrique et ainsi reconquérir l’Humanité ».
Oct
07