« Plus de bombardements. Plus de combats. Plus de morts. Plus de destruction. Plus de mutilation des femmes et des enfants. Plus de famine. Plus de misère. Plus, en d’autres mots, de la même chose. » Tels sont les mots du Coordonnateur des secours d’urgence de l’Onu, monsieur Mark Lowcock, pour alerter le Conseil de Sécurité de la situation catastrophique en Syrie, peu de jours après que ce dernier a déclaré un cessez-le-feu de trente jours à travers le pays.
Dans les banlieues de Damas qui ont été l’objet d’attaques féroces du gouvernement syrien, le premier jour d’un cessez-le-feu décrété par la Russie, n’a pas donné les résultats promis : les civils n’ont pas été évacués, les blessés n’ont pas été secourus, l’aide humanitaire n’a pas été acheminée, et les combats ont persisté. Malgré la demande du Conseil de sécurité, la violence continue d’empoisonner le pays ravagé par la guerre, aggravant la situation humanitaire et les souffrances de son peuple, ont déclaré les Nations Unies, appelant toutes les parties au conflit à « respecter leurs engagements pour mettre fin aux combats. »
En effet, après les opérations militaires du dimanche suivant dans la Ghouta orientale, qui ont fait 30 morts, dont des femmes et des enfants, des rapports fiables indiquent que les combats se poursuivent et que les bombardements entre la Ghouta et Damas se poursuivent dans les deux sens.
Image : Civils dans le village d’Arbine, dans la Ghouta orientale, en Syrie, le 27 février 2018. By Qasioun News Agency. Wikicommons CC BY 3.0