Depuis 2011, le Sud algérien connait une montée inquiétante des tensions politiques, sociales et ethniques dans un contexte régional déjà instable, et des risques sécuritaires importants aux frontières du sud et de l’est.
Les protestations contre l’exclusion, le chômage, les injustices et les discriminations, le refus des inégalités sociales et la mauvaise gestion mobilisent les divers mouvements citoyens de la région en question. La montée des conflits ethniques à Bordj Badji Mokhtar et à Ghardaïa, depuis 2013, aggrave davantage la situation.
La résolution des problèmes du Sud devrait figurer parmi les priorités urgentes de l’Etat face aux menaces qui guettent le pays.