Le processus de paix entre le gouvernement turc et le PKK, initié il y a dix ans par Recep Tayyip Erdogan, est enterré. La victoire du HDP, parti pro-kurde, lors des élections du 7 juin, devenu parti de la Turquie en franchissant le seuil des 10%, semble loin. L’attentat meurtrier – 32 morts – du 20 juillet à Suruç, ville à majorité kurde dans le sud-est de la Turquie, importe de nouveau la guerre civile dans le pays. La voix du HDP n’est plus audible face au groupe KCK, un « paravent » du PKK, qui a annoncé le 10 juillet rompre le cessez-le-feu.
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