Le 23 janvier dernier, six députés représentant cinq territoires ultra-marins français déposaient un amendement relatif à une possible adaptation par substitution du calendrier des jours fériés en fonction du contexte historique et de la diversité religieuse dans l’Outre-mer. Les auteurs du texte ont notamment rappelé le paradoxe d’un calendrier républicain qui accorde un statut légal aux seules fêtes d’une religion. Si le texte a reçu approbation en première lecture devant l’Assemblée nationale le 14 février, il lui reste à franchir toutes les étapes de la procédure parlementaire. Toutefois, la véritable menace qu’encourt l’amendement est sans doute le risque d’inconstitutionnalité du fait d’un lien très indirect entre la loi dans laquelle il tend à s’inscrire, la future loi Macron relative à la croissance et l’activité, alors que l’amendement vise la reconnaissance officielle de traditions culturelles propres aux territoires ultra-marins concernés.
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