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50 jours après l’Aïd-El-Fitr, les musulmans du Cameroun ont célébré l’Aïd-El-Kébir le 28 juin dernier. Comme à l’accoutumée, cette célébration est l’occasion pour les prédicateurs de rappeler les valeurs de l’islam – la paix et l’appel à la pureté -, mais également d’exalter le vivre-ensemble, dans l’espoir de conjurer les périls auxquels fait face le Cameroun depuis une dizaine d’années. La cohabitation entre autochtones et réfugiés centrafricains suscite des inquiétudes dans la région de l’Est. En effet, dans la localité de Ndokayo, les habitants font part de comportements abusifs de la part de réfugiés, accueillis « à bras ouverts », sous l’œil passif, voire complice des autorités administratives locales et du HCR. Le Conseil national de la communication (CNC) a organisé, le 26 juin dernier, un séminaire à destination des professionnels des médias sur les « Mécanismes d’éradication du discours de haine dans les médias au Cameroun ». L’une des recommandations phares de ces assises était la rédaction d’un code éthique des médias, comme référent langagier permettant d’éviter les discours de haine. 50 days after Eid-El-Fitr, Muslims in Cameroon celebrated Aid-El-Kebir on June 28. As usual, this celebration is an opportunity for preachers to recall the values of Islam - peace and the call to purity - but also to exalt living together, in the hope of warding off the perils Cameroon has been facing over the last ten years. The cohabitation of natives and Central African refugees is causing concern in the East region. In the locality of Ndokayo, residents report abusive behavior on the part of refugees, welcomed "with open arms", under the passive, even complicit eye of local administrative authorities and the UNHCR. On June 26, the National Communication Council (NCC) organized a seminar for media professionals on "Mechanisms for eradicating hate speech in the media in Cameroon". One of the seminar's key recommendations was the drafting of a media code of ethics, to serve as a reference point for avoiding hate speech.
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Info Phare - Source religieuse
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50 jours après le ramadan, les musulmans célèbrent le Sacrifice
Le 28 juin dernier, la communauté musulmane du Cameroun célébrait l’Aïd-el-Kebir, « fête du Sacrifice » qui commémore l’alliance d’Ibrahim avec Dieu. Traditionnellement marquée par l’immolation d’un mouton, la fête de la Tabaski est inscrite dans le calendrier des fêtes légales. Comme de tradition, les autorités publiques ont brillé par leur présence lors de la grande prière en différentes mosquées dans l’ensemble du pays. En l’occurrence, Naseri Paul Bea, gouverneur de la région du Centre, était présent au complexe islamique de Tsinga, accompagné du préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, et du maire de la commune de Yaoundé 2, Yannick Martial Ayissi. L’imam Bouba Goï Goï, prédicateur du jour, a adressé un message à l’ensemble des Camerounais. Il les a invités à promouvoir la paix, la stabilité et la sécurité sur l’ensemble du territoire national. Ensuite, s’adressant spécifiquement aux femmes, il leur a rappelé l’importance de leur place dans la gestion des conflits et l’apaisement du climat social en situation de crise. Enfin, l’imam a lancé un appel à mettre l’accent sur le vivre-ensemble, à dire non aux discours de haine et aux guerres tribales : « Veillez donc sur la paix, préservez-là. Mettez-vous ensemble pour la construction de votre pays vers l’émergence ». Cette année, des promoteurs culturels ont inauguré la première édition d’un festival baptisé « Festi Tabaski ». Porté par Haïra Walet, une restauratrice réputée, cet événement a pour ambition de réunir les musulmans autour de la célébration de l’Aïd-El-Kebir. En célébrant les cultures du Sahel, les organisateurs entendent également engager une nouvelle dynamique sociale et associative en faveur de la femme et de la fille : « Nous souhaitons par conséquent éduquer nos jeunes frères du Septentrion pour l’accompagnement de la jeune femme dans son épanouissement. Car l’une des difficultés que nous rencontrons dans le Septentrion c’est l’éducation de la jeune fille ».
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50 days after Ramadan, Muslims celebrate the Sacrifice
On June 28, Cameroon's Muslim community celebrated Eid-el-Kebir, the "Feast of Sacrifice", which commemorates Ibrahim's covenant with God. Traditionally marked by the immolation of a sheep, the feast of Tabaski is included in the calendar of legal holidays. As tradition dictates, the public authorities were conspicuous by their presence at the great prayer in various mosques throughout the country. Naseri Paul Bea, Governor of the Centre region, was present at the Tsinga Islamic Complex, accompanied by the Senior Divisional Officer of Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent, and the Mayor of Yaoundé 2, Yannick Martial Ayissi. Imam Bouba Goï Goï, preacher for the day, addressed a message to all Cameroonians. He invited them to promote peace, stability and security throughout the national territory. Then, speaking specifically to women, he reminded them of the importance of their role in conflict management and in calming the social climate in crisis situations. Lastly, the imam called for a focus on living together, saying no to hate speech and tribal wars: "Watch over peace, preserve it. Come together to build your country towards emergence". This year, cultural promoters inaugurated the first edition of a festival called "Festi Tabaski". Spearheaded by Haïra Walet, a renowned restaurateur, the event aims to bring Muslims together around the celebration of Eid-El-Kebir. By celebrating the cultures of the Sahel, the organizers also intend to initiate a new social and associative dynamic in favor of women and girls: "We therefore wish to educate our young brothers in the Septentrion to support young women in their development. Because one of the difficulties we encounter in the Septentrion is the education of young girls".
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Difficile cohabitation entre autochtones et réfugiés centrafricains dans l’Est Cameroun
Il y aurait plus de 200 000 Centrafricains réfugiés dans la région de l’Est. Depuis quelque temps, les points de friction ne cessent de se multiplier avec les autochtones, gbaya et haoussas, dans la localité de Ndokayo par Bétaré Oya, qui abrite par ailleurs un camp du HCR. Selon des ressortissants de cette localité, en particulier le suppléant du chef de Ndokayo, Joseph Mbaï, ces hôtes, accueillis « à bras ouverts », vendraient les parcelles de terrain qui leur sont cédées pour faciliter leur installation alors qu’ils fuient les violences dans leur pays. En outre, ils dépasseraient également les limites des espaces mis à leur disposition pour les cultures. Outre ces points, et d’autres, ces réfugiés obtiendraient également des cartes nationales d’identité camerounaises, ce qui suscite de vives craintes chez les autochtones pour leur intégrité territoriale. Les autorités administratives et le HCR sont mis à l’index pour leur passivité, accusés de « favoriser les réfugiés », laissant prospérer un climat d’impunité générale. Ainsi, les plaintes et autres procédures n’aboutissent jamais face aux Centrafricains. Face à ce triste tableau, le représentant des réfugiés centrafricains, Aladji Damou, se contente de rappeler la tradition de concertation avec le chef de village et le représentant de la communauté musulmane. Selon le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), le Cameroun a accueilli 475 000 réfugiés et demandeurs d’asile, dont 73 %, c’est-à-dire 356 250, sont des réfugiés centrafricains dans les zones frontalières de l’Est, de l’Adamaoua et du Nord, des réfugiés nigérians dans l’Extrême-Nord et environ 24 000 de différentes nationalités dans les centres urbains en 2022.
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Difficult cohabitation between natives and Central African refugees in East Cameroon
There are reportedly over 200,000 Central African refugees in the East region of Cameroon. For some time now, friction has been growing between the Gbaya and Haoussa natives in the locality of Ndokayo, by Bétaré Oya, which also houses a UNHCR camp. According to local people, in particular the deputy chief of Ndokayo, Joseph Mbaï, these guests, welcomed with "open arms", are selling the plots of land they have been given to facilitate their settlement, as they flee the violence in their country. They would also overstep the limits of the areas made available to them for cultivation. In addition to these and other points, these refugees are also said to be obtaining Cameroonian national identity cards, which is raising serious fears among locals for their territorial integrity.
The administrative authorities and the UNHCR are accused of "favoring the refugees", allowing a climate of general impunity to flourish. As a result, complaints and other proceedings are never brought to a successful conclusion against Central Africans. Faced with this sad picture, the representative of the Central African refugees, Aladji Damou, is content to recall the tradition of consultation with the village chief and the representative of the Muslim community. According to the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), Cameroon has welcomed 475,000 refugees and asylum seekers, 73% of whom, i.e. 356,250, are Central African refugees in the East, Adamaoua and North border zones, Nigerian refugees in the Far-North and around 24,000 of various nationalities in urban centers in 2022.
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Le CNC organise un séminaire national de sensibilisation des professionnels des médias
Organisées par le Conseil national de la communication (CNC), les assises contre les discours de haine qu’a présidées le ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, représentant du Premier ministre, avaient pour thème : « Mécanismes d’éradication du discours de haine dans les médias au Cameroun ». Ouvrant la cérémonie, le ministre de la Communication a rappelé que cette rencontre intervient après la communication du Gouvernement du 17 mai, qui tirait la sonnette d’alarme sur la montée des discours de haine et du tribalisme dans l’espace public national en général, les médias et les réseaux sociaux en particulier. L’initiative constitue donc une preuve, selon lui, que ce message a reçu un écho favorable de la part des acteurs sociaux et institutionnels. Au terme des échanges, des recommandations ont été engagées, tant pour les pouvoirs publics, que pour les promoteurs et professionnels de médias, des régulateurs de la communication sociale aux partis politiques et à la société civile, à savoir : l’élaboration des législations et des politiques publiques visant à lutter contre ce fléau ; l’introduction de l’éducation aux médias dès la base dans les modèles d’éducation scolaire ; la rédaction d’un code éthique des médias, comme référent langagier permettant d’éviter les discours de haine ; l’encadrement des programmes et des publicités diffusés dans les médias ; la promotion de la diversité, la pluralité des opinions et la tolérance. Cette initiative prolonge la campagne de sensibilisation des acteurs des médias entamée récemment par la diffusion d’un spot audiovisuel, suivi par la production d’un avis et quelques sanctions de certains journalistes indélicats. Le concept de cafés du CNC va également dans ce sens à travers des causeries éducatives visant à renforcer les capacités des journalistes dans la conduite des débats et dans la pratique professionnelle du métier en général.
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NCC organizes a national awareness-raising seminar for media professionals
Organized by the National Council of Communication (NCC), the seminar against hate speech chaired by René Emmanuel Sadi, Minister of Communication and representative of the Prime Minister, focused on "Mechanisms for eradicating hate speech in the media in Cameroon". Opening the ceremony, the Minister of Communication recalled that this meeting comes after the Government's communication of May 17, which sounded the alarm on the rise of hate speech and tribalism in the national public space in general, the media and social networks in particular. The initiative is therefore proof, in his view, that this message has received a favorable response from social and institutional players. At the end of the discussions, a number of recommendations were made to public authorities, media promoters and professionals, social communication regulators, political parties and civil society: the development of legislation and public policies aimed at combating this scourge; the introduction of media education at grassroots level in school education models; the drafting of a media code of ethics, as a language reference to avoid hate speech; the supervision of programs and advertisements broadcast in the media; the promotion of diversity, plurality of opinions and tolerance. This initiative is an extension of the media awareness campaign recently launched with the broadcasting of an audiovisual spot, followed by the production of an opinion and the sanctioning of certain indelicate journalists. The "NCC's cafés" concept is also part of this campaign, with educational talks aimed at strengthening journalists' skills in the conduct of debates and in the professional practice of the profession in general.
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Greenpeace alerte sur les ambiguïtés du Gouvernement concernant le retour des Banen sur leurs terres ancestrales
Un décret signé par le Premier ministre le 27 avril 2023, qui classe de nouveau une partie de la forêt d’Ebo est depuis quelques jours en circulation. Ce document replonge les communautés Banen dans l’épisode de 2020 qui les avait privés de leurs terres. Greenpeace invite le Gouvernement à revenir en urgence sur cette décision qui met à mal le bien-être et l’avenir de ces communautés, ainsi que la riche biodiversité que cette forêt abrite. Cette nouvelle tombe alors que trois ans plus tôt, un décret similaire avait été signé puis retiré après les revendications faites par les communautés Banen au sujet de leurs terres ancestrales. Face à cette situation, Greenpeace Afrique exprime sa déception et ses inquiétudes : « Le processus de classement ne semble pas avoir respecté les dispositions légales et réglementaires. Le retrait du décret de classement en 2020 suppose que tout nouveau processus de classement devrait prendre en compte le droit de préemption de ces populations sur cette forêt ou alors reprendre les consultations à leur début, ce qui ne semble pas avoir été fait. Nous craignons que, comme en 2020, un autre décret du Premier ministre ne vienne, dans des circonstances tout aussi floues, ériger la partie de la forêt d’Ebo restante en UFA 07 005 [unité forestière d’aménagement 07 005/65 007 ha, zone réservée aux activités des communautés locales et des populations autochtones, y compris l'agriculture et l'exploitation du bois d'œuvre]. Le combat des communautés Banen de 2020 aura alors été vain et leurs demandes simplement ignorées », affirme Sylvie Djacbou, chargée de la campagne forêt chez Greenpeace Afrique. Le décret d’avril 2023 fait mention du respect des enclaves créées à l’intérieur du domaine forestier et délimitées autour des anciens villages identifiés lors de l’élaboration du plan d’aménagement. « Ceci reste une façon voilée de semer le doute autour de ceux qui s’étaient, en 2020, opposés au projet de classement de leur forêt, et ainsi de les diviser pour mieux avancer. Contrairement à ce qu’indique le décret, il ne s’agit pas d’enclaves créées, car ces villages ont existé avant toute idée de classement de cette forêt », ajoute Sylvie Djacbou. « Pour le reste, nous restons aux côtés des communautés Banen qui sont malheureusement ramenées en arrière et spoliées de leurs terres sans véritablement avoir été consultées et donc n’ont pas pu exercer leur droit de préemption, comme cela devrait être de mise en pareille circonstance. Ceci remet en cause toute idée de retour des Banen sur leurs terres ancestrales, qui a toujours été leur combat. Nous les encourageons à reprendre le bâton de pèlerin et se mobiliser pour rappeler au Gouvernement que les communautés restent les meilleures gardiennes et gestionnaires de la forêt et ne devraient pas en être séparées », déplore Sylvie Djacbou.
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Greenpeace warns of Government ambiguities regarding the return of the Banen to their ancestral lands
A decree signed by the Prime Minister on April 27, 2023, reclassifying part of the Ebo forest, has been in circulation for several days. This document plunges the Banen communities back into the 2020 episode that deprived them of their land. Greenpeace is calling on the Government to reverse this decision as a matter of urgency, as it jeopardizes the well-being and future of these communities, as well as the rich biodiversity that this forest harbors.
This news comes at a time when, three years earlier, a similar decree had been signed and then withdrawn following claims by Banen communities to their ancestral lands. Faced with this situation, Greenpeace Africa expresses its disappointment and concern: "The classification process does not appear to have respected the legal and regulatory provisions. The withdrawal of the classification decree in 2020 implies that any new classification process would have to take into account these populations' right of pre-emption over this forest, or else restart the consultations from the beginning, which does not seem to have been done. We fear that, as in 2020, another decree from the Prime Minister will, under equally unclear circumstances, classify the remaining part of the Ebo forest as UFA 07 005 [forest management unit 07 005/65 007 ha, reserved for the activities of local communities and indigenous peoples, including agriculture and timber harvesting]. The Banen communities' struggle of 2020 will then have been in vain, and their demands simply ignored", asserts Sylvie Djacbou, Forest Campaigner at Greenpeace Africa. The April 2023 decree refers to respect for the enclaves created within the forest estate and delimited around the former villages identified when the management plan was drawn up. "This remains a veiled way of sowing doubt around those who, in 2020, opposed the project to classify their forest, and thus to divide them in order to move forward. Contrary to what the decree indicates, these are not enclaves created because these villages existed before any idea of classifying this forest," adds Sylvie Djacbou. "For the rest, we remain at the side of the Banen communities, who have unfortunately been set back and robbed of their land without having been properly consulted, and therefore unable to exercise their right of pre-emption, as should be the case in such circumstances. This calls into question any idea of the Banen returning to their ancestral lands, which has always been their struggle. We encourage them to take up the pilgrim's staff again and mobilize to remind the government that the communities remain the best guardians and managers of the forest and should not be separated from it," laments Sylvie Djacbou.
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Journée internationale de la veuve
Lors de la Journée internationale des veuves, commémorée tous les 23 juin depuis 2011, de nombreux organismes et ONG font connaître au grand public leurs actions en faveur de cette catégorie de femmes. C’est l’occasion idoine pour lever le voile sur le calvaire du veuvage. Dans la société camerounaise, la mort du conjoint, pour les femmes en particulier, donne lieu à de multiples abus : perte de logement, perte de revenus, ostracisation, discrimination sociale et juridique. Cette journée est donc l’occasion de les sensibiliser sur leurs droits, mais également de leur apporter soutien et réconfort avec des dons. C’est ce à quoi se sont attelées la Fomunyoh Foundation et la Chefusirri Foundation, à Yaoundé, en réunissant des veuves et des experts, juristes et humanitaires, pour des ateliers de formation et des remises de dons.
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International Widows' Day
On International Widows' Day, commemorated every June 23 since 2011, many organizations and NGOs inform the general public about their actions in favor of this category of women. It's the perfect opportunity to lift the veil on the ordeal of widowhood. In Cameroonian society, the death of a spouse, for women in particular, gives rise to multiple abuses: loss of housing, loss of income, ostracisation, social and legal discrimination. This day is therefore an opportunity not only to raise awareness of their rights, but also to bring them support and comfort through donations. This is what the Fomunyoh Foundation and the Chefusirri Foundation have set out to do in Yaoundé, by bringing together widows and legal and humanitarian experts for training workshops and donation ceremonies.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission de veille de l'actualité du pluralisme culturel et religieux. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism as part of its mission of watch of cultural and religious pluralism news. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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