Dans une déclaration publique datée du mercredi 6 novembre, Amnesty International réagit vivement aux deux dernières semaines sanglantes dans le Nord-Est nigérian. Selon l’ONG 115 personnes auraient perdues la vie, assassinées par des membres supposés de Boko Haram. Au regard de l’article 7 du Statut de Rome de la Cour pénale internationale, Amnesty estime que ces atrocités « peuvent constituer des crimes contre l’humanité ». Au moment où le maintien de l’état d’urgence dans les États d’Adamawa, de Borno et de Yobe, demandée par Goodluck Jonathan, est débattu au sein des deux chambres, la qualification des crimes commis apparaît comme un enjeu de taille.
Nov
06