Les récentes violences communautaires ont été dédramatisées par certains analystes indiens, parlant « de petites perturbations, pas de grandes déflagrations ». Une série de facteurs assureraient le maintien de la paix communautaire en Inde tels que les niveaux de revenu, les liens Hindous-Musulmans et encore la stratégie politique de Narendra Modi. La juriste Warisha Farasat montre que cet argumentaire ne résiste pas à l’analyse des faits historiques. Elle appelle à se méfier du rôle de l’Etat dans les violences communautaires qui devraient être appelées par leur véritable nom : des pogroms.
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12