Ali Mamouri, chroniqueur à Al-Monitor, spécialiste des religions en Irak, explique comment la commémoration de Achoura (mémoire du martyre de Hussein, petit-fils du prophète Mohamed, assassiné à Karbala en 680, le dixième jour du premier mois du calendrier musulman), est passée d’un événement pluraliste auquel s’associaient non seulement chiites mais aussi sunnites ou membres d’autres religions, à un phénomène lié uniquement à l’identité chiite. Avec la sectarisation de l’Irak ces dernières années, Achoura semble perdre de ses aspects humains et culturels séculiers pour laisser la place à des « pratiques radicales » et « autoritaires » s’imposant dans l’espace public à l’ensemble des religions.
Nov
21