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La bataille politique autour de la dissolution de l’Observatoire de la laïcité se poursuit même au sein du gouvernement. Cette bataille a pour toile de fond la politique d’Emmanuel Macron sur les religions, qui est passée d’un libéralisme et d’une volonté d’apaisement et de dialogue, à une fermeté sujette aux tensions depuis la seconde moitié de son mandat sous l’influence du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa. Alors que les institutions qui remplaceront l’Observatoire de la laïcité sont toujours en cours d’élaboration, le Premier ministre Jean Castex devra trancher sur la question dans les semaines à venir. À l’heure de la présentation par le gouvernement d’un projet de loi sur le renseignement et la lutte antiterroriste visant à renforcer les moyens de lutte sur le territoire, l’Union européenne vient de doter ses États membres de nouveaux moyens de lutte contre les messages, photos et vidéos en ligne « à caractère terroriste ». L’objectif est de faciliter le retrait de ces contenus à la demande des autorités de chaque État. The political battle over the dissolution of the Observatoire de laïcité continues even within the government. The backdrop to this battle is Emmanuel Macron's policy on religions, which has moved from liberalism and a desire for appeasement and dialogue to a firmness that has been prone to tension since the second half of his term under the influence of Interior Minister Gérald Darmanin and Minister Delegate for Citizenship Marlène Schiappa. While the institutions that will replace the Observatoire de laïcité are still being developed, Prime Minister Jean Castex will have to decide on the issue in the coming weeks. At a time when the government is presenting a bill on intelligence and the fight against terrorism aimed at reinforcing the means of fighting terrorism on the territory, the European Union has just provided its Member States with new means of fighting online messages, photos and videos "of a terrorist nature". The aim is to facilitate the removal of such content at the request of the authorities of each State.
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L'info phare - source médiatique
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Bataille politique sur les ruines de l’Observatoire de la laïcité
Au sein même du gouvernement, les détracteurs et défenseurs de l’Observatoire de la laïcité s’affrontent pour déterminer quelle structure va émerger de la dissolution de l’Observatoire de la laïcité et surtout composée de quelles personnalités. Les tenants d’une ligne « stricte » de la laïcité à savoir la ministre déléguée à la citoyenneté Marlène Schiappa, le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin et le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer, souhaitent la création d’un Haut conseil à la laïcité et d’une administration de la laïcité. Des noms circulent déjà pour constituer les membres de ces nouvelles institutions : Didier Leschi, ancien chef du bureau des cultes au ministère de l’Intérieur, l’ancien ministre Jean Glavany ou bien Dominique Schnapper, la présidente du Conseil des Sages de la laïcité mis en place par Jean-Michel Blanquer, toutefois ils auraient tous d’ores et déjà décliné une éventuelle nomination. Les tenants d’une ligne plus « accommodante », défenseurs de l’Observatoire de la laïcité, à savoir le ministre de la Justice Éric Dupont-Moretti ou celui des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et de nombreux soutiens de l’Observatoire défileraient actuellement dans le bureau du Premier ministre. Ce dernier a annoncé qu’il prendrait une décision dans les prochaines semaines.
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Political battle over the ruins of the Observatory of Secularism
Within the government itself, the detractors and defenders of the Observatory of Secularism are clashing to determine which structure will emerge from the dissolution of the Observatory of Secularism and, above all, composed of which personalities. The supporters of a "strict" line on secularism, namely the Minister for Citizenship Marlène Schiappa, the Minister of the Interior Gérald Darmanin and the Minister of Education Jean-Michel Blanquer, would like to see the creation of a High Council for Secularism and an administration for secularism. Names are already circulating to constitute the members of these new institutions: Didier Leschi, former head of the office of cults at the Ministry of the Interior, former minister Jean Glavany or Dominique Schnapper, president of the Conseil des Sages de laïcité set up by Jean-Michel Blanquer, however they have all already declined a possible appointment. The advocates of a more "accommodating" line, defenders of the Observatory of Secularism, namely the Minister of Justice Éric Dupont-Moretti or the Minister of Foreign Affairs Jean-Yves Le Drian and many supporters of the Observatory are reportedly currently in the Prime Minister's office. The latter has announced that he will decide in the coming weeks.
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UE : ultime feu vert au retrait dans l'heure de la propagande « terroriste » sur le Net
L’Union européenne vient de donner son ultime feu vert concernant un règlement permettant d’imposer aux plateformes le retrait en une heure des messages, photos et vidéos en ligne « à caractère terroriste » dans un délai d’une heure suivant une injection des autorités. Ce règlement serait mis en vigueur dès l’année prochaine. Les autorités habilitées à émettre ces injonctions et imposer des sanctions devront être définies par chaque État membre.
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EU: final green light to remove 'terrorist' propaganda from the Internet within the hour
The European Union has given its final green light to a regulation that would require platforms to remove "terrorist" messages, photos and videos online within one hour of an injection from the authorities. The regulation would come into force as early as next year. The authorities empowered to issue such injunctions and impose sanctions will have to be defined by each Member State.
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Projet de loi antiterroriste : "Il ne faut pas confondre la politique de lutte contre le terrorisme et la politique migratoire", martèle Jean Castex
Le projet de loi sur le renseignement et la lutte antiterroriste, présentée mercredi dernier en Conseil des ministres, vise principalement à "actualiser", voire renforcer, plusieurs dispositions de la loi sur la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme (Silt) d'octobre 2017. L’occasion pour le Premier Jean Castex de souligner les progrès de la lutte antiterroriste ces dernières années malgré l’évolution d’une menace exogène d’attaques terroristes commises par des individus de retour du théâtre irako-syrien à une menace endogène, par des individus présents sur le sol français sans liens explicites avec l’État Islamique.
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Anti-terrorism bill: "We must not confuse counter-terrorism policy with migration policy", insists Jean Castex
The draft law on intelligence and the fight against terrorism, presented last Wednesday in the Council of Ministers, aims mainly to "update", or even strengthen, several provisions of the law on internal security and the fight against terrorism (Silt) of October 2017. This was an opportunity for Prime Minister Jean Castex to underline the progress made in the fight against terrorism in recent years despite the evolution from an exogenous threat of terrorist attacks committed by individuals returning from the Iraqi-Syrian theatre to an endogenous threat, by individuals present on French soil without explicit links to the Islamic State.
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Des associations demandent à l’ONU d’enquêter sur le traitement des migrants mineurs en France
Le Comité des droits de l’enfant des Nations unies a été saisi par le Conseil français des associations pour les droits de l’Enfant (Cofrade) pour mener une enquête sur le traitement des migrants mineurs en France. Les associations dénoncent des « violations graves et systématiques » de leurs droits, notamment le déni de leur minorité pour nombre d’entre eux.
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Associations ask the UN to investigate the treatment of minor migrants in France
The United Nations Committee on the Rights of the Child has been asked by the French Council of Associations for the Rights of the Child (Cofrade) to conduct an investigation into the treatment of migrant minors in France. The associations denounce "serious and systematic violations" of their rights, particularly the denial of their minority for many of them.
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Faut-il se battre pour le concordat d'Alsace-Moselle ?
Le régime du concordat d’Alsace-Moselle, permettant à cette région de ne pas appliquer la loi 1905 sur son territoire, a été au cœur de nombreuses polémiques au cours de l’examen du projet de loi contre « le séparatisme ». Les sondages ont ajouté du trouble à la situation politique autour de ce statut, en démontrant non seulement une volonté d’abroger le concordat du fait de son coût financier et en même temps un attachement de la population à ce dernier lié au fait qu’il finance les cultes avec les fonds publics. La situation actuelle autour du Concordat, aggravée par la polémique autour du financement par la mairie de Strasbourg de la mosquée en construction sur son territoire, viendrait aussi du fait que le culte musulman n’est pas intégré actuellement parmi les cultes statutaires, et n’a donc pas d’obligation en retour envers l’État.
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Should we fight for the Alsace-Moselle concordat?
The concordat regime in Alsace-Moselle, which allows this region not to apply the 1905 law on its territory, was at the heart of many controversies during the examination of the bill against "separatism". Polls have added confusion to the political situation around this status, showing not only a desire to abolish the Concordat because of its financial cost, but also the population's attachment to it due to the fact that it finances cults with public funds. The current situation surrounding the Concordat, aggravated by the controversy surrounding the financing by the Strasbourg City Council of the mosque under construction on its territory, is also due to the fact that the Muslim faith is not currently included among the statutory faiths, and therefore has no obligation towards the State.
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Les élus « condamnent » les tags de la mosquée à Rennes
Pour la deuxième fois, les murs du centre cultuel et culturel musulman du quartier Villejean à Rennes ont été la cible de tags insultants. Les élus locaux ont dénoncé ces actes qui font référence à l’attentat de Rambouillet et à l’assassinat de Stéphanie Monfermé. Les croyants fréquentant le centre se disent inquiets et déclarent ressentir un sentiment d’insécurité à la suite de ces actes.
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Elected officials 'condemn' mosque tags in Rennes
For the second time, the walls of the Muslim cultural centre in the Villejean district of Rennes have been the target of insulting tags. Local elected officials have denounced these acts, which refer to the attack in Rambouillet and the murder of Stéphanie Monfermé. Believers attending the centre said they were worried and felt insecure as a result of these acts.
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Attentats : "Les entrepreneurs de haine ont besoin de ces crimes pour gagner en visibilité"
Harold Bernat, professeur agrégé de philosophie, analyse la peur de nommer l'islamisme chez certains à gauche, ainsi que la rhétorique identitaire d'extrême droite, qui essentialise tous les musulmans. Il appelle à « ne pas se détourner » de l’inspiration religieuse des actes terroristes « par crainte des effets que cette réponse pourrait avoir sur les musulmans en général ». En effet, pour lui, s’en détourner revient à « offrir un pont d'or aux populistes identitaires dont le seul programme politique consiste à pointer d'un doigt accusateur les non-dits de leurs adversaires politiques ». Il insiste ainsi sur la seule solution à ces yeux que sont le travail de terrain et le renseignement pour lutter contre ces actes terroristes réalisés par un individu seul armé d’un couteau.
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Attacks: "Entrepreneurs of hate need these crimes to gain visibility”
Harold Bernat, professor of philosophy, analyses the fear of naming Islamism among some on the left, as well as the identity-based rhetoric of the far right, which essentializes all Muslims. He calls for "not turning away" from the religious inspiration of terrorist acts "for fear of the effects that this response could have on Muslims in general". Indeed, for him, to turn away from it is to "offer a golden bridge to identity-based populists whose only political programme consists in pointing an accusing finger at the unspoken words of their political opponents". He thus insists on the only solution in his eyes, which are field work and intelligence to fight against these terrorist acts carried out by a single individual armed with a knife.
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Manifeste pour la laïcité
Les membres du collectif « Laïcité un point c’est tout » s’alarment de la dérive « martiale » prise par le gouvernement autour de la laïcité et déplore la volonté de supprimer l’Observatoire de la laïcité dans un texte soutenu par des élus notamment de gauche. Ils appellent à protéger la laïcité dans une atmosphère qu’ils jugent « inquiétante ».
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Manifesto for secularism
The members of the collective "Laïcité un point c'est tout" are alarmed by the "martial" drift taken by the government around secularism and deplore the desire to abolish the Observatory of Secularism in a text supported by elected officials, notably from the left. They call for the protection of secularism in an atmosphere they consider "worrying".
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« Nous sommes musulmans, nous condamnons le terrorisme. Sans hésitation, sans nuance, sans réserve »
Un collectif de 20 intellectuels musulmans condamne fermement tous les actes terroristes commis au nom de l’islam en évoquant un « drame humain » et en invoquant les versets du Coran condamnant toute forme de violence. Ils rappellent aussi que 91% des victimes du terrorisme sont des musulmans eux-mêmes et appellent à œuvrer contre le terrorisme qui ne saurait se vaincre que sur le temps long.
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"We are Muslims, we condemn terrorism. Without hesitation, without nuance, without reservation"
A group of 20 Muslim intellectuals strongly condemns all terrorist acts committed in the name of Islam, referring to a "human tragedy" and invoking the verses of the Koran condemning all forms of violence. They also recall that 91% of the victims of terrorism are Muslims themselves and call for work against terrorism, which can only be overcome over time.
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Covid-19 : « Certains exilés ont l’impression de participer à une épreuve collective » (article payant)
Le programme JRS jeunes du Service jésuite des réfugiés (JRS) a organisé un iftar (rupture du jeûne de Ramadan) en ligne pour la deuxième année consécutive. L’événement à destination des exilés relève d’une volonté de rester présent auprès de ce public malgré la pandémie. Le père Antoine Paumard, directeur de JRS, et Pauline Blain, animatrice de JRS jeunes, reviennent sur la situation que traversent actuellement les exilés en France, leur capacité de résilience et leur perception de participer à « une épreuve collective » qui a l’avantage de les inclure dans la communauté nationale. Ils soulignent que ces personnes ayant déjà affronté des dures épreuves, elles sont mieux préparées face à la pandémie.
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Covid-19: "Some exiles feel they are participating in a collective ordeal”
The JRS youth programme of the Jesuit Refugee Service (JRS) organised an online iftar (breaking the Ramadan fast) for the second consecutive year. The event, aimed at exiles, is part of a desire to remain present with this public despite the pandemic. Father Antoine Paumard, director of JRS, and Pauline Blain, JRS youth coordinator, spoke about the current situation of exiles in France, their capacity for resilience and their perception of taking part in "a collective trial" that has the advantage of including them in the national community. They point out that these people have already faced tough challenges and are better prepared for the pandemic.
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Religion : qui sont les orthodoxes en France ?
Jean-François Colosimo, historien et théologien, rappelle les origines des orthodoxes en France issus de l’immigration et de diasporas. Il faut en effet attendre en France les grandes vagues de migrations de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle pour voir l’installation de ce culte en France à la suite de l’exil de Russes, Grecs et Serbes, avant qu’à partir de 1989 une nouvelle vague d’immigration composée de Roumains, d’Ukrainiens et de nouveaux de Russes ne vienne renforcer les communautés orthodoxes de France. Jean-François Colosimo insiste également sur le rapprochement entre les cultes chrétiens aussi bien au niveau des fidèles que des responsables religieux eux-mêmes à l’image de la bonne entente régnant entre le pape François et le patriarche Bartholomée.
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Religion: who are the Orthodox in France?
Jean-François Colosimo, historian and theologian, recalls the origins of the Orthodox in France from immigration and diasporas. Indeed, it was not until the great waves of migration at the end of the 19th century and the beginning of the 20th century that this cult was established in France following the exile of Russians, Greeks and Serbs, before a new wave of immigration from 1989 onwards, made up of Romanians, Ukrainians and new Russians, strengthened the Orthodox communities in France. Jean-François Colosimo also insists on the rapprochement between the Christian cults, both at the level of the faithful and of the religious leaders themselves, in the image of the good understanding that reigns between Pope François and Patriarch Bartholomew.
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Olivier Roy : « Ce n’est pas la lecture du Coran qui pousse à la radicalité »
Olivier Roy, politologue, revient sur les grandes fractures qui divisent la France à propos du radicalisme religieux et appelle à analyser la radicalisation dans son ensemble du champ religieux au social. Pour lui, le climat actuel est largement le fait d’un débat politique qui oppose la droite identitaire à « un vide sidéral », puisque pour lui il n’y a plus de gauche. De son point de vue, le retournement actuel de la politique macroniste sur le sujet, d’un libéralisme à une position proche de l’extrême droite, relève d’un opportunisme politique lié à la pression que les futures élections présidentielles exercent sur le gouvernement. Selon son analyse, l’échec des politiques de lutte contre la radicalisation viennent du fait que les politiques ne prennent pas en compte l’ensemble du phénomène et le réduisent à : « le salafisme mène au radicalisme ». Pour lui, ce n’est pas la lecture du Coran qui pousse à l’acte, mais le récit héroïque qui entraîne les jeunes dans cette dérive. Enfin, il revient sur la volonté d’Emmanuel Macron de développer en France l’islamologie et l’étude de la langue arable qu’il estime inutile puisqu’il s’agit simplement de développer la sécularisation de l’islam. Pour Olivier Roy,c’est la religion qu’il convient d’étudier et d’apprendre à enseigner pour lutter contre le radicalisme.
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Olivier Roy: "It is not the reading of the Koran that leads to radicalism”
Olivier Roy, a political scientist, looks back at the major divides in France concerning religious radicalism and calls for an analysis of radicalisation as a whole, from the religious to the social field. For him, the current climate is largely the result of a political debate that pits the identitarian right against "a sidereal void", since for him there is no longer a left. In his view, the current reversal of Macron's policy on the subject, from liberalism to a position close to the extreme right, is a matter of political opportunism linked to the pressure that the upcoming presidential elections are putting on the government. According to his analysis, the failure of anti-radicalisation policies stems from the fact that policies do not take into account the whole phenomenon and reduce it to : "Salafism leads to radicalism". For him, it is not the reading of the Koran that leads to the act, but the heroic narrative that leads young people into this drift. Finally, he returned to Emmanuel Macron's desire to develop Islamology and the study of the Arabic language in France, which he considers useless since it is simply a matter of developing the secularisation of Islam. For Olivier Roy, it is the religion that should be studied and taught to fight against radicalism.
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Patrick Weil sans frontières
Patrick Weil, politologue, historien et directeur de recherche au CNRS, vient de publier l’ouvrage De la laïcité en France, il revient dans cet entretien sur le sens de la laïcité en France en insistant sur le fait qu’il s’agit avant tout d’une question de droit. Il dénonce le fait que la loi de 1905 qui définit la laïcité en France est largement méconnue, alors qu’elle est une loi de liberté de conscience. Il dénonce un gouvernement qui à son sens ne connaît pas le contenu de cette loi, que lui juge pourtant complète. Il insiste aussi sur la nécessité de reconnaître l’histoire de l’immigration de la France et de l’enseigner.
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Patrick Weil without borders
Patrick Weil, political scientist, historian and director of research at the CNRS, has just published the book De laïcité en France. In this interview, he discusses the meaning of secularism in France, insisting on the fact that it is above all a question of law. He denounces the fact that the 1905 law that defines secularism in France is widely ignored, even though it is a law of freedom of conscience. He denounced a government which, in his opinion, does not know the content of this law, which he considers complete. He also insisted on the need to recognise the history of immigration in France and to teach it.
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Débat sur la laïcité : Dominique Avon et Valentine Zuber (article payant)
Les historiens Dominique Avon et Valentine Zuber reviennent à l’occasion d’un débat sur la question de la représentation de la laïcité en France. Cette dernière suscite de vifs échanges depuis l’annonce même du projet de loi contre « les séparatismes ». Ainsi, ils reviennent sur l’histoire de la laïcité en France de sa conception à sa compréhension, ils décrivent la tendance française à la défiance envers les religions, et s’attardent sur les débats actuels qui entourent l’application de la laïcité.
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Debate on secularism: Dominique Avon and Valentine Zuber
Historians Dominique Avon and Valentine Zuber discuss the issue of the representation of secularism in France. The latter has been the subject of lively debate since the announcement of the bill against "separatism". They review the history of secularism in France from its conception to its understanding, describe the French tendency to distrust religions, and focus on the current debates surrounding the application of secularism.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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