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Une mère et ses deux fillettes de 6 et 3 ans ont été incarcérées à la prison centrale de Yaoundé il y a quelques jours. L’affaire provoque un grand émoi dans l’opinion, en raison notamment de l’âge des enfants. Selon des sources, les infortunées auraient été placées dans une structure sociale de la place par la Déléguée départementale des Affaires sociales du Mfoundi. La Presbyterian Church in Cameroun (PCC) a décidé d’octroyer une récompense à titre posthume à Ni John Fru Ndi, leader de l’opposition décédé en juin dernier. Le Peace Office de la PCC a voulu souligner l’œuvre de l’homme politique en faveur de la promotion de la non-violence durant sa carrière politique. Les notaires africains se sont penchés sur le problème des différends successoraux, dans le cadre d’un colloque de trois jours tenu à Yaoundé du 25 au 27 octobre derniers. Le constat est sans équivoque : outre le non-respect des mécanismes légaux de succession, l’adéquation entre les coutumes et le droit moderne est un problème épineux. D’où les recommandations adressées aux pouvoirs publics, visant à proposer des mesures correctives. A mother and her two young daughters aged 6 and 3 were incarcerated in Yaoundé Central Prison a few days ago. The case is causing a stir in public opinion, particularly because of the age of the children. According to sources, the unfortunate girls were placed in a local social structure by the Mfoundi Departmental Delegate for Social Affairs. The Presbyterian Church in Cameroon (PCC) has decided to award a posthumous prize to Ni John Fru Ndi, the opposition leader who died last June. The Peace Office of the PCC wanted to highlight the work of the politician in promoting non-violence during his political career. African notaries examined the problem of inheritance disputes at a three-day colloquium held in Yaoundé from 25 to 27 October. The findings were unequivocal: in addition to the failure to comply with the legal mechanisms of succession, the match between custom and modern law is a thorny problem. Hence the recommendations addressed to the public authorities, aimed at proposing corrective measures.
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Info Phare - Source médiatique
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Crise de succession à Bagam
Depuis le 23 octobre dernier, sur décision du gouverneur de la région de l’Ouest, Augustin Awa Fonka, celui qui revendique le trône de la chefferie Bagam, Mathurin Nzossie Moueyebe, est incarcéré à la prison centrale de Bafoussam. Dans l’arrêté, il est fait mention d’une « garde à vue administrative de quinze jours renouvelables » pour « trouble à l’ordre public, incitation à la rébellion et usurpation de titre ». La nouvelle a provoqué une manifestation durant laquelle des femmes se sont mises nues (acte de malédiction), brandissant « l’arbre de la paix » et réclamant la libération et la restauration de celui qu’ils considèrent comme leur autorité légitime. Le décès en 2020 du 14e roi de Bagam, S.M. Jean Marie Simo Nzossie Tenkeu, a provoqué une crise de succession qui agite la contrée depuis plus de trois ans. En effet, le défunt n’aurait pas laissé de testament écrit, mais l’aurait communiqué à certains de ses notables, comme d’usage. Cependant, trois personnes ont successivement revendiqué le titre, à la faveur du bras de fer entre factions de Kingmakers. L’affaire ayant été portée devant le ministre de l’Administration territoriale, Dieudonné Tendop Nzossie a été désigné comme autorité légitime. Cette décision, vécue comme une transgression des procédures coutumière a conduit à une contestation ayant abouti à la désignation d’une autre personne, Mathurin Nzossie Moueyebe, envenimant la crise. L’affaire fait grand bruit et selon de nombreux experts, illustre une tendance marquée des autorités publiques à s’immiscer dans les mécanismes coutumiers de succession, se substituant de fait aux communautés et les dépossédant de leurs prérogatives séculaires.
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Succession crisis in Bagam
Mathurin Nzossie Moueyebe, who claims the Bagam chieftaincy throne, has been held in Bafoussam central prison since October 23, by order of the Governor of the West region, Augustin Awa Fonka. The order refers to "administrative custody for fifteen renewable days" for "disturbing the peace, inciting rebellion and usurpation of title". The news provoked a demonstration during which women stripped naked (an act of cursing), brandishing the "tree of peace" and demanding the release and restoration of the man they consider to be their legitimate authority. The death in 2020 of the 14th King of Bagam, H.M. Jean Marie Simo Nzossie Tenkeu, triggered a succession crisis that has agitated the region for more than three years. The deceased is said not to have left a written will, but to have communicated it to some of his notables, as is customary. However, three people successively claimed the title, as a result of the tug-of-war between Kingmaker factions. When the matter was referred to the Minister of Territorial Administration, Dieudonné Tendop Nzossie was designated as the legitimate authority. This decision, seen as a transgression of customary procedures, led to a dispute which resulted in the appointment of another person, Mathurin Nzossie Moueyebe, further exacerbating the crisis. The case has caused quite a stir and, according to many experts, illustrates a marked tendency for the public authorities to interfere in customary inheritance mechanisms, effectively taking the place of communities and dispossessing them of their age-old prerogatives.
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Source médiatique - Media Source
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Les notaires africains se penchent sur les conflits successoraux
Yaoundé a abrité le 32e congrès des notaires d’Afrique qui s’est tenu à Yaoundé du 25 au 27 octobre derniers. Les différends successoraux occupent une place prépondérante dans les tribunaux. Ils sont à la source de ruptures familiales et l’actualité est régulièrement alimentée des sagas interminables de richissimes familles (André Sohaing, Victor Fotso, Paul Soppo Priso), une fois le chef de famille décédé. Sous le thème « Droits des successions et émergence de l’Afrique : prévention et règlement des différends successoraux », la présidente de la Chambre nationale des notaires du Cameroun fait le constat d’une recrudescence de ces affaires devant les tribunaux. Si le non-respect des mécanismes de succession en est la cause principale, la question de l’inadéquation des coutumes et des textes légaux est considérée comme essentielle. Au terme de ces trois jours de réflexions, treize recommandations ont été formulées à destination des pouvoirs publics. Entre autres, l’informatisation de l’état civil, la création d’une base de données de testament, l’effectivité des poursuites pour faux en écriture publique en matière d’état civil, etc. À terme, la prééminence du droit coutumier dans la succession est envisagée, ainsi que le recours aux modes alternatifs de règlements en matière de conflits successoraux.
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African notaries discuss inheritance disputes
Yaoundé was the venue for the 32nd congress of African notaries, held from 25 to 27 October. Disputes over inheritance occupy a prominent place in the courts. They are the source of family break-ups, and the news is regularly full of the endless sagas of wealthy families (André Sohaing, Victor Fotso, Paul Soppo Priso), once the head of the family has died. Under the theme of "Inheritance rights and the emergence of Africa: prevention and settlement of inheritance disputes", the President of the National Chamber of Notaries of Cameroon noted a resurgence of these cases before the courts. While non-compliance with inheritance mechanisms is the main cause, the issue of the inadequacy of customs and legal texts is considered essential.
At the end of the three days of discussions, 13 recommendations were made to the public authorities. These included the computerisation of civil status, the creation of a will database, effective prosecution for forgery of civil status documents, etc. Ultimately, the pre-eminence of customary law in inheritance is envisaged, as well as recourse to alternative methods of settling inheritance disputes.
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Mère et enfants incarcérés à la prison de Kondengui
L’histoire d’une jeune veuve incarcérée à la prison de Kondengui défraie la chronique depuis plusieurs jours, rendue publique par le lanceur d’alertes David Eboutou. Djanabou, 28 ans, vendeuse d’arachides grillées, est accusée de vol de téléphone par une dame. Les détails de l’affaire ne sont pas connus. Présentée au Procureur le 20 octobre dernier, elle devait payer une caution de 100 000 FCFA ou présenter des garants pour comparaître libre. Incapable de satisfaire ces conditions, elle a été déférée à la prison centrale de Yaoundé avec ses deux fillettes âgées de 6 et 3 ans. Alors que la nouvelle prend une tournure scandaleuse, la Déléguée départementale des Affaires sociales du Mfoundi a, selon des sources, placé la mère et ses deux enfants dans une « structure sociale de la place ».
Construite en 1968 pour accueillir 1 000 personnes, la prison centrale de Kondengui compte environ 4 000 détenus. Les conditions de détention y sont précaires. Elle comprend un quartier de femmes ainsi qu’un quartier réservé aux mineurs. C’est la première fois que les informations font état de la détention de si jeunes enfants.
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Mother and children incarcerated in Kondengui prison
The story of a young widow incarcerated in Kondengui prison has been making the headlines for several days now, having been made public by whistleblower David Eboutou. Djanabou, a 28-year-old seller of roasted peanuts, has been accused of telephone theft by a woman. Details of the case are not known. Presented to the Public Prosecutor on October 20, she was required to pay bail of 100,000 FCFA or produce guarantors in order to appear free. Unable to meet these conditions, she was transferred to the Yaoundé central prison with her two daughters aged 6 and 3. As the news took a scandalous turn, the Mfoundi Divisional Delegate for Social Affairs, according to sources, placed the mother and her two children in a "local social structure". Built in 1968 to accommodate 1,000 people, the Kondengui central prison holds around 4,000 inmates. Conditions of detention are precarious. It includes a women's section and a section reserved for minors. This is the first time there have been reports of such young children being detained.
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Source institutionnelle - Institutional Source
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Programme de réarmement moral
Le 27 octobre dernier, le ministre de la Jeunesse, Mounouna Foutsou, a inauguré un centre opérationnel de référence du programme national d’éducation civique par le réarmement moral (REAMORCE) d’une capacité de 200 places. La cérémonie d’inauguration a été couplée à la signature d’une convention avec l’École pratique d’agriculture de Binguela, l’Académie professionnelle Top Chef et la chefferie de groupement Bene d’où viendront les jeunes du centre. « C’est un instrument pédagogique d’éducation civique, morale et entrepreneuriale adapté aux besoins actuels de toutes les couches de la population ayant pour objectif de promouvoir la paix, la cohésion sociale et le vivre-ensemble », a déclaré le ministre dans son discours.
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Moral rearmament programme
On October 27, the Minister for Youth, Mounouna Foutsou, inaugurated a 200-seat operational reference centre for the national programme of civic education through moral rearmament (REAMORCE). The inauguration ceremony was accompanied by the signing of an agreement with the Ecole Pratique d'Agriculture de Binguela, the Académie Professionnelle Top Chef and the chiefdom of the Groupement Bene, from which the centre's young people will come. "It is an educational tool for civic, moral and entrepreneurial education adapted to the current needs of all sections of the population, with the aim of promoting peace, social cohesion and living together", said the minister in his speech.
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Indemnisations à problème à Selbé-Darang
En juin dernier, les autorités publiques annonçaient leur intention de détruire les constructions anarchiques aux alentours de la plateforme aéroportuaire de Ngaoundéré (capitale régionale de l’Adamaoua), précisément au lieu-dit Selbé-Darang. Le site a été classé par décret présidentiel daté du 2 juillet 2022 au domaine artificiel public de l’État. Les familles établies sur le site ont de ce fait été sommées de quitter le site. Celles présentes avant 2021, seulement 259 familles sur les milliers d’habitants, recevront une indemnisation. La première phase de distribution des chèques octroyés par l’Autorité aéronautique a été effectuée du 16 au 18 octobre derniers en présence du préfet du département de la Vina. En tout, 140 millions FCFA ont été répartis entre 159 personnes au titre de la destruction de biens et de perte de droits fonciers. Seulement, de nombreux habitants estiment avoir été « oubliés » sur la liste des personnes à indemniser. Ces résidents dénoncent des manipulations dans la délimitation du site et le recensement : « Comment peut-on expliquer le fait qu’une seule personne sur cette liste représente à la fois dix autres personnes avec un même numéro de Carte nationale d’identité ? » questionne Yerima Abba, un habitant lésé. Réunis en collectifs, ces résidents ont déposé un recours gracieux auprès du Premier ministre ainsi qu’un sursis à exécution près le tribunal administratif de Ngaoundéré.
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Problematic compensation at Selbé-Darang
Last June, the public authorities announced their intention to demolish unauthorised buildings in the vicinity of the Ngaoundéré airport (the regional capital of Adamaoua), at a place known as Selbé-Darang. The site was classified by presidential decree on July 2, 2022 as part of the State's artificial public domain. Families living on the site have been ordered to leave. Those present before 2021, just 259 families out of the thousands living there, will receive compensation. The first phase of distribution of the cheques awarded by the Aviation Authority took place from 16 to 18 October in the presence of the Senior Divisional Officer of the Vina Division. A total of 140 million CFA francs was distributed to 159 people for the destruction of property and loss of land rights. However, many residents believe they were "forgotten" on the list of people to be compensated. These residents are denouncing manipulations in the demarcation of the site and the census: "How can we explain the fact that a single person on this list represents ten other people with the same national identity card number?" asks Yerima Abba, an aggrieved resident. The residents have formed a collective and lodged an appeal with the Prime Minister, as well as a stay of execution with the Ngaoundéré administrative court.
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Source religieuse - Religious Source
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Clôture de la 27e semaine de la réformation
Pour la clôture de la 27e semaine de la réformation organisée par le Conseil des Églises protestantes du Cameroun (CEPCA) qui s’étendait du 22 au 29 octobre, le président de la République était représenté par son ministre de l’Administration territoriale, également chargé des cultes, Paul Atanga Nji, accompagné par le gouverneur de la région du Centre, Naseri Paul Bea. Sous le thème « Vivre sous le plan de Dieu pour l’unité et la paix au Cameroun », la célébration a été marquée par des résolutions reconnaissant la « la souveraineté de l'État » et promettant l’engagement des Églises protestantes pour la promotion de la « tolérance, de la préservation de l'unité nationale, et le respect des institutions de la République, gage du développement de la nation et d'atteintes des objectifs de développement du Cameroun à terme ». Créée en 1941, la Fédération des Églises et Missions évangéliques du Cameroun (FEMEC), devenue en 2005, Conseil des Églises protestantes du Cameroun (CEPCA) compte onze membres : la Cameroon Baptist Convention (CBC), l’Église Anglicane (EA), l’Église Évangélique du Cameroun (EEC), l’Église Évangélique Luthérienne au Cameroun (EELC), l’Église Fraternelle Luthérienne du Cameroun (EFLC), l’Église Presbytérienne Camerounaise (EPC), l’Église Protestante Africaine (EPA), la Native Baptist Church (NBC/EBC), la Presbyterian Church in Cameroon (PCC), l’Union des Églises Baptistes du Cameroun (UEBC) et l’Union des Églises Évangéliques au Cameroun (UEEC).
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Closing of the 27th Reformation Week
For the closing of the 27th Reformation Week organised by the Council of Protestant Churches of Cameroon (CEPCA), which ran from 22 to 29 October, the President of the Republic was represented by his Minister of Territorial Administration, also in charge of Religious Affairs, Paul Atanga Nji, accompanied by the Governor of the Centre Region, Naseri Paul Bea. Under the theme "Living under God's plan for unity and peace in Cameroon", the celebration was marked by resolutions recognising the "sovereignty of the State" and pledging the commitment of the Protestant Churches to promoting "tolerance, the preservation of national unity, and respect for the institutions of the Republic, the guarantee of the nation's development and the attainment of Cameroon's development objectives in the long term". Created in 1941, the Federation of Evangelical Churches and Missions of Cameroon (FEMEC), which became the Council of Protestant Churches of Cameroon (CEPCA) in 2005, has eleven members: the Cameroon Baptist Convention (CBC), the Anglican Church (EA), the Evangelical Church of Cameroon (EEC), the Evangelical Lutheran Church in Cameroon (EELC), the Lutheran Fraternal Church of Cameroon (EFLC), the Cameroon Presbyterian Church (EPC), Église Protestante Africaine (EPA), Native Baptist Church (NBC/EBC), Presbyterian Church in Cameroon (PCC), Union des Églises Baptistes du Cameroun (UEBC) and Union des Églises Evangéliques au Cameroun (UEEC).
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La Presbyterian Church in Cameroon honore Fru Ndi à titre posthume
Décédé le 12 juin dernier à Yaoundé des suites d'une maladie, le leader historique de l’opposition a été enterré le 27 juillet suivant dans son village natal à Baba II, près de Bamenda (Nord-Ouest). Il avait alors été élevé au rang de Grand cordon du mérite camerounais (le plus élevé dans l’ordre du mérite camerounais) à titre posthume par le président Paul Biya Quatre mois plus tard, le Peace Office de la Presbyterian Church in Cameroon (PCC) a également décidé d’honorer à titre posthume l’homme politique pour la promotion de la non-violence durant sa carrière politique. Le prix a été remis par le modérateur de la PCC, rev. Fonki Samuel Forba, à un membre de la famille, Tembei Cho Ndi. Ce dernier a annoncé le prochain lancement de la Fru Ndi Memorial Foundation, dont la mission sera de célébrer son héritage et ses efforts inlassables en tant que promoteur des idéaux de la non-violence au Cameroun.
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The Presbyterian Church in Cameroon honours Fru Ndi posthumously
The historic opposition leader died on June 12 in Yaoundé after suffering from illness, and was buried on July 27 in his native village of Baba II, near Bamenda (North-West). At the time, he had been posthumously elevated to the rank of Grand Cordon of Cameroonian Merit by President Paul Biya, the highest in the Cameroonian Order of Merit. Four months later, the Peace Office of the Presbyterian Church in Cameroon (PCC) also decided to honour the politician posthumously for his promotion of non-violence during his political career. The award was presented by the moderator of the PCC, Rev Fonki Samuel Forba, to family member Tembei Cho Ndi. The latter announced the forthcoming launch of the Fru Ndi Memorial Foundation, whose mission will be to celebrate his legacy and tireless efforts as a promoter of the ideals of non-violence in Cameroon.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission de veille de l'actualité du pluralisme culturel et religieux. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism as part of its mission of watch of cultural and religious pluralism news. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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