En Birmanie et au Sri Lanka, des violences croissantes opposent bouddhistes et minorités musulmanes. Comment une religion qui a pour place centrale le principe de non-violence peut-elle exprimer un discours xénophobe et engager des actions violentes ? Dans un article publié dans le magazine de la chaine de radio-télévision britannique « BBC », Alan Strahern, professeur d’histoire en religions et cultures d’Asie à l’Université d’Oxford, relativise cette contradiction entre fondements moraux du bouddhisme et violences actuelles en rappelant l’histoire. Celle-ci regorge d’épisodes violents où appartenance religieuse au bouddhisme, défense de ses intérêts et nationalisme se sont mêlés.
Mai
01