● Âge : Tous publics
● Zones : Iran – Période contemporaine ● Thématiques : Vivre-ensemble, découverte de l’autre, immersion culturelle |
Philippe Bichon travaille dans le domaine de l’architecture du patrimoine, en tant que collaborateur d’architecte. Il habite à Pau. Au cours de ses voyages, souvent effectués en solitaire, il s’est attaché à retranscrire son expérience de route dans plusieurs carnets, au moyen d’illustrations à l’aquarelle ou croquis au feutre et de récits produits sur le vif. Ces carnets deviennent de véritables photographies du temps présent, enrichis par les témoignages des personnes rencontrées…
De tous les carnets de route réalisés par Philippe Bichon, celui sur l’Iran fait partie des sept seulement qui ont été édités. En 2008, l’auteur-illustrateur part seul, durant cinq semaines, en Iran. Seul ? Pas tant que cela… Une rencontre se succédant à une autre, il effectuera ce voyage en pleine immersion dans la culture persane, entouré de guides iraniens divers et variés, qui partageront leur savoir et leurs coutumes avec ce voyageur qui n’a de cesse d’avoir un crayon au bout des doigts. Réalisé sous la forme d’un journal avec des entrées datées, ce carnet retrace chronologiquement l’itinéraire du carnettiste, illustré par pas moins d’une soixantaine de croquis et aquarelles, aux tons majoritairement bleus.
Sans a priori ni jugements hâtifs, Philippe Bichon cherche à travers ce voyage à atteindre le cœur de la culture et de l’identité iraniennes, en dépassant l’image dépeinte dans les médias. La rencontre humaine est au centre de sa démarche de voyage et nous montre que, bien souvent, l’inconnu ne l’est pas autant qu’on pourrait le croire. Car ce qui fait la force de cet échange réciproque, c’est justement ce partage culturel désintéressé, sincère et accueillant. Loin des stéréotypes d’un pays rigoriste et hostile à l’étranger, Philippe Bichon nous dépeint l’Iran de la fin des années 2010 comme un pays attaché à ses traditions, son identité perse, sa culture culinaire, et à l’hospitalité familiale. Il emmène le lecteur avec lui visiter les souks de Téhéran, les mosquées de Shiraz, ou encore les ruines dans le désert iranien. Grâce aux ajouts manuscrits des personnes rencontrées au fil de ces pérégrinations, ce carnet collaboratif revêt une tout autre dimension : il devient vecteur d’un message, de la voix des Iraniens. Il appelle à la rencontre, au partage, à l’ouverture.