L’engagement de l’Observatoire Pharos en Centrafrique a débuté en décembre 2013 par une « Mission de veille, d’étude et de réflexion prospective sur la crise centrafricaine et ses dimensions culturelles et religieuses » conduite avec l’appui financier du Ministère français des Affaires étrangères, de l’Agence Française de Développement et de donateurs privés.
Entre septembre 2017 et octobre 2018, avec le soutien du Centre de Crise et de Soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français, nous avons mené un projet d’appui au Plan de Relèvement et de Consolidation de la Paix en RCA visant à promouvoir l’intégration des victimes du conflit à chaque étape du processus. Après une enquête réalisée dans six préfectures, nous avons rassemblé des acteurs variés, à Paris comme à Bangui, pour proposer des recommandations opérationnelles en faveur des victimes du conflit.
Cette mission et ses prolongements permettent de décrire d’une manière renouvelée, et partagée par les acteurs locaux, les comportements (violences, prédation, impunité) et certains automatismes de pensée (sentiment de frustration, défiance du pouvoir, méfiance généralisée) à l’origine de la fragmentation du pays entamée depuis 50 ans.
Pour passer de la réflexion à l’action et soutenir la société civile locale, nous avons porté également un projet de « Caravane culturelle et citoyenne » composé d’une exposition sur l’Histoire du territoire centrafricain, d’une pièce de théâtre et d’un documentaire par notre partenaire l’Espace Linga Tere sur la citoyenneté centrafricaine. Ce projet a été soutenu par l’Organisation internationale de la Francophonie, le Secours Catholique et l’Ambassade de France à Bangui. Diffusé à Bangui et dans l’Ombella M’Poko, nous cherchons à l’étendre à d’autres régions.
L’Observatoire Pharos remet son rapport « Justice et priorité aux victimes » au Président Touadéra
Après un an d’enquêtes et de dialogues avec les acteurs qui oeuvrent à la réconciliation en République centrafricaine, l’Observatoire Pharos a remis, ce mercredi 03 octobre 2018, son rapport en présence du Président de la République, Monsieur Faustin Archange Touadéra.
L’occasion également de diffuser le recueil extrait des enquêtes, pour donner à entendre la parole des victimes. Ce « Récits de victimes de la crise centrafricaine » est un témoignage poignant de la force des victimes et de ce qu’il reste à faire pour réparer leur préjudice.
Romain et Delphine, Observateurs juniors en mission à Bangui
Singulière expérience qu’est celle de la première mission en Centrafrique, mélange de curiosité et d’excitation, teintée d’une légère appréhension. Il faut dire qu’au moment où l’avion entame sa descente en cette chaude soirée de juin , nous (Delphine et Romain, OJ respectifs de la RCA et du Tchad) ne connaissons la Centrafrique qu’à travers nos lectures, les témoignages des autres et par la couverture médiatique qui a été récemment faite du pays. Et il faut bien admettre que le tableau qui en est le plus souvent dressé n’est pas des plus réjouissants… Lire la suite.
A lire : le rapport Pharos
« Justice et priorités aux victimes » – octobre 2018
L’Observatoire Pharos, soutenu par le Centre de crise et de soutien du Ministère des affaires étrangères, et accompagné par l’Institut francophone pour la justice et la démocratie (ex-IUV), a élaboré un rapport d’enquêtes et de dialogues avec les acteurs qui œuvrent à la réconciliation en République centrafricaine. Ce rapport met en lumière la parole et les attentes des victimes.
A lire : rapport CIJT
« Je suis 100% Centrafricain » – septembre 2018
Le Centre International pour la Justice transitionnelle a élaboré un rapport sur l’identité et l’inclusion expérimentée par les réfugiés musulmans centrafricains au Tchad et au Cameroun. L’Observatoire Pharos a souhaité proposer une traduction de ce rapport en français pour que ses conclusions, identiques à celles des travaux de recherche de Pharos, soient connues.
A lire : le rapport Pharos
« Victimes, impunité, justice et réconciliation » – octobre 2016
Un rapport élaboré avec l’Institut Universitaire Varenne et l’Association francophone de justice transitionnelle, à partir de témoignages de terrain et d’un séminaire de travail ayant réuni une centaines de personnes à Bangui, en juin 2016.
Atelier sur la reconstruction civique et économique – juin 2016
Le premier Atelier Pharos a réuni à Paris une trentaine de personnalités centrafricaines et internationales qui ont échangé pendant une matinée sur les conditions du relèvement civique et économique de la RCA.
Colloque international sur la laïcité en RCA – mars 2015
L’Observatoire Pharos a organisé en mars 2015, en partenariat avec le réseau REAJI, un colloque sur la laïcité, à l’Université de Bangui. A l’issue de leurs travaux, universitaires, diplomates, responsables cultuels, leaders de la société civile et dirigeants d’ONG ont dressé un état des lieux des relations entre Etat et religions en Centrafrique et émis une série de recommandations.
A lire : le rapport Pharos
« Comprendre la crise centrafricaine » – février 2015
Le souci de rejoindre les Centrafricains traumatisés, de leur donner la parole et de « dé-simplifier » avec eux l’analyse de la crise est la marque de fabrique de ce rapport, fruit d’une année d’enquête et de dialogue au cœur de la crise de 2013-2014.
Conférence – Le rôle de la société civile centrafricaine dans le relèvement
Le 23 janvier 2019, à Paris, l’Observatoire Pharos a réuni de nombreux acteurs pour essayer de répondre à la question « Quel rôle joue la société civile centrafricaine dans le relèvement du pays et comment encourager le travail commun ? ». Les intervenants, IFJD institut francophone pour la justice et la démocratie, le Secours catholique et l’Alliance des évangéliques de Centrafrique ainsi que l’Observatoire Pharos, ont évoqué leur travail au sein de la société civile et avec celle-ci.
Lire le compte-rendu
Vidéo – Paroles d’intellectuels centrafricains
Du 20 au 25 octobre 2014, une délégation d’intellectuels français conduite par Jean-Arnold de Clermont a rencontré, à Bangui, 120 Centrafricains venant des milieux universitaires, médiatiques, institutionnels, religieux, ou de la société civile. Outre Jean-Arnold de Clermont, l’évêque Marc Stenger, l’imam Tareq Oubrou, le juriste Antoine Garapon, l’historien Jacques Sémelin, le journaliste Laurent Larcher et Françoise Parmentier, présidente de « Confrontations » y ont participé.
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