Objectif :
Renforcer les leviers d’actions des acteurs du pluralisme dans 4 pays du Sahel
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- Pays : Mali, Burkina Faso, Niger, Nigeria
- Durée : 33 mois (du 1er septembre 2021 au 31 mai 2024)
- Populations ciblées : les jeunes hommes et femmes leaders d’associations locales
- Budget : 600 000 euros
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Connecter entre eux les acteurs associatifs de la cohésion sociale
Malgré le conflit, les associations locales travaillent dans les communautés pour enrayer le repli identitaire et maintenir le lien social. Elles sont isolées et manquent de moyens, ce qui limite leur impact. L’Observatoire Pharos et ses partenaires ont donc accéléré leur mise en réseau au sein d’incubateurs afin de mutualiser les ressources sur le terrain au profit des habitants.
Renforcement des capacités des acteurs
Les jeunes leaders associatifs manquent de ressources pédagogiques, matérielles, et financières face à l’ampleur des besoins au niveau local. L’Observatoire Pharos et ses partenaires ont donc mis en place des cycles de formation destinés aux associations locales sur la base de leurs besoins, et ont alloué des micro-subventions qui ont financé 11 micro-projets (7 au Burkina Faso et 4 au Nigeria) au service du vivre ensemble.
Diffusion des bonnes pratiques dans les communautés
Des techniques de régulation de conflits existent entre communautés mais elles sont souvent négligées à cause de la méfiance voire de la violence. Le projet met donc l’accent sur la capitalisation et la diffusion des bonnes pratiques qui renforcent le lien social entre les communautés. 42 bonnes pratiques destinées à la mise en œuvre de projets de cohésion sociale ont été répertoriées et diffusées parmi toutes les parties prenantes du projet pour favoriser la réplique de mécanismes vertueux dans toute la région.
Lutte contre les infox (fake-news)
Les « infox » ou « fake-news » affluent dans les communautés sur les réseaux sociaux par les téléphones portables, ce qui nourrit le ressentiment et la stigmatisation. Pour lutter contre cela, l’Observatoire Pharos a formé ses partenaires sur le traitement de l’information. Ceux-ci ont ensuite formé 10 Observateurs Juniors qui ont produit au total 192 bulletins de veilles en français et en anglais à l’écrit, et en langues locales en format audio. Au total, plus de 2 677 personnes ont été touchées par ces contenus.
Les productions du projet
Le Baromètre, un instrument de mesure au service du projet
A la fin du projet, l’Observatoire Pharos a mis à disposition la méthodologie du Baromètre afin de mesurer le niveau de confiance entre communautés dans les localités du projet au Nigeria, dans les États du Plateau et de Bauchi. Cette expérimentation à petite échelle a eu deux effets notoires. Elle a d’abord fourni des éléments de compréhension des enjeux de vivre ensemble au niveau local, afin d’améliorer la pertinence des projets et des politiques publiques de cohésion sociale. Elle a aussi confirmé la faisabilité du Baromètre dans des contextes conflictuels marqués par une forte sensibilité. .
Capitaliser les bonnes pratiques locales au niveau régional
Dans chaque pays, les jeunes leaders associatifs ont fait remonter les bonnes pratiques utilisées localement pour mettre en œuvre des actions au service de la cohésion sociale. Celles-ci ont été recensées par les partenaires de mise en œuvre lors d’ateliers, présentées lors des rencontres régionales d’Abuja (novembre 2023) et Jos (mars 2024), détaillées et 42 d’entre elles compilées dans le « Livret de bonnes pratiques pour la mise en œuvre par la société civile de projets de renforcement de la cohésion sociale ». Ce document, largement diffusé parmi les parties prenantes du projet, vise à faciliter la réplication et l’adaptation de pratiques vertueuses de cohésion sociale, dans d’autres zones de la sous-région.
Nos partenaires de mise en œuvre
MALI
BURKINA-FASO
NIGER
NIGÉRIA
Nos partenaires financiers
