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Une tuerie perpétrée par des hommes armés fait au moins 10 morts à Bamenda. Les soupçons se portent sur les séparatistes, qui ont revêtu des tenues de l’armée régulière. La nouvelle a provoqué une onde de choc dans l’opinion nationale. Unanimement, les voix se sont élevées pour condamner cet acte odieux, qui rappelle douloureusement que la paix n’est pas encore revenue dans la région. Le préfet du Nyong-et-Kellé refuse le projet du maire d’Eséka de baptiser la place des fêtes de la ville « Place des fêtes Um Nyobe », du nom de l’indépendantiste camerounais. Il invoque pour cela l’absence de texte d’application du décret fixant les modalités de commémoration des personnages historiques ou emblématiques décédés, suggérant de saisir le ministre des Arts et de la Culture. Des habitants de l’Extrême-Nord du Cameroun affirment que la frontière a été déplacée au profit du Nigeria. Une délégation tripartite officielle s’est rendue sur place pour constater les faits et appeler au calme. Si des bornes avaient effectivement été déplacées. En 2006, le Cameroun et le Nigeria signaient les Accords de Greentree, mettant un terme au conflit frontalier entre les deux États, notamment autour de la presqu’île de Bakassi. A massacre perpetrated by armed men leaves at least 10 people dead in Bamenda. Separatists are suspected of having donned regular army uniforms. The news sent shockwaves through national opinion. Voices were unanimous in condemning this odious act, a painful reminder that peace has not yet returned to the region. The Senior Divisional Officer of Nyong-et-Kellé Division has rejected the mayor of Eséka's plan to name the town's main square "Place des fêtes Um Nyobe", after the Cameroonian independence fighter. He cited the absence of an implementing text for the decree laying down the modalities for commemorating deceased historical or emblematic figures, suggesting that the matter be referred to the Minister of Arts and Culture. Inhabitants of Cameroon's Far-North region claim that the border has been shifted in favor of Nigeria. An official tripartite delegation went to the site to observe the facts and call for calm. In 2006, Cameroon and Nigeria signed the Greentree Accords, putting an end to the border conflict between the two states, notably around the Bakassi peninsula.
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Info Phare - Source institutionnelle
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Tuerie à Bamenda : au moins 10 morts
L’annonce de la tuerie du dimanche 16 juillet à Bamenda a provoqué un grand émoi dans l’opinion nationale. « Un acte terroriste d’une cruauté et d’une barbarie insoutenable a été perpétré dans la soirée du dimanche 16 juillet 2023 à 19h30, par une bande armée sécessionniste près d’un débit de boissons au lieu-dit NACHO-JUNCTION, Arrondissement de BAMENDA 2, Département de la MEZAM, région du NORD-OUEST. » communique le ministère de la Défense. Il poursuit : « Un groupe évalué à près d’une dizaine de sécessionnistes, perfidement vêtus d’uniformes semblables aux tenues militaires et munis d’armes automatiques, a procédé au rassemblement de quelques paisibles citoyens avant d’ouvrir un feu nourri et aveugle sur ceux-ci, touchant aussi mortellement quelques clients paisiblement attablés. Le bilan provisoire de cet attentat terroriste fait état de dix (10) personnes assassinées et deux (02) grièvement blessées. » Unanimement, les voix se sont élevées pour condamner cet acte. Mgr Andrew Nkea, archevêque de Bamenda et président de la Conférence épiscopale nationale du Cameroun (CENC), s’est très vite exprimé : « J'ai toujours dit que l'amour valait mieux que la haine, que la vie valait mieux que la mort et que s'aimer valait mieux que s'entretuer ». Le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (CIDIMUC) a également exprimé son indignation : « Tout en soulignant le caractère sacré de la vie humaine tel que consacré par les saintes Écritures [le Conseil] condamne sans réserve cette tuerie qui n’honore pas la race humaine. » Immédiatement, le président de la North-West House of Chiefs, Fon Yakum Kevin Teuvih, lui-même retenu captif pas les sécessionnistes durant dix-huit mois et libéré le 1er juin dernier, a invité ses confrères à une marche de solidarité à l’endroit des familles des victimes, tout en lançant un appel aux combattants séparatistes à déposer les armes et à rejoindre les centres de Désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).
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Bamenda massacre: at least 10 dead
The news of the massacre in Bamenda on Sunday July 16th has caused a stir in national opinion. "A terrorist act of unbearable cruelty and barbarity was perpetrated on the evening of Sunday July 16, 2023 at 7:30 pm, by an armed secessionist gang near a drinking establishment at NACHO-JUNCTION, BAMENDA 2 district, MEZAM department, NORTHWEST region", says the Ministry of Defense. It continues: "A group estimated at around a dozen secessionists, perfidiously dressed in uniforms similar to military outfits and armed with automatic weapons, proceeded to gather together some peaceful citizens before opening a heavy and indiscriminate fire on them, also fatally hitting some peacefully seated customers. The provisional death toll from this terrorist attack is ten (10) people murdered and two (02) seriously injured". Unanimous condemnation followed. Andrew Nkea, Archbishop of Bamenda and President of the Cameroon National Episcopal Conference (CENC), was quick to speak out: "I have always said that love is better than hate, that life is better than death, and that loving each other is better than killing each other". The Council of Muslim Imams and Dignitaries of Cameroon (CIDIMUC) also expressed indignation: "While emphasizing the sanctity of human life as enshrined in the Holy Scriptures, [the Council] condemns without reservation this killing which does no honor to the human race." The President of the North-West House of Chiefs, Fon Yakum Kevin Teuvih, who was himself held captive by the secessionists for eighteen months and released on June 1, immediately called on his colleagues to march in solidarity with the families of the victims, while appealing to separatist fighters to lay down their arms and join the Disarmament, Demobilization and Reintegration (DDR) centers.
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Le CIDIMUC organise une conférence internationale sur « Islam, autonomisation des femmes et des jeunes, et consolidation de la paix »
Les 13 et 14 juillet derniers, le Conseil des imams et dignitaires musulmans du Cameroun (CIDIMUC) a organisé une conférence internationale sous le thème « Islam, autonomisation des femmes et des jeunes, et consolidation de la paix ». Avec le soutien du ministère de la Promotion de la femme et de la famille, le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), ONU Femmes, l’UNICEF et le Centre des Nations unies pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique, l’évènement, dont les travaux ont été solennellement ouverts par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a rassemblé plus de 1 200 participants venus des dix régions du Cameroun et de 25 pays africains. Expliquant le choix du thème, le Coordonnateur du CIDIMUC, Dr Oumarou Moussa déclare que : « L’enjeu majeur est de relever le défi de la contribution de l’islam à la recherche des solutions durables à la paix. […] Le monde occidental fait croire que l’islam est l’ennemi de la femme. C’est tout à fait faux. Il ne s’agit pas seulement de l’autonomisation matérielle, financière, intellectuelle de la femme, mais de sa contribution au développement de l’humain ». La rencontre a été l’occasion d’honorer le sultan de Dar-Baguirmi (Tchad), Mbang Hadji Walli Mahamat, pour ses activités en lien avec l’autonomisation des femmes et des jeunes.
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CIDIMUC organizes international conference on "Islam, empowerment of women and youth, and peacebuilding"
On July 13 and 14, the Council of Muslim Imams and Dignitaries of Cameroon (CIDIMUC) organized an international conference on the theme of "Islam, empowerment of women and youth, and peacebuilding". With the support of the Ministry for the Promotion of Women and the Family, the United Nations Population Fund (UNFPA), UN Women, UNICEF and the United Nations Centre for Human Rights and Democracy in Africa, the event, whose proceedings were solemnly opened by the Prime Minister, Joseph Dion Ngute, brought together over 1,200 participants from Cameroon's ten regions and 25 African countries. Explaining the choice of theme, CIDIMUC Coordinator, Dr. Oumarou Moussa said: "The major challenge is to take up the challenge of Islam's contribution to the search for lasting solutions to peace. The Western world would have us believe that Islam is the enemy of women. This is completely false. It's not just a question of the material, financial and intellectual empowerment of women, but of their contribution to human development". The meeting was an opportunity to honor the Sultan of Dar-Baguirmi (Chad), Mbang Hadji Walli Mahamat, for his activities in connection with the empowerment of women and young people.
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Une aile de la résidence de Ni John Fru Ndi à Bamenda incendiée
Des séparatistes ont incendié un bâtiment près de la résidence du défunt président du Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi, mort le 12 juin 2023. L'information a été révélée samedi 15 juillet dans un communiqué par l'ex-porte-parole du parti, Jean Robert Wafo. L'incident s'est produit dans la nuit de jeudi à vendredi à Baba dans la région du Nord-Ouest, à quelques jours des obsèques de l'opposant historique. Après cet incident, Joshua Osih, vice-président du SDF, accuse les séparatistes de vouloir perturber la préparation des funérailles du défunt Chairman. « Nous pensons qu'il est inacceptable de vouloir faire croire à l'opinion publique qu'en essayant d'empêcher les obsèques d'avoir lieu, on lutterait favorablement pour une cause ». « Nous ne savons pas très bien pourquoi ils s'en prennent avec autant d'ardeur au président John Fru Ndi et au SDF, qui est pourtant dans l'opposition. Si ces séparatistes voulaient dialoguer avec qui que ce soit, ils s'y seraient pris autrement qu'en essayant de se faire remarquer avec cet incident », poursuit Joshua Osih. Le député camerounais parle d'un « très bon avertissement ». « Nous voyons maintenant ce qu'ils veulent faire. Cela nous permet d'être encore plus sur nos gardes. Mais cela n'enlève en rien toutes les dispositions prises par la famille, par le parti et par l'État du Cameroun pour faire en sorte que ces obsèques se passent sans problème », conclut-il. Les obsèques de John Fru Ndi se dérouleront à la fin du mois à Yaoundé, à Bamenda et à Baba.
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A wing of Ni John Fru Ndi's Bamenda residence burnt down
Separatists have set fire to a building near the residence of the late president of the Social Democratic Front (SDF), John Fru Ndi, who died on June 12, 2023. The information was revealed on Saturday July 15 in a statement by the party's former spokesman, Jean Robert Wafo. The incident occurred on Thursday night in Baba in the North-West region, a few days before the funeral of the historic opponent. Following the incident, Joshua Osih, vice-president of the SDF, accused the separatists of wanting to disrupt preparations for the funeral of the late Chairman. "We believe that it is unacceptable to try to make public opinion believe that by trying to prevent the funeral from taking place, one would be fighting favorably for a cause". "We don't really know why they are attacking President John Fru Ndi and the opposition SDF with such fervor. If these separatists wanted to engage in dialogue with anyone, they would have gone about it in a different way from this incident," continues Joshua Osih. The Cameroonian MP speaks of a "very good warning". "We now see what they want to do. This allows us to be even more on our guard. But this in no way detracts from all the measures taken by the family, the party and the State of Cameroon to ensure that the funeral goes off without a hitch," he concludes. John Fru Ndi's funeral will take place at the end of the month in Yaoundé, Bamenda and Baba.
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Le préfet du Nyong-et-Kellé contre Um Nyobe
La nouvelle place des fêtes d’Eséka, commune du département du Nyong et Kellé dans la région du Centre, ne portera pas le nom de Ruben Um Nyobe, leader indépendantiste camerounais et fondateur de l’Union des populations du Cameroun (UPC) assassiné par l’armée française le 13 septembre 1958 près de Boumnyebel. Du moins, pas pour le moment. Le préfet du Nyong et Kellé, Valeri Norbert Kuela, a rejeté la délibération du conseil municipal du 12 mai dernier autorisant le maire Sylvain Tjock à baptiser ce lieu « Place des fêtes Ruben Um Nyobe ».
Le préfet affirme qu’il lui est impossible d’approuver cette délibération soumise à son approbation, dans une correspondance adressée le 18 juillet à l’exécutif municipal qui a été divulgué sur Internet. Il reconnaît que l’initiative de la commémoration des personnages historiques ou emblématiques morts relève de la compétence de l’État, des collectivités territoriales décentralisées ou des communautés concernées, conformément à l’article 2 alinéa 1 du décret du Premier ministre du 21 septembre 2020. Ce texte fixe les modalités de commémoration des personnages historiques ou emblématiques décédés. Mais l’article 4 dudit décret, dit-il, dispose que des textes particuliers sont pris, en tant que de besoin, pour l’application des dispositions du présent décret. « Aussi, suis-je dans l’impossibilité d’approuver ladite délibération, en l’absence des textes d’application du décret sus-évoqué », écrit l’autorité administrative. À la mairie d’Eséka, on apprécie très peu cette décision du préfet, même si l’on admet ici que les textes d’application ne sont pas encore disponibles. « Difficile de faire approuver les délibérations validées par le conseil municipal ces derniers temps à la commune d’Eséka. Illustration… », a réagi la municipalité sur sa page Facebook, en accompagnant son commentaire de la correspondance du préfet susmentionnée. Selon des sources proches du maire, le préfet a recommandé à la commune d’écrire au ministre des Arts et de la Culture (MINAC), sous le couvert du délégué départemental du MINAC avec son avis motivé pour avoir l’autorisation de donner le nom de Ruben Um Nyobe à la nouvelle place des fêtes d’Eséka.
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The Senior Divisional Officer of Nyong-et-Kellé against Um Nyobe
The new festival square in Eséka, a commune in the Nyong-et-Kellé department in the Centre region, will not bear the name of Ruben Um Nyobe, the Cameroonian independence leader and founder of the Union des populations du Cameroun (UPC) assassinated by the French army on September 13, 1958 near Boumnyebel. At least, not for the moment. The Senior Divisional Officer (SDO) of Nyong et Kellé, Valeri Norbert Kuela, has rejected the town council's deliberation of May 12 authorizing Mayor Sylvain Tjock to name the site "Place des fêtes Ruben Um Nyobe". In a letter sent to the municipal executive on July 18 and leaked on the Internet, the SDO stated that it was impossible for him to approve the deliberation submitted for his approval. He acknowledges that the initiative to commemorate dead historical or emblematic figures falls within the competence of the State, decentralized territorial authorities or the communities concerned, in accordance with article 2 paragraph 1 of the Prime Minister's decree of September 21, 2020. This text sets out the modalities for commemorating deceased historical or emblematic figures. But article 4 of the aforementioned decree, he says, stipulates that specific texts are to be issued, where necessary, for the application of the provisions of the present decree. "I am therefore unable to approve the said deliberation, in the absence of the texts implementing the aforementioned decree", writes the administrative authority. At Eséka town hall, the prefect's decision is not appreciated, even if it is admitted that the implementing regulations are not yet available. "It's been difficult to get the deliberations validated by the municipal council approved recently in the Eséka commune. Illustration...", the municipality reacted on its Facebook page, accompanying its comment with the aforementioned correspondence from the SDO. According to sources close to the mayor, the prefect recommended that the municipality write to the Minister of Arts and Culture (MINAC), under cover of the MINAC departmental delegate, with his reasoned opinion to obtain authorization to name the new Eséka festival square after Ruben Um Nyobe.
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Inquiétudes autour du tracé de la frontière Cameroun-Nigeria
Dans le département du Mayo-Tsanaga, de la région de l’Extrême-Nord du Cameroun, des habitants des localités de Mogode et Tourou ont dénoncé aux autorités les déplacements présumés de plusieurs centaines de mètres de bornes, sur le tracé de la frontière avec le Nigeria. Ils affirment que des plantations, des édifices publics, des maisons d’habitation et des sites touristiques auraient été littéralement phagocytés par le territoire nigérian. Une délégation tripartite s’est rendue sur les lieux du litige, les 4 et 5 juillet derniers. Un fonctionnaire des Nations unies était notamment accompagné du Camerounais Jean-Louis Atangana Amougou et du Nigerian Bachiru Abubakar Ismaila. Le groupe a rencontré les autorités du département, ainsi que les chefs traditionnels des villages concernés par le tracé : Karantchi, Yelle, Rhumsiki, Amsa, Mogode et Gouria. L’objectif était d’appeler au calme et de situer les faits. Du lac Tchad à l’océan, la frontière entre le Cameroun et le Nigeria a régulièrement opposé les deux États, en raison d’enjeux économiques, notamment dans la zone de la péninsule de Bakassi et des eaux territoriales qui y sont rattachées. Le sous-sol y est riche en hydrocarbures. Le 10 octobre 2002, la Cour internationale de justice de La Haye (CIJ) avait tranché en attribuant Bakassi au Cameroun, zone effectivement rétrocédée en août 2008. L’accord global avait situé les frontières à nouveau discutées aujourd’hui. En dépit de cette décision de 2002, les autorités de Lagos subissent toujours la pression de populations qui se considèrent souvent comme nigérianes, notamment les ressortissants des villages de Sina Gali et Wade, qui se plaignent de tracasseries des autorités administratives et militaires du Cameroun. En 2012, le Nigeria de Goodluck Jonathan avait à nouveau lorgné la péninsule de Bakassi. Un communiqué présidentiel avait annoncé la mise en place d’un comité chargé d’étudier la possibilité de faire appel de la décision de la CIJ, comme l’avait d’ailleurs réclamé le Sénat. Si un « front pour l’auto-détermination de Bakassi » a vu le jour, le statu quo semble s’être imposé. Les questions de terres et de nationalités étant toujours explosives, la délégation de début juillet a tenu à veiller à la bonne application des résolutions de la CIJ.
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Concern about the Cameroon-Nigeria border route
In the Mayo-Tsanaga department of Cameroon's Far North region, residents of Mogode and Tourou have complained to the authorities about the alleged displacement of several hundred meters of boundary markers along the border with Nigeria. They claim that plantations, public buildings, dwellings and tourist sites have been literally swallowed up by Nigerian territory. A tripartite delegation visited the site of the dispute on July 4 and 5. A UN official was accompanied by Cameroonian Jean-Louis Atangana Amougou and Nigerian Bachiru Abubakar Ismaila. The group met departmental authorities and traditional chiefs from the villages affected by the route: Karantchi, Yelle, Rhumsiki, Amsa, Mogode and Gouria. The aim was to call for calm and set the facts straight. From Lake Chad to the ocean, the border between Cameroon and Nigeria has regularly pitted the two states against each other, due to economic stakes, particularly in the area of the Bakassi peninsula and its associated territorial waters. The subsoil there is rich in hydrocarbons. On October 10, 2002, the International Court of Justice in The Hague (ICJ) ruled that Bakassi belonged to Cameroon, and the area was effectively ceded back to Cameroon in August 2008. The global agreement established the borders that are once again under discussion today. Despite this 2002 decision, the authorities in Lagos are still under pressure from populations who often consider themselves Nigerian, notably the nationals of the villages of Sina Gali and Wade, who complain of harassment from Cameroon's administrative and military authorities. In 2012, Goodluck Jonathan's Nigeria once again set its sights on the Bakassi peninsula. A presidential press release announced the creation of a committee to study the possibility of appealing the ICJ decision, as requested by the Senate. While a "Front for Bakassi Self-Determination" has emerged, the status quo seems to have taken hold. With issues of land and nationality still explosive, the delegation at the beginning of July was keen to ensure that the ICJ resolutions were properly applied.
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La visite de Kylian Mbappe relance les débats sur la double nationalité
La visite de Kylian Mbappé au Cameroun, pays de son père, du 7 au 9 juillet derniers, a relancé le débat sur la double nationalité. Une capsule enregistrée par une jeune femme, se présentant comme une étudiante camerounaise en sciences politiques en France, devenue virale sur les réseaux sociaux, remet au goût du jour le débat sur la double nationalité au Cameroun. L’auteure de cette vidéo de plus de 3 minutes questionne notamment cette déclaration du Premier ministre, faite alors que Joseph Dion Ngute recevait Kylian Mbappé en audience : « Vous êtes un digne représentant de la jeunesse issu de la diaspora africaine, issu de la diaspora camerounaise. C’est dans ce contexte que nous vous recevons ici ». « Dire de Kylian Mbappé qu’il est un espoir pour la jeunesse camerounaise, c’est reconnaitre qu’on peut être d’une autre nationalité et porter haut le flambeau du Cameroun. Que les origines sont plus fortes et parlent plus haut qu’un simple papier », postule l’auteure de cette vidéo. Pour la jeune dame, afin d’être cohérent avec lui-même, le Gouvernement doit autoriser la double nationalité pour permettre à tous les Camerounais de la diaspora de retourner dans leur pays apporter leur contribution au développement. En visite en France, en juillet 2009, le président de la République, Paul Biya, avait promis de régler rapidement les questions de la double nationalité et de la participation des Camerounais de la diaspora aux élections. Depuis 2011, les Camerounais installés à l’étranger peuvent participer à l’élection présidentielle et aux référendums. Mais la double nationalité n’est toujours pas autorisée. Résultats des courses : le Cameroun fait toujours partie des pays présentés par la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) comme très hostiles à l’application de la double nationalité en Afrique. On retrouve dans cette liste la République démocratique du Congo (RDC), la Guinée équatoriale et le Malawi. Toutefois, la perte de la nationalité camerounaise n’est pas automatique. Elle est effective au terme d’une décision de justice. Ce qui fait dire aux détracteurs de la loi qu’elle est une arme politique. De fait certaines figures connues sont déchues de leur nationalité, tandis que d’autres, dans la même situation, la conservent. Cette question fait partie des griefs des opposants les plus farouches au pouvoir en place, en particulier dans la diaspora, y compris les sécessionnistes.
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Kylian Mbappe's visit rekindles debate on dual nationality
Kylian Mbappé's visit to Cameroon, his father's homeland, from July 7 to 9, has reignited the debate on dual nationality. A video recorded by a young woman posing as a Cameroonian political science student in France has gone viral on social networks, reviving the debate on dual nationality in Cameroon. The author of the 3-minute video questions the Prime Minister's statement, made while Joseph Dion Ngute was receiving Kylian Mbappé in audience: "You are a worthy representative of youth from the African diaspora, from the Cameroonian diaspora. It is in this context that we receive you here". "To say that Kylian Mbappé is a hope for Cameroonian youth is to recognize that you can be of another nationality and still carry the Cameroonian torch high. That origins are stronger and speak louder than a simple piece of paper", posits the author of this video. For the young lady, in order to be consistent with itself, the Government must authorize dual nationality to enable all Cameroonians in the diaspora to return to their country to make their contribution to development. During a visit to France in July 2009, the President of the Republic, Paul Biya, promised to rapidly resolve the issues of dual nationality and the participation of Cameroonians living abroad in elections. Since 2011, Cameroonians living abroad have been able to take part in presidential elections and referendums. But dual nationality is still not permitted. As a result, Cameroon is still on the list of countries presented by the African Commission on Human and Peoples' Rights (ACHPR) as very hostile to the application of dual nationality in Africa. The list includes the Democratic Republic of Congo (DRC), Equatorial Guinea and Malawi. However, loss of Cameroonian nationality is not automatic. It takes effect following a court decision. Critics of the law claim that it is a political weapon. In fact, some well-known figures are stripped of their nationality, while others in the same situation retain it. This issue is one of the grievances of the staunchest opponents of the current government, particularly in the diaspora, including secessionists.
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Ordination épiscopale à l’Église catholique orthodoxe
Ce dimanche 16 juillet 2023, l’Église catholique orthodoxe a consacré deux évêques en la basilique Saint Jean-Baptiste d’Ekie, dans le 4e arrondissement de Yaoundé. Il s’agit de NNSS Raphaël Marie Manga et André Moudassi. Cette célébration solennelle s’est déroulée en présence du ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji, représentant personnel du président Paul Biya, le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea, et diverses autorités administratives, civiles, religieuses, traditionnelles ainsi que des membres du corps diplomatique. L’Église catholique orthodoxe métropole d’Afrique a obtenu sa reconnaissance légale le 18 août 2020 par décret présidentiel.
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Episcopal ordination in the Orthodox Catholic Church
On Sunday, July 16, 2023, the Orthodox Catholic Church consecrated two bishops at the Basilica of Saint Jean Baptiste d'Ekie, in Yaoundé's 4th arrondissement. They are NNSS Raphaël Marie Manga and André Moudassi. This solemn celebration took place in the presence of the Minister of Territorial Administration, Paul Atanga Nji, personal representative of President Paul Biya, the Governor of the Centre region, Naseri Paul Bea, and various administrative, civil, religious and traditional authorities, as well as members of the diplomatic corps. The Catholic Orthodox Church Metropolis of Africa obtained legal recognition on August 18, 2020 by presidential decree.
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Vives tensions autour de la fermeture d’une mosquée
Le sous-préfet de l’arrondissement de Maroua 3e, Roland Guy Aimé Bitoumou, a informé les fidèles musulmans de la fermeture de la mosquée de Lougguéo Dubaï, « dans le souci de préserver la paix et la cohésion sociale, et compte tenu des menaces graves à l’ordre public orchestrées par certains fidèles musulmans », non sans mettre en garde « tout contrevenant à cette décision » qui fera l’objet « d’interpellation par les forces de maintien de l’ordre » et sera « traduit devant les juridictions compétentes ». À l’origine, il s’agit d’un conflit entre l’imam principal, Abdourahman Oumarou, et une frange des fidèles de la mosquée. Ces derniers lui reprocheraient l’interdiction d’invocations, de l’usage de chapelets dans la mosquée, ou même la modification des horaires de prières. Ils l’auraient également dénoncé chez le sous-préfet pour appartenance à Boko Haram. Il réfute vigoureusement toutes ces accusations. Membre de la confrérie sunnite, ses détracteurs appartiennent aux soufis et chiites. Le lamido de Maroua, El Hadj Bakary Bouba, saisi pour arbitrage, aurait diligenté deux enquêtes successives, au terme desquelles il décide de maintenir Abdourahman Oumarou comme imam principal. Cette décision est fortement contestée et les contestataires font des manifestations pacifiques devant la sous-préfecture et vont jusqu’à désigner leur imam. Craignant que la situation ne s’envenime, le lamido saisit le sous-préfet, limoge l’imam contesté pour en nommer un nouveau dans la foulée, Bakari Oumarou. Abdourahman Oumarou ne l’entend pas de cette oreille et conteste également son limogeage. Dans une tentative de se rendre à la mosquée afin de diriger la prière, une bagarre éclate entre les deux camps et deux personnes sont poignardées. Alors que le calme semble revenu, le statu quo devrait se prolonger en raison notamment du décès du lamido, le 17 juillet dernier, seul habilité à nommer les imams dans les mosquées. Au Cameroun, les musulmans représentent environ 35 % de la population. Cette communauté est traversée par plusieurs courants, sunnites et chiites, entre autres. Dans la région de l’Extrême-Nord en particulier, le fondamentalisme de Boko Haram a amplifié des lignes de fractures, permettant à des courants rigoristes de prospérer et de gagner en influence.
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Tensions flare over mosque closure
The sub-prefect of the Maroua 3e district, Roland Guy Aimé Bitoumou, has informed the Muslim faithful of the closure of the Lougguéo Dubaï mosque, "in the interests of preserving peace and social cohesion, and in view of the serious threats to public order orchestrated by certain Muslim faithful", not without warning that "anyone contravening this decision" will be "questioned by the forces of law and order" and "brought before the competent courts". The original dispute was between the main imam, Abdourahman Oumarou, and a section of the mosque's faithful. The latter allegedly criticized him for banning invocations, the use of rosaries in the mosque, and even changes to prayer times. They also reported him to the sub-prefect for belonging to Boko Haram. All accusations he vigorously refutes. A member of the Sunni brotherhood, his detractors belong to the Sufis and Shiites. The lamido of Maroua, El Hadj Bakary Bouba, was called in for arbitration and is said to have carried out two successive inquiries, at the end of which he decided to maintain Abdourahman Oumarou as principal imam. This decision was strongly contested, and the protesters held sit-ins in front of the sub-prefecture, going so far as to designate their imam. Fearing that the situation was about to escalate, the lamido referred the matter to the sub-prefect, dismissed the contested imam and immediately appointed a new one, Bakari Oumarou. Abdourahman Oumarou, however, did not agree and also contested his dismissal. In an attempt to get to the mosque to lead the prayer, a fight breaks out between the two camps and two people are stabbed. While calm seems to have returned, the status quo is likely to remain in place, due in part to the death on July 17 of the lamido, the only person authorized to appoint imams in mosques. In Cameroon, Muslims represent around 35% of the population. This community is crossed by several currents, including Sunni and Shiite. In the Far North region in particular, the fundamentalism of Boko Haram has amplified fault lines, allowing rigorist currents to prosper and gain influence.
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Lutte contre les discours de haine en Afrique centrale
Des experts venus des 11 pays membres du Comité consultatif permanent des Nations unies chargé des questions de sécurité en Afrique centrale (UNSAC) se sont réunis du 5 au 7 juillet 2023 à Yaoundé dans le cadre d’un Forum de vulgarisation, d’appropriation et d’endossement politique du Projet de stratégie régionale et du plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine dans les supports de communication écrite, audiovisuelle et numérique en Afrique centrale. « En acceptant d’abriter les […] travaux, le Cameroun mesure les attentes que placent les pays et les partenaires au développement qui ont accepté d’y participer », a déclaré Oumarou Chinmoun, Secrétaire général du ministère des Relations extérieures du Cameroun, représentant le Ministre à l’ouverture des travaux. « Ce forum est une formidable occasion, un moment historique, pour préparer le passage d’un simple projet de Stratégie à une Stratégie régionale de prévention et de lutte contre les discours de haine dans tous les supports de communication », a-t-il ajouté. Dans cette perspective, la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC) a indiqué que toutes les dispositions nécessaires seront prises dans ce sens par les instances compétentes de l’organisation régionale. À l’issue des travaux de Yaoundé, « le Projet de Stratégie régionale et son plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine seront prêts à la validation et l’adoption par les instances habilitées du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Afrique Centrale (COPAX), afin qu’à terme, les États membres de la CEEAC, sans exception, puissent co-construire une approche qui promeuve plutôt la convivialité, la tolérance et le vivre-ensemble », a souligné le Commissaire aux Affaires politiques, Paix et Sécurité à la Commission de la CEEAC, Mangaral Bante. Le Forum de Yaoundé, initié par le Gouvernement camerounais sur la base d’un mandat de l’UNSAC, est la quatrième concertation régionale sur cette question cruciale, après celles tenues du 26 au 29 octobre 2021 à Douala au Cameroun, du 26 au 29 avril 2022 à Bangui en RCA et du 21 au 24 juin 2022 à Kinshasa en RDC. Cette dernière rencontre avait permis de développer et d’adopter le Projet de stratégie régionale et du plan d’action pour la prévention et la lutte contre les discours de haine dans les supports de communication écrite, audiovisuelle et numérique en Afrique centrale en cours d’examen à Yaoundé.
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Combating hate speech in Central Africa
Experts from the 11 member countries of the United Nations Standing Advisory Committee on Security Questions in Central Africa (UNSAC) met from July 5 to 7, 2023 in Yaoundé for a forum to popularize, appropriate and politically endorse the draft regional strategy and action plan for preventing and combating hate speech in written, audiovisual and digital communication media in Central Africa. "By agreeing to host the [...] proceedings, Cameroon is measuring the expectations placed on it by the countries and development partners who have agreed to take part," declared Oumarou Chinmoun, Secretary General of Cameroon's Ministry of External Relations, representing the Minister at the opening of the proceedings. "This forum is a wonderful opportunity, a historic moment, to prepare the transition from a simple draft strategy to a regional strategy for preventing and combating hate speech in all communication media", he added. With this in mind, the Commission of the Economic Community of Central African States (ECCAS) has indicated that all the necessary steps will be taken by the competent bodies of the regional organization. At the end of the Yaoundé meeting, "the draft regional strategy and its action plan for preventing and combating hate speech will be ready for validation and adoption by the competent bodies of the Central African Peace and Security Council (COPAX), so that, ultimately, ECCAS member states, without exception, can co-construct an approach that promotes conviviality, tolerance and living together", emphasized Mangaral Bante, Commissioner for Political Affairs, Peace and Security at the ECCAS Commission. The Yaoundé Forum, initiated by the Cameroon government on the basis of a UNSAC mandate, is the fourth regional consultation on this crucial issue, following those held from October 26 to 29, 2021 in Douala, Cameroon, from April 26 to 29, 2022 in Bangui, CAR, and from June 21 to 24, 2022 in Kinshasa, DRC. The latter meeting provided an opportunity to develop and adopt the draft regional strategy and action plan for preventing and combating hate speech in written, audiovisual and digital communication media in Central Africa, currently being examined in Yaoundé.
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Forum des gouverneurs du Bassin du lac Tchad
Placée sous le thème « Nouvelles opportunités pour la paix dans un contexte sécuritaire en pleine mutation », le Forum des gouverneurs du lac Tchad, essentiel pour la promotion de la paix et du développement dans le bassin du lac Tchad, a regroupé autour de la Commission du bassin du lac Tchad (CBLT), de la Commission de l’Union Africaine (CUA) et du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) quelque 350 participants, dont les gouverneurs des huit régions du bassin du lac Tchad affectées par la crise, les institutions multilatérales et bilatérales, les donateurs, les organisations de la société civile, les chefs traditionnels et religieux et les médias, afin d’explorer, ensemble, les meilleures opportunités de promotion de la paix et du renforcement de la collaboration régionale. Ceci, dans un contexte caractérisé par une dynamique de conflits et de défis émergents qui ont entraîné des déplacements massifs de populations, des dommages au tissu social, des services publics interrompus et des capacités institutionnelles affaiblies dans les pays affectés, notamment au Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad. Il s’agit notamment d’affiner leur compréhension des dynamiques sécuritaires en cours dans la région et les implications des efforts pour parachever le rétablissement de l’autorité de l’État ; de faire l’état de mise en œuvre de la Stratégie régionale de stabilisation (SRS) au cours des cinq dernières années et de proposer des priorités stratégiques clés pour la prochaine phase ; d’identifier les voies et moyens en vue de la réintégration communautaire et de la justice transitionnelle dans la région ; d’examiner le rôle et l’implication des groupes d’autodéfense et des acteurs sécuritaires non étatiques affiliés aux Gouvernements dans la région du lac Tchad ; de trouver des moyens d’intensifier et de créer des partenariats pour mettre en place des solutions à la situation des personnes déplacées forcées (refugiés et personnes déplacées internes) ; de fournir des options de sécurité climatique et de gestion des ressources naturelles dans le bassin du lac Tchad ; d’examiner les dynamiques des conflits agriculteurs-éleveurs et leurs implications sur la résilience communautaire et la paix durable dans la région du lac Tchad, etc.
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Lake Chad Basin Governors' Forum
Under the theme "New opportunities for peace in a changing security context", the Lake Chad Governors' Forum, essential for promoting peace and development in the Lake Chad Basin, brought together the Lake Chad Basin Commission (LCBC), the African Union Commission (AUC) and the United Nations Development Programme (UNDP), the African Union Commission (AUC) and the United Nations Development Programme (UNDP) some 350 participants, including governors from the eight regions of the Lake Chad Basin affected by the crisis, multilateral and bilateral institutions, donors, civil society organizations, traditional and religious leaders and the media, to explore together the best opportunities for promoting peace and strengthening regional collaboration. This, in a context characterized by a dynamic of conflicts and emerging challenges that have led to massive population displacements, damage to the social fabric, disrupted public services and weakened institutional capacities in affected countries, notably Cameroon, Niger, Nigeria and Chad. These include refining their understanding of the security dynamics underway in the region and the implications of efforts to complete the restoration of state authority; reviewing the implementation of the Regional Stabilization Strategy (RSS) over the past five years and proposing key strategic priorities for the next phase; identifying ways and means for community reintegration and transitional justice in the region; examine the role and involvement of vigilante groups and government-affiliated non-state security actors in the Lake Chad region; find ways to scale up and build partnerships to implement solutions to the situation of forcibly displaced people (refugees and internally displaced persons); provide options for climate security and natural resource management in the Lake Chad basin; examine the dynamics of farmer-herder conflicts and their implications for community resilience and sustainable peace in the Lake Chad region, etc.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission de veille de l'actualité du pluralisme culturel et religieux. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism as part of its mission of watch of cultural and religious pluralism news. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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