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L’actualité est marquée par l’inscription du Nguon au patrimoine immatériel de l’UNESCO. C’est une première pour le Cameroun, qui y voit un encouragement aux « communautés à persévérer dans le développement des universaux culturels qui enrichissent le dialogue des peuples ». Le ministre de l’Éducation de Base, Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, interdit les musiques obscènes dans les établissements scolaires à l’occasion des fêtes de fin d’année. Cette décision intervient dans un contexte de recrudescence de scandales sexuels impliquant des élèves et parfois des enseignants. Les parents et éducateurs tirent régulièrement la sonnette d’alarme sur l’effondrement moral dans l’environnement scolaire. La mission catholique de Nden a célébré en grande pompe son centenaire le 2 décembre dernier. Créée en 1923, la Mission est l’un des postes d’évangélisation les plus importants du pays, qui a vu passer dans ses structures éducatives parmi les plus hautes personnalités du pays, dont le président Paul Biya. L’archevêque de Yaoundé a annoncé, à l’occasion, l’inauguration prochaine d’un grand séminaire. This week, Nguon has been listed as a UNESCO intangible cultural heritage. This is a first for Cameroon, which sees it as an encouragement to "communities to persevere in the development of cultural universals that enrich the dialogue between peoples." The Minister of Basic Education, Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, has banned obscene music from schools for the festive season. This decision comes against a backdrop of an upsurge in sex scandals involving pupils and sometimes teachers. Parents and educators regularly sound the alarm about the moral collapse in the school environment. The Catholic Mission of Nden celebrated its centenary with great pomp on December 2. Founded in 1923, the Mission is one of the country's most important evangelisation centres, and has seen some of the country's most prominent figures, including President Paul Biya, pass through its educational facilities. The archbishop of Yaoundé also announced the forthcoming inauguration of a major seminary.
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Info Phare - Source institutionnelle
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Le Nguon, désormais inscrit sur la liste du patrimoine immatériel de l’UNESCO
La candidature du Nguon, portée par le Gouvernement du Cameroun, a été finalement approuvée par le Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel lors de sa 18e session, le 6 décembre dernier à Kasane, au Botswana. Après une tentative infructueuse en décembre 2021, cette décision est, pour Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, ministre des Arts et de la Culture (MINAC), « d’une importance incommensurable […] pour le peuple Bamoun […] et pour le Cameroun ». La visite de Paul Coustère, représentant du Bureau régional et multisectoriel de l’UNESCO pour l’Afrique central, le 13 septembre dernier chez le Premier ministre, déjà, laissait présager une issue heureuse. Il s’agit d’une grande première pour le Cameroun, de nature à galvaniser « davantage les communautés à persévérer dans le développement des universaux culturels qui enrichissent le dialogue des peuples » a déclaré le ministre Bidoung Mkpatt. De fait, le Ngondo, fête rituelle et traditionnelle des peuples Sawa, est également dans les starting-blocks. Le dossier technique a été validé le 27 septembre dernier à Douala par le MINAC, pour une candidature prochaine à l’inscription au patrimoine immatériel de l’organisation onusienne. L’édition 2023 (1-3 décembre) a permis à l’assemblée du Ngondo, composée des différents chefs sawa, de réaffirmer leur volonté de conduire cette candidature avec succès. Le Nguon, rituels de gouvernance et expressions associées dans la communauté Bamoun, désigne une série de rituels entre le Mfon (monarque) et son peuple. Tous les deux ans et durant trois jours, le Mfon est descendu de son trône et soumis à un "procès" par les Fona’Nguon (députés de la nation) qui s’entretiennent avec lui des opinions préalablement recueillies auprès du peuple. S’il est jugé apte à continuer à exercer sa charge, il retourne sur son trône. Il peut se voir infliger une amende ou être destitué. Si cette dernière éventualité ne s’est jamais produite en près de 550 ans d’histoire, elle traduit, selon le politologue Moussa Njoya, interrogé par RFI, l’idée d’évaluation des dirigeants, et révèle l’existence d’une culture démocratique, notamment à travers l’existence des contre-pouvoirs, dans les sociétés traditionnelles africaines. Après ce rituel, s’en suivent réjouissances populaires sous la forme d’un festival culturel et économique, qui culminent avec le retour triomphal du monarque dans son palais, à l’issue d’une grande marche carnavalesque. La prochaine édition du Nguon se déroulera du 29 novembre au 8 décembre 2024 à Foumban, chef-lieu du département du Noun, région de l’Ouest.
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Nguon now on UNESCO's intangible heritage list
The Nguon application, submitted by the Government of Cameroon, was finally approved by the Intergovernmental Committee for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage at its 18th session on December 6, in Kasane, Botswana. After an unsuccessful attempt in December 2021, Pierre Ismaël Bidoung Mkpatt, Minister of Arts and Culture (MINAC), described the decision as "of immeasurable importance [...] for the Bamoun people [...] and for Cameroon."
The visit of Paul Coustère, representative of UNESCO's Regional and Multisectoral Office for Central Africa, to the Prime Minister's office on September 13 already foreshadowed a positive outcome. This is a major first for Cameroon, and is likely to galvanise "communities to persevere in the development of cultural universals that enrich the dialogue between peoples", declared Minister Bidoung Mkpatt. Ngondo, the traditional ritual festival of the Sawa people, is also in the starting-blocks. The technical file was validated on September 27 in Douala by MINAC, with a view to its forthcoming application for inclusion in the UN's intangible heritage list. The 2023 event (1-3 December) was an opportunity for the Ngondo assembly, made up of various Sawa chiefs, to reaffirm their determination to see the application go through to a successful conclusion. The Nguon, rituals of governance and associated expressions in the Bamoun community, refers to a series of rituals between the Mfon (monarch) and his people. Every two years, for a period of three days, the Mfon is lowered from his throne and subjected to a 'trial' by the Fona'Nguon (deputies of the nation), who discuss with him the opinions previously gathered from the people. If he is deemed fit to continue in office, he returns to his throne. He may be fined or removed from office. Although this last eventuality has never occurred in nearly 550 years of history, according to political scientist Moussa Njoya, interviewed by RFI, it reflects the idea of evaluating leaders, and reveals the existence of a democratic culture, notably through the existence of checks and balances, in traditional African societies. This ritual is followed by popular celebrations in the form of a cultural and economic festival, culminating in the triumphant return of the monarch to his palace after a grand carnival march. The next Nguon will take place from November 29 to December 8, 2024, in Foumban, capital of the Noun division in the West region.
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Source médiatique - Media Source
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Esther Omam, lauréate du Prix mondial du pluralisme 2023
Esther Oman, directrice exécutive de l’ONG Reach Out Cameroon, est l’une des lauréate 2023 du « Prix mondial du pluralisme » décerné par le Centre mondial du pluralisme, le mois dernier à Ottawa (Canada). Reach Out Cameroon a été créée en 1996 afin de soutenir les populations vulnérables au plus fort de l’expansion du VIH. Avec la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’organisation est venue en soutien aux communautés isolées, non prises en charge. Le Centre mondial du pluralisme à travers ce prix, reconnaît les réalisations qui favorisent l’inclusion dans les sociétés du monde entier. De retour au Cameroun, Esther Omam a été reçue par la ministre de la Femme et de la Promotion de la Famille (MINPROFF), Pr. Marie-Thérèse Abena Ondoa. Cette dernière a salué les efforts continus de la lauréate, depuis trois décennies, en faveur de l’amélioration de la vie des communautés vulnérables à travers le pays, mais également ses efforts en faveur de la paix pour que cesse le conflit qui a cours dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
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Esther Omam, winner of the 2023 Global Prize for Pluralism
Esther Oman, Executive Director of the NGO Reach Out Cameroon, is one of the 2023 winners of the Global Prize for Pluralism awarded by the Global Centre for Pluralism last month in Ottawa (Canada). Reach Out Cameroon was set up in 1996 to support vulnerable populations at the height of the HIV epidemic. With the socio-political crisis in the North-West and South-West regions, the organisation came to the aid of isolated communities that were not being cared for. Through this award, the Global Centre for Pluralism recognises achievements that promote inclusion in societies around the world. On her return to Cameroon, Esther Omam was received by the Minister for Women and Family Promotion (MINPROFF), Pr. Marie-Thérèse Abena Ondoa. She praised the laureate's ongoing efforts over the past three decades to improve the lives of vulnerable communities across the country, as well as her efforts in favour of peace to bring an end to the ongoing conflict in the North-West and South-West.
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Kidnapping dans un établissement à Esu
Le 12 décembre dernier, des hommes armés, soupçonnés d’être des séparatistes, ont attaqué le Lycée technique d’Esu (département de la Menchum, Nord-Ouest) enlevant 8 élèves et 2 responsables, et incendiant des bâtiments. C’est ce qu’indique dans un communiqué le préfet du département. Selon l’autorité administrative, « ils ont procédé au déshabillage des élèves, à leur torture ». Les blessés ont été par la suite pris en charge, et par la suite, l’intervention des forces de sécurité et de défense a permis de libérer les 8 élèves ». Le sort des 2 responsables n’a pas été mentionné. Il y a quelques semaines, le 28 octobre dernier, dans le même département, dans la bourgade de Benakuma, un proviseur de lycée avait été enlevé, puis libéré, après 28 jours de captivité. Les établissements scolaires sont la cible privilégiée des séparatistes, en particulier dans la région du Nord-Ouest, pour des raisons crapuleuses, mais avant tout dans le but d’empêcher l’effectivité de la reprise des classes.
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Kidnapping in a school in Esu
On December 12, armed men suspected of being separatists attacked the Government Technical High School Esu (Menchum division, North-West), kidnapping 8 students and 2 administrators, and setting fire to the buildings. The Senior Divisional Officer of the division issued a statement to this effect. According to the administrative authority, "they stripped the pupils and tortured them." The injured were subsequently treated, and the intervention of the security and defence forces enabled the 8 pupils to be freed.” The fate of the 2 managers was not mentioned.
A few weeks ago, on October 28, in the same division, in the town of Benakuma, a secondary school headmaster was kidnapped and then released after 28 days in captivity. Schools are the preferred target of separatists, particularly in the North-West region, for villainous reasons, but above all in order to prevent the effective resumption of classes.
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Source institutionnelle - Institutional Source
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3 millions de Camerounais en situation d’insécurité alimentaire
Le 11 décembre dernier, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural (MINADER), Gabriel Mbairobe, a indiqué au cours d’une conférence de presse qu’environ 3 millions de personnes, soit 10,6 % de la population, se trouvaient en situation d’insécurité alimentaire et nutritionnelle aigüe, sur la période octobre - décembre 2023. Cette situation est consécutive, selon le Ministre, à la crise sécuritaire dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, l’inflation ainsi que les effets d’entraînement des crises exogènes, notamment le conflit russo-ukrainien. Tout en indiquant que la situation s’était particulièrement dégradée dans 10 départements, dont 8 dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, Gabriel Mbairobe assure qu’aucun territoire n’est en situation d’urgence. Le plan d’action contre l’insécurité alimentaire prévoit « dans un premier temps [de] reconstituer le moyen de production des producteurs », et dans un deuxième temps la mise en place d’ « un système d'adaptation au changement climatique. Les causes importantes de ces crises alimentaires sont soit les sécheresses, soit les inondations. »
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3 million Cameroonians suffer from food insecurity
On December 11, the Minister of Agriculture and Rural Development (MINADER), Gabriel Mbairobe, told, during a press conference, that around 3 million people, or 10.6% of the population, are in a situation of acute food and nutritional insecurity, between October and December 2023. According to the Minister, this situation is due to the security crisis in the North-West and South-West regions, inflation and the knock-on effects of external crises, in particular the Russian-Ukrainian conflict. While indicating that the situation had particularly deteriorated in 10 divisions, including 8 in the North-West and South-West regions, Gabriel Mbairobe assures us that no territory is in an emergency situation.
The action plan to combat food insecurity provides for "firstly [to] rebuild producers' means of production", and secondly to set up "a system for adapting to climate change. The major causes of these food crises are either droughts or floods."
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Interdiction de musique obscène dans les célébrations de Noël
Les célébrations des fêtes de fin d’année sont traditionnellement l’occasion de fêtes autour de l’arbre de Noël dans les établissements scolaires. Cette année, le ministre de l’Éducation de Base, Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, a, dans une note, formellement proscrit l’usage de musiques obscènes. Il instruit pour ce faire le respect de la lettre-circulaire n°003/B/1464/MINEDUB/SG/DSSAPPS du 04 mai 2016, interdisant la diffusion des musiques obscènes dans les écoles maternelles et primaires et les centres d’alphabétisation et d’éducation de base non-formelle. « Il m’a été donné de constater et ceci pour le déplorer, la recrudescence de la diffusion des musiques obscènes dans nos établissements scolaires, lors des cérémonies de réjouissance (arbre de Noël, activités culturelles). […] Il me plaît de vous rappeler que lesdites musiques véhiculent des messages contraires aux valeurs que promeut l’éducation au Cameroun et contribuent à ternir l’image de l’école camerounaise et par ricochet de notre pays », rappelle le Ministre. Il a ainsi demandé aux différents délégués régionaux et départementaux de superviser les activités culturelles dans le cadre des fêtes de fin d’année. Ces derniers temps, des scandales à caractère sexuel ont de plus en plus cours dans les établissements scolaires : des vidéos à caractère pornographique mettant en scène des interactions entre élèves, parfois entre élève et enseignant, ont fait le buzz sur les réseaux sociaux (WhatsApp en particulier). Les milieux artistiques sont également pointés du doigt. Régulièrement, des polémiques éclatent au sujet d’œuvres musicales à contenu explicite, qui inondent les ondes radio et la télévision.
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No obscene music at Christmas celebrations
The end-of-year festivities are traditionally celebrated around the Christmas tree in schools. This year, the Minister for Basic Education, Professor Laurent Serge Etoundi Ngoa, has issued a formal ban on the use of obscene music. To this end, he instructs compliance with circular letter n°003/B/1464/MINEDUB/SG/DSSAPPS of May 4, 2016, prohibiting the broadcasting of obscene music in nursery and primary schools and literacy and non-formal basic education centres. "It has been given to me to note and this to deplore, the recrudescence of the broadcasting of obscene music in our schools, during ceremonies of rejoicing (Christmas tree, cultural activities). [...] I would like to remind you that this music conveys messages that are contrary to the values promoted by education in Cameroon and contributes to tarnishing the image of Cameroonian schools and, by extension, our country", the Minister reminds us. He therefore asked the various regional and divisional delegates to supervise cultural activities as part of the end-of-year celebrations.
Recently, sexual scandals have become increasingly prevalent in schools: pornographic videos showing interactions between pupils, and sometimes between pupils and teacher, have caused a buzz on social networks (WhatsApp in particular). Fingers are also being pointed at artistic circles. Controversy regularly erupts over musical pieces with explicit content, which flood the radio and television waves.
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Source religieuse - Religious Source
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Cinquantenaire du grand séminaire de Bambui
Les festivités marquant le jubilé d’or du grand séminaire Saint Thomas d’Aquin de Bambui, province ecclésiastique de Bamenda (région du Nord-Ouest), ont été clôturées le 1er décembre dernier à l’occasion d’une messe solennelle présidée par le nouveau nonce apostolique au Cameroun et en Guinée équatoriale, Mgr José Avelino Bettencourt, accompagné de nombreux évêques. Il s’agit du tout premier déplacement du diplomate à l’intérieur du pays, sous bonne escorte militaire, en raison de la crise sécuritaire qui a cours dans la région depuis 2017. Fondé le 3 décembre 1973 à l’initiative de feu Mgr Pius Suh Awa (évêque de Buea de 1973 à 2006) et de feu Mgr Paul Mbiybe Verdzekov (archevêque de Bamenda de 1970 à 2006) sous le pontificat du pape Paul VI, le grand séminaire de Bambui a formé à ce jour 1 355 séminaristes, dont 791 sont devenus prêtres, 7 évêques et 52 diacres, apprend-on de Mgr Andrew Nkea, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun. l’institution accueille des séminaristes venus des autres provinces ecclésiastiques du Cameroun (Mgr Sosthène Bayemi, évêque d’Obala y a étudié), ainsi que du Congo, de la Centrafrique, du Tchad et pour la première fois cette année, des États-Unis. « Le travail des plus de 800 prêtres qui ont été ordonnés dans ce séminaire a été très fructueux. Chaque diocèse de ce pays peut se vanter d'avoir un prêtre issu de ce séminaire », a déclaré l'archevêque de Bamenda, ajoutant que « ce séminaire n'aurait jamais survécu à ces 50 ans sans le soutien des communautés chrétiennes locales au sein de la province ecclésiastique de Bamenda. »
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Fiftieth anniversary of the Bambui major seminary
The festivities marking the golden jubilee of the major seminary of Saint Thomas Aquinas in Bambui, ecclesiastical province of Bamenda (North-West region), were close on December 1st with a solemn Mass presided over by the new Apostolic Nuncio to Cameroon and Equatorial Guinea, José Avelino Bettencourt, accompanied by a number of bishops. This is the diplomat's very first trip to the interior of the country, under heavy military escort, due to the security crisis that has gripped the region since 2017. Founded on December 3, 1973, on the initiative of the late Pius Suh Awa (Bishop of Buea from 1973 to 2006) and the late Paul Mbiybe Verdzekov (Archbishop of Bamenda from 1970 to 2006) under the pontificate of Pope Paul VI, to date, the Bambui major seminary has trained 1,355 seminarians, 791 of whom have become priests, 7 bishops and 52 deacons, according to Andrew Nkea, Archbishop of Bamenda and President of the Cameroon National Episcopal Conference. The institution welcomes seminarians from the other ecclesiastical provinces of Cameroon (Bishop Sosthène Bayemi of Obala studied there), as well as from Congo, the Central African Republic, Chad and, for the first time this year, the United States. "The work of the more than 800 priests ordained in this seminary has been very fruitful. Every diocese in this country can boast of having a priest from this seminary", said the Archbishop of Bamenda, adding that "this seminary would never have survived these 50 years without the support of the local Christian communities within the ecclesiastical province of Bamenda."
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Centenaire de la mission catholique de Nden
Le premier poste d’évangélisation de la région du Sud a célébré son centenaire par une messe solennelle le 2 décembre dernier. Fondée en 1923, la Mission catholique de Nden a constitué un centre d’évangélisation, de santé et d’éducation pour les régions du Centre, Sud et Est. Les premières élites de ces régions y ont fait leurs classes auprès des missionnaires, en l’occurrence le président Paul Biya. La mission est également réputée pour sa léproserie. Pour la circonstance, l’école primaire et l’hôpital ont été rénovés. La célébration a été présidée par Mgr Christophe Zoa, évêque de Sangmelima, accompagné notamment par ses homologues de la province ecclésiastique de Yaoundé, en présence de nombreuses autorités politico-administratives et traditionnelles. Mgr Jean Mbarga, archevêque de Yaoundé, a confirmé l’érection du séminaire de propédeutique Saint François-Xavier de Nden, qu’il inaugurera avec le nonce apostolique.
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Centenary of the Nden Catholic mission
The first evangelisation post in the Southern region celebrated its centenary with a solemn mass on December 2. Founded in 1923, the Nden Catholic Mission was a centre of evangelisation, health and education for the Centre, South and East regions. The first elites of these regions were trained there by the missionaries, including President Paul Biya. The mission is also renowned for its leprosy clinic. The primary school and hospital were renovated for the occasion. The celebration was presided over by Christophe Zoa, Bishop of Sangmelima, accompanied by his counterparts from the ecclesiastical province of Yaoundé, in the presence of numerous political, administrative and traditional authorities. Archbishop Jean Mbarga of Yaoundé confirmed the establishment of the Saint François-Xavier preparatory seminary in Nden, which he will inaugurate with the Apostolic Nuncio.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission de veille de l'actualité du pluralisme culturel et religieux. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism as part of its mission of watch of cultural and religious pluralism news. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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