Historiquement dirigées contre la minorité tamul, les violences des nationalistes Singhalais-bouddhistes se reportent de manière croissante en direction de la minorité musulmane du pays. 160 attaques antimusulmanes ont ainsi été enregistrées au Sri Lanka depuis le début de l’année. Si le pays n’est pas officiellement bouddhiste, la Constitution de 1978 charge l’Etat de protéger et favoriser cette religion majoritaire dans le pays (70% de la population). Les nationalistes Singhalais-Bouddhistes prônent le respect de la « culture majoritaire » sur leur terre et poursuivent aussi, à travers ces hostilités, des objectifs économiques à travers notamment le boycott d’activités commerciales menées par des musulmans.
Sep
11