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Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a de nouveau pris la parole lors d’une visite à Lyon afin de défendre son bilan en matière de gestion de l’immigration en France. Il a ainsi affirmé que quelque 3 000 « étrangers délinquants » auraient été expulsés en deux ans du territoire national, ce qui représente selon lui « une augmentation sans précédent ». Le ministre en a profité pour évoquer de nouveau son souhait de procéder à des « changements législatifs » sur le sujet à la rentrée pour une mise en vigueur dès janvier 2023. L’imam Hassan Iquioussen a fait l’objet d’un arrêté ministériel d’expulsion (AME) jeudi dernier. Le prédicateur est connu des autorités pour son « discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République française » selon le texte de l’AME. Il fait aussi partie des figures historiques des Frères musulmans en France. L’imam est aussi particulièrement connu pour les propos antisémites qu’il tient régulièrement depuis près de 20 ans. Interior Minister Gérald Darmanin spoke again during a visit to Lyon to defend his record on immigration management in France. He said that some 3,000 "delinquent foreigners" had been expelled from the country in two years, which he said was "an unprecedented increase. The minister took the opportunity to mention again his wish to make "legislative changes" on the subject in the autumn for implementation in January 2023. Imam Hassan Iquioussen was the subject of a ministerial expulsion order (AME) last Thursday. The preacher is known to the authorities for his "proselytizing speech peppered with words inciting hatred and discrimination and carrying a vision of Islam contrary to the values of the French Republic" according to the text of the AME. He is also one of the historical figures of the Muslim Brotherhood in France. The imam is also particularly known for the anti-Semitic remarks he has been making regularly for nearly 20 years.
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L'info phare - source médiatique
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Gérald Darmanin défend son bilan à Beauvau, affirmant que 3 000 « étrangers délinquants » ont été expulsés en deux ans
En visite à Lyon, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a défendu son bilan en matière d’expulsion d’étrangers délinquants. Selon le ministre, quelque 3 000 « étrangers délinquants » auraient été expulsés en deux ans du territoire français, il évoque ainsi « une augmentation sans précédent ». Il a profité de l’occasion pour affirmer de nouveau sa volonté de procéder à des « changements législatifs » à la rentrée. Il souhaite notamment qu’à partir de janvier, dans le cadre d’une interpellation d’un étranger en situation irrégulière par un policier, ce dernier puisse le placer en centre de rétention administrative (CRA) pendant trois mois avant de « trouver le moyen de l’expulser dans son pays ».
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Gérald Darmanin defends his record at Beauvau, saying that 3,000 "delinquent foreigners" have been deported in two years
On a visit to Lyon, the Minister of the Interior, Gérald Darmanin, defended his record on the expulsion of foreign offenders. According to the minister, some 3,000 "delinquent foreigners" have been expelled from French territory in two years, and he spoke of "an unprecedented increase". He took the opportunity to reaffirm his willingness to make "legislative changes" in the fall. In particular, from January onwards, if a police officer stops an illegal immigrant, he or she will be able to place him or her in an administrative detention center (CRA) for three months before "finding a way to deport him or her to his or her country.
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Fondamentalisme : l’imam Hassan Iquioussen appelé à quitter le territoire français
L’imam Hassan Iquioussen, figure historique des Frères musulmans en France, fait l’objet d’un arrêté ministériel d’expulsion (AME) depuis jeudi. Cet imam a régulièrement été mis en cause pour des propos antisémites, radicaux ou rétrogrades. Sur Twitter, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a affirmé que l’imam « sera expulsé du territoire français ». Le mis en cause a des arguments pour contester cette décision : père de cinq enfants français, de quinze petits-enfants et peu d’attaches au Maroc. Les autorités reprochent au prédicateur un « discours prosélyte émaillé de propos incitant à la haine et à la discrimination et porteur d'une vision de l'islam contraire aux valeurs de la République française » selon le texte de l’AME.
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Fundamentalism: Imam Hassan Iquioussen called to leave French territory
Imam Hassan Iquioussen, a historical figure of the Muslim Brotherhood in France, is the subject of a ministerial expulsion order (AME) since Thursday. This imam has regularly been questioned for anti-Semitic, radical or retrograde remarks. On Twitter, the Minister of the Interior, Gerald Darmanin, said that the imam "will be expelled from French territory. The respondent has arguments to contest this decision: father of five French children, fifteen grandchildren and few ties to Morocco. The authorities reproach the preacher for a "proselytizing speech peppered with remarks inciting hatred and discrimination and carrying a vision of Islam contrary to the values of the French Republic" according to the text of the AME.
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Saint-Étienne-du-Rouvray : six ans après, un discret hommage au père Hamel
Une marche en l’honneur du père Jacques Hamel, assassiné en 2016 par deux djihadistes, s’est déroulée mardi 26 juillet, suivi d’une messe au sein même de l’église où s’est déroulé le drame. Ce sobre hommage a tout de même réuni une centaine de personnes, responsables religieux, élus et anonymes. Les deux jeunes assassins de 19 ans, Adel Kermiche et Abdel-Malik Petitjean, qui se réclamaient de Daech, avaient été tués par la police à leur sortie de l’église. La justice a condamné trois de leurs proches en mars 2022 pour « association de malfaiteurs terroriste » à des peines de huit à treize ans de prison.
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Saint-Étienne-du-Rouvray: six years later, a discreet tribute to Father Hamel
A march in honor of Father Jacques Hamel, murdered in 2016 by two jihadists, took place on Tuesday, July 26, followed by a mass in the church where the tragedy took place. This sober tribute nevertheless brought together about a hundred people, religious leaders, elected officials and anonymous people. The two young murderers, Adel Kermiche and Abdel-Malik Petitjean, who claimed to be members of Daech, were killed by the police as they left the church. The courts sentenced three of their relatives in March 2022 for "terrorist conspiracy" to sentences of eight to 13 years in prison.
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À Grenoble, nouvel imbroglio autour du burkini
Répondant à un appel de l'association Alliance citoyenne – à l'origine des revendications sur le port du burkini dans les piscines municipales – un groupe de six femmes a bravé les réglementations en matière de tenue de bain dans la piscine municipale Jean Bron à Grenoble. Deux d'entre elles se voient refuser l'accès, leur tenue de bain, couvrante et ample, étant jugée non conforme au règlement. Quatre autres ont été autorisées : une ne portant pas de haut de maillot de bain (étant donc « topless ») et les trois autres portant des tenues couvrant bras et jambes, mais près du corps. Un mois après la polémique de l’autorisation du port du burkini par la mairie de Grenoble, le débat est ainsi relancé. Malgré les critiques, la mairie de Grenoble a assuré dans un communiqué qu’elle respectait la décision du tribunal administratif qui ne portait que sur un point particulier : le port des tenues « non près du corps ». Cette décision du tribunal avait par ailleurs été confirmée par le Conseil d’État.
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In Grenoble, new imbroglio around the burkini
Responding to a call from the association Alliance Citoyenne - the originator of the claims on the wearing of the burkini in municipal swimming pools - a group of six women defied the regulations on bathing attire in the municipal pool Jean Bron in Grenoble. Two of them were refused access, their covering and loose-fitting swimsuits being judged not to comply with the regulations. Four others were authorized: one not wearing a swimsuit top (being "topless") and the other three wearing outfits covering arms and legs, but close to the body. One month after the controversy of the authorization of the wearing of the burkini by the city hall of Grenoble, the debate is thus relaunched. Despite the criticisms, the town hall of Grenoble assured in a communiqué that it respected the decision of the administrative court which related only to a particular point: the port of the dresses "not near the body". This decision of the court was also confirmed by the Council of State.
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Violences sexuelles : une lettre ouverte dénonce les agissements de « rabbins prédateurs »
Cinq personnalités de confession juive ont publié, mercredi 20 juillet, une lettre ouverte intitulée « Quand la communauté juive est la proie de rabbins prédateurs. Abus sexuels sous silence ? ». Elles demandent en son sein la création d’une instance de contrôle, de recours et d’accueil des victimes juives, afin de prévenir les scandales futurs. En effet, de nombreux rabbins auraient déjà fait l’objet d’accusations pour avoir eu des comportements inappropriés avec des fidèles. Les services du grand rabbin de France, Haïm Korsia, interrogés par le journal La Croix, ont affirmé sa mobilisation sur le sujet. Ils ont aussi évoqué la mise en place d’une commission consultative déontologique composée de rabbins à la retraite, de juristes, de psychologues et de médecins, il y a un an, pour auditionner les personnes victimes et les mis en cause.
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Sexual violence: an open letter denounces the actions of "predatory rabbis"
Five personalities of the Jewish faith published, on Wednesday 20 July, an open letter entitled "When the Jewish community is the prey of predatory rabbis. Sexual abuse under silence? They call for the creation of a body to monitor, appeal and welcome Jewish victims, in order to prevent future scandals. Indeed, many rabbis have already been accused of having behaved inappropriately with their congregations. The services of the Chief Rabbi of France, Haïm Korsia, interviewed by the newspaper La Croix, affirmed his mobilization on the subject. They also mentioned the setting up of a deontological advisory commission composed of retired rabbis, lawyers, psychologists and doctors, a year ago, to hear the victims and the accused.
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Sur la Côte d’Azur, les plages privées à l’épreuve des tests de discrimination raciale
L’association SOS-Racisme a passé au crible des plages privées de la station balnéaire de Juan-les-Pins afin d’y détecter d’éventuelles discriminations liées à l’origine. À travers des opérations tests, nommées « testing » - une méthode utilisée par SOS-Racisme depuis la fin des années 1990 -, les bénévoles vont tenter de débusquer des discriminations à l’entrée des plages privées. L’année dernière, les plages privées niçoises ont fait l’objet de la même opération, sans que l’association y détecte des cas de discrimination. Le jour où les journalistes du Monde étaient présents, aucun cas de discrimination n’est relevé dans la station balnéaire. Mais les bénévoles reçoivent des nouvelles d’autres groupes de bénévoles à Marseille et Perpignan qui ont bien relevé des cas de discriminations.
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On the French Riviera, private beaches tested for racial discrimination
The association SOS-Racisme has screened private beaches in the seaside resort of Juan-les-Pins to detect possible discrimination linked to origin. Through test operations, called "testing" - a method used by SOS-Racisme since the end of the 1990s -, volunteers will try to detect discrimination at the entrance of private beaches. Last year, the same operation was carried out on private beaches in Nice, without the association detecting any cases of discrimination. The day Le Monde's journalists were present, no case of discrimination was found in the seaside resort. But the volunteers received news from other groups of volunteers in Marseille and Perpignan who had indeed detected cases of discrimination.
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« Je me sens béguine jusqu’au bout des doigts » : dans le quotidien de ces hommes et ces femmes qui adoptent un mode de vie inspiré des béguinages du Moyen Age
Le village de Saint-Martin-du-Lac en Saône-et-Loire abrite une communauté béguine de sept membres permanents : deux religieuses ayant fait leurs vœux chez les clarisses, et quatre laïcs, dont un couple marié. Tous disposent d’un logement individuel et se retrouvent tous les jours pour les temps liturgiques et de méditation. Selon ses membres, tout l’intérêt des béguinages est la dimension spirituelle. Les deux principaux cofondateurs, Thérèse Lemay et le père Maurice Pritzy, un prêtre issu de la congrégation du Saint-Esprit, mort en 2021, ont créé ce lieu afin de proposer une autre Église plus ouverte et qui regrouperait tout le monde, clercs, religieux ou laïcs, femmes et hommes.
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"I feel like a beguine right down to my fingertips": into the daily lives of these men and women who adopt a lifestyle inspired by the beguinages of the Middle Ages
The village of Saint-Martin-du-Lac in Saône-et-Loire is home to a beguine community of seven permanent members: two nuns who have taken their vows with the Poor Clares, and four lay people, including a married couple. All of them have individual housing and meet every day for liturgical and meditation times. According to its members, the whole interest of the béguinages is the spiritual dimension. The two main co-founders, Thérèse Lemay and Father Maurice Pritzy, a priest from the Congregation of the Holy Spirit, who died in 2021, created this place in order to propose a different, more open Church that would bring together everyone, clerics, religious or lay people, women and men.
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Port de la soutane à Toulouse : pour les fidèles, l’habit ne fait pas le moine
Les paroissiens de la cathédrale Saint-Etienne à Toulouse sont mitigés quant au port de l’habit ecclésiastique chez les prêtres. Dans la rue, de jeunes prêtres arborent leur soutane ou s’habillent en civils, mais en arborant distinctement leur croix autour du cou. Certains fidèles y voient la volonté d’être « identifiables », voire un signe de courage alors qu’ils peuvent être la cible d’attaque. Pour d’autres, les prêtres devraient mieux s’inscrire dans leur temps, où la religion se vit plus discrètement. Un col romain devrait dès lors leur suffire.
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Wearing the cassock in Toulouse: for the faithful, the habit does not make the monk
The parishioners of the cathedral of Saint-Etienne in Toulouse have mixed feelings about the wearing of the ecclesiastical habit by priests. In the street, young priests wear their cassocks or dress as civilians, but with their crosses clearly visible around their necks. Some of the faithful see this as a way of being "identifiable" and even as a sign of courage when they may be the target of attack. For others, priests should be more in tune with the times, when religion is lived more discreetly. A Roman collar should therefore be enough for them.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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