Dans un communiqué publié par Al-Bassaïr, magazine hebdomadaire en langue arabe, l’Association des oulémas musulmans algériens déplore la dégradation de la situation à Ghardaïa et la qualifie de « gravissime ». Elle rappelle le caractère non-doctrinal du conflit et met le doigt sur le rôle des «traitres et des ennemis extérieurs».
L’Association des oulémas estime qu’en l’absence d’une solution radicale, la situation peut dégénérer encore plus et porter atteinte à l’unité et la stabilité de Ghardaïa et du pays tout entier.
L’Association lance un appel à l’Etat pour lui permettre de jouer un rôle dans la résolution du conflit. Elle croit que la multiplication des efforts sécuritaires, intellectuels et religieux permettront de barrer la route aux « intrus, traitres et prétendants » qui sèment le chaos.
Elle appelle à une solution globale parce qu’une solution partielle ne règle pas le fond du problème et n’arrache pas définitivement les racines du mal. Enfin, elle plaide pour l’organisation d’un « dialogue global » au sein d’une ville neutre, loin des lieux de pression internes ou externes, afin d’élaborer «un contrat moral, religieux et éthique», qui engage toutes les parties.
Juin
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