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Le week-end dernier a été marqué par la juxtaposition des commémorations marquant la date anniversaire de l’assassinat de Samuel Paty et les cérémonies liées au souvenir de la mort de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961. Les commémorations liées à l’assassinat de Samuel Paty ont été l’occasion de débats dans les media autour des mesures prises par le ministère de l’Éducation nationale afin de mieux accompagner les enseignants. Les critiques dénoncent le manque de soutien du ministère aux personnels éducatifs et un sondage mené par Odoxa - Backbone Consulting pour Le Figaro révèle qu’une grande partie de la population pense que la laïcité et la sécurité n'ont pas progressé à l'école. Le grand plan de formation des agents de l’Éducation nationale à la laïcité devrait débuter le 19 octobre. Critiqué par l’extrême-droite, qui souhaiterait que la France ne s’excuse plus de la mort des manifestants algériens, le président de la République Emmanuel Macron a rendu hommage au bord de la Seine aux manifestants morts le 17 octobre 1961. Avec pour toile de fond les conflits mémoriels autour des crimes commis par la France lors de la guerre d’Algérie, le président de la République a reconnu des « crimes inexcusables pour la République », commis « sous l’autorité de Maurice Papon ». Pour la diaspora algérienne parisienne qui a manifesté ce dimanche, il s’agit d’une façon de dédouaner l’institution policière de ce « massacre ». Ces derniers réclament « la vérité » sur les crimes commis la nuit du 17 octobre 1961. La parution du rapport Sauvé sur les abus sexuels au sein de l’Église continue de susciter les réactions. Tandis que le Premier ministre Jean Castex a rencontré le Pape et évoqué avec lui ce sujet, les évêques de France ont demandé de l’aide à leurs fidèles afin de dédommager financièrement les personnes victimes de ces abus. Cette demande divise fortement la communauté catholique. Elle démontre en effet que les évêques ne reconnaissent pas encore la responsabilité de l’institution comme l’a préconisé le rapport Sauvé, et s’oriente vers une responsabilité collective à tous les catholiques. Last weekend was marked by the juxtaposition of commemorations marking the anniversary of the assassination of Samuel Paty and ceremonies linked to the memory of the death of Algerian demonstrators in Paris on 17 October 1961. The commemorations linked to the assassination of Samuel Paty were the occasion for media debates on the measures taken by the Ministry of Education to better support teachers. Critics denounce the ministry's lack of support for their educational staff and a poll conducted by Odoxa - Backbone Consulting for Le Figaro reveals that a large part of the population thinks that secularism and security have not progressed at school. The major training plan for national education staff on secularism is due to start on 19 October. Criticised by the far right who would like France to stop apologising for the death of Algerian demonstrators, the President of the Republic Emmanuel Macron paid tribute on the banks of the Seine to the demonstrators who died on 17 October 1961. Against the backdrop of memory conflicts around the crimes committed by France during the Algerian war, the President of the Republic acknowledged "inexcusable crimes for the Republic", committed "under the authority of Maurice Papon". For the Algerian diaspora in Paris who demonstrated on Sunday, this is a way of clearing the police institution of the massacre perpetrated. They demand "the truth" about the crimes committed on the night of 17 October 1961. The publication of the Sauvé report on sexual abuse within the Church continues to provoke reactions. While Prime Minister Jean Castex met with the Pope to discuss the issue, the French bishops have asked for help from their faithful to financially compensate the victims of such abuse. A request that strongly divides the Catholic community. Indeed, it shows that the bishops do not yet recognise the responsibility of the institution as recommended and demonstrated by the Sauvé report, but a collective responsibility of all Catholics.
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L'info phare - source médiatique
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Seuls 8% des Français pensent que la laïcité a progressé à l'école depuis l'assassinat de Samuel Paty
Selon une étude Odoxa - Backbone Consulting pour Le Figaro, un an après l’assassinat de Samuel Paty une majorité de Français estiment que la laïcité et la sécurité n'ont pas progressé à l'école. En effet, seuls 15% des sondés ont le sentiment que le communautarisme a régressé, 8% pensent que la laïcité s'est améliorée, quand 6% seulement ont la même opinion à propos de la sécurité des enseignants. Les sondés restent aussi inquiets quant au contexte actuel puisque 85% pensent que le risque terroriste reste élevé dans notre pays.
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Only 8% of French people think that secularism has improved in schools since the murder of Samuel Paty
According to an Odoxa - Backbone Consulting study for Le Figaro, one year after the murder of Samuel Paty, a majority of French people feel that secularism and security have not improved in schools. Indeed, only 15% of those polled feel that communitarianism has decreased, 8% think that secularism has improved, while only 6% have the same opinion about the safety of teachers. The respondents also remain worried about the current context, since 85% think that the risk of terrorism remains high in our country.
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Soixante ans après le 17 octobre 1961, à Paris, la diaspora algérienne réclame « la vérité » sur un « massacre colonial »
Plusieurs centaines de manifestants ont défilé dimanche en hommage aux « noyés » du 17 octobre 1961. Ils dénoncent notamment la déclaration du président de la République Emmanuel Macron pour qui la responsabilité en revient au préfet de police de l’époque Maurice Papon, déjà condamné pour ce crime. Les manifestants dénoncent « un crime d’État » et un « massacre impuni », ils demandent la vérité.
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Sixty years after 17 October 1961, in Paris, the Algerian diaspora demands "the truth" about a "colonial massacre"
Several hundred demonstrators marched on Sunday in tribute to the "drowned" of 17 October 1961. They denounced in particular the statement of the President of the Republic Emmanuel Macron for whom the responsibility for this massacre belongs to the police prefect of the time Maurice Papon, already convicted for this crime. The demonstrators denounced "a state crime" and an "unpunished massacre", they demanded the truth.
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Abus sexuels dans l’Église : l’appel des évêques qui divise les fidèles
Après la parution le mardi 5 octobre du rapport Sauvé sur les abus sexuels commis au sein de l’Église et qui demandait « réparation » pour les personnes victimes, l’épiscopat français a décidé de se tourner vers ses fidèles pour trouver les moyens financiers nécessaires pour verser des réparations aux victimes. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France (CEF) a déclaré : « Nous portons ensemble la responsabilité des personnes victimes. », allant vers une responsabilité commune à l’ensemble des catholiques et non vers une responsabilité de l’institution comme le demandait le rapport Sauvé. Cette déclaration divise profondément les fidèles déjà accablés par les révélations du rapport.
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Sexual abuse in the Church: the bishops' appeal divides the faithful
Following the publication on Tuesday 5 October of the Sauvé report on sexual abuse in the Church, which called for "reparation" for victims, the French episcopate has decided to turn to its faithful to find the necessary financial means to pay reparations to victims. Mgr Éric de Moulins-Beaufort, President of the French Bishops' Conference (CEF) declared that "We bear together the responsibility of the victims", moving towards a collective responsibility of all Catholics and not the responsibility of the institution as requested by the Sauvé report. A statement that deeply divides the faithful, already overwhelmed by the revelations of the report.
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La France est loin d’être « envahie », même si l’immigration progresse
Aujourd’hui, la France compte 6,8 millions d’immigrés pour 67,3 millions d’habitants, soit 10,2 % de la population (10,5 % à 12 % en intégrant les 300 000 à 600 000 illégaux), contre 7,4 % en 1975 et 5 % en 1946. L’immigration progresse certes, mais la part d’immigrés est inférieure à la moyenne des pays de l’OCDE et cette progression s’explique surtout par les mariages mixtes ou de l’immigration économique très qualifiée. La France en reste ainsi à une immigration dominée par les motifs familiaux et assez éloignée de l’image d’une immigration incontrôlée qui envahirait le pays.
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France is far from being "invaded", even if immigration is increasing
Today, France has 6.8 million immigrants for 67.3 million inhabitants, i.e. 10.2% of the population (10.5% to 12% including the 300,000 to 600,000 illegal immigrants), compared to 7.4% in 1975 and 5% in 1946. Immigration is certainly increasing, but the proportion of immigrants is lower than the average for OECD countries and this increase is mainly explained by mixed marriages or highly qualified economic immigration. Thus, immigration in France is still dominated by family reasons and is far from the image of uncontrolled immigration that would invade the country.
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Les juifs de France se fracturent sur Éric Zemmour
Me Klugman, membre du comité directeur du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) et ancien président de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), s’est ouvertement inquiété de la progression d’Éric Zemmour chez une partie des Français de confession juive, alors qu’il est porteur d’une rhétorique raciste, d’obsessions anti-arabes et anti-musulmanes. Cette fracture s’agrandirait ainsi de jour en jour parmi la communauté juive de France, et ce en dépit de l’opposition affichée par de grandes figures communautaires à l’égard du polémiste. Selon l’analyse de l’Orient XXI, cette fracture serait « la conséquence d’erreurs d’analyse sur l’islamophobie et du soutien constant à la politique israélienne ».
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French Jews fracture over Éric Zemmour
Mr. Klugman, member of the board of the Representative Council of Jewish Institutions in France (CRIF) and former president of the Union of Jewish Students in France (UEJF), openly expressed his concern about the progression of Éric Zemmour among a part of the French Jewish community, despite the fact that, according to Mr. Klugman, he is the bearer of racist rhetoric, anti-Arab and anti-Muslim obsessions. A fracture that is growing day by day among the Jewish community in France, despite the opposition of important community figures to the polemicist. According to the analysis of Orient XXI, this fracture would be "the consequence of errors of analysis on Islamophobia and the constant support to the Israeli policy".
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Terrorisme islamiste : comment expliquer le passage à l’acte ?
Le journal La Vie revient sur un sujet qui oppose les chercheurs depuis des années, à savoir les sources du radicalisme islamiste : s’agit-il d’une « islamisation de la radicalité » ou d’une « radicalisation de l’islam » ? Il existerait ainsi deux camps : ceux qui, avec Olivier Roy, soutiennent que le passage à l’acte puise sa légitimité dans les dysfonctionnements de la société, et ceux qui, avec Gilles Kepel, considèrent que la cause principale réside dans le dévoiement de la religion. Malgré les pensées développées par ces deux camps, le passage à l’acte reste un mystère. Pour Fethi Benslama, psychanalyste, apporte sa contribution au débat, en soulignant que la dimension psychologique n’est pas prise en compte dans ces recherches, ce qui empêche une meilleure prise en charge et la réinsertion des jeunes dans la société.
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Islamist terrorism: how to explain the act of terrorism?
The newspaper La Vie returns to a subject that has divided researchers for years, namely the sources of Islamist radicalism: is it an "Islamisation of radicalism" or a "radicalisation of Islam"? There are two camps: those who maintain that the passage to action draws its legitimacy from the dysfunctions of society, as suggested by Olivier Roy, and those who consider that the main cause lies in the deviation of religion, as suggested by Gilles Kepel. Despite the thoughts developed by these two camps, the act remains a mystery. For Fethi Benslama, a psychoanalyst, who adds his thoughts to the debate, it is because the psychological aspect is not taken into account in this research, thus not allowing for better care and inclusion of young people in society.
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Laïcité à l'école : ce qui a changé depuis l'assassinat de Samuel Paty
Un an après l’assassinat de Samuel Paty, le journal Les Échos se demande ce qui a changé. L’historien Iannis Roder, enseignant en collège en Seine-Saint-Denis et membre du Conseil des sages de la laïcité installé par le ministre de l'Éducation, Jean-Michel Blanquer, revient sur ce qui va être mis en place pour les enseignants parfois démunis face à la thématique de la laïcité. Le ministère de l’Éducation nationale a bâti un plan conséquent de formation des enseignants à la laïcité afin de mieux les préparer à la rencontre dans l’exercice de leurs fonctions de ces thématiques. Les formations intensives débuteront à partir du 19 octobre. Pourtant renforcé après l’attentat, le système de signalement des atteintes au principe de laïcité reste pour Iannis Roder encore trop peu utilisé du fait d’une « hiérarchie intermédiaire », c’est-à-dire les chefs d’établissements ou les inspecteurs, qui bloqueraient ou étoufferaient ces affaires. Ceci rendrait difficile un meilleur soutien des enseignants face à ces thématiques, qui resteraient ainsi isolés.
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Secularism in schools: what has changed since the murder of Samuel Paty
One year after the murder of Samuel Paty, the newspaper Les Echos asks what has changed. The historian Iannis Roder, a secondary school teacher in Seine-Saint-Denis and member of the Council of Wise Men on Secularism set up by the Minister of Education, Jean-Michel Blanquer, looks back at what is going to be put in place for teachers who are sometimes at a loss when it comes to the subject of secularism. The Ministry of Education has developed a substantial training plan for teachers on secularism in order to better prepare them to deal with these issues in the course of their duties. The intensive training will start on 19 October. Although it was strengthened after the attack, Iannis Roder believes that the system for reporting breaches of the principle of secularism is still not used enough because of an "intermediate hierarchy", i.e. school heads or inspectors, who block or stifle these cases. This would make it difficult to provide better support to teachers in dealing with these issues, who would thus find themselves still isolated.
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Laïcité à l’école : Entretien : « Les élèves ont droit à l’erreur »
Depuis 2017, les équipes Valeurs de la République travaillent dans toutes les académies pour aider le personnel scolaire à faire respecter les principes de la laïcité à l’école. Elles ont deux missions principales : répondre en premier lieu à toutes les questions ayant trait aux valeurs de la République (laïcité, racisme, antisémitisme, égalité filles-garçons…) et recueillir les signalements qui portent atteinte à ces valeurs ; et former le personnel à ces questions. Libération a interrogé trois référents Valeurs de la République sur leur travail qui cherchent à concilier les intérêts des enseignants et ceux des élèves pour améliorer le vivre-ensemble au sein des établissements.
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Secularism in schools: Interview: "Students have the right to make mistakes"
Since 2017, the values of the Republic teams have been working in all the académies to help school staff ensure that the principles of secularism are respected at school. They have two main missions: the first is to answer all questions relating to the values of the Republic (secularism, racism, anti-Semitism, equality between girls and boys, etc.) and to collect reports that undermine these values; the second is to train staff on these issues. Libération interviewed three values of the Republic referents about their work, which seeks to reconcile the interests of teachers and pupils in order to improve living together in schools.
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Rachid Benzine : « Les hommages à Samuel Paty et aux manifestants algériens ne sauraient masquer le malaise et la paralysie de nos institutions »
L’islamologue Rachid Benzine revient sur le calendrier des commémorations qui par hasard a vu la juxtaposition de deux cérémonies : l’hommage à l’enseignant Samuel Paty, assassiné dans les Yvelines le 16 octobre 2020, et les cérémonies liées au souvenir de la mort de manifestants algériens à Paris le 17 octobre 1961. Il voit dans le choix courageux d’Emmanuel Macron de commémorer sur les bords de Seine le souvenir aux Algériens tués en 1961, le respect de la vocation de la République qui est de défendre la dignité et la valeur de toute vie humaine, et de savoir reconnaître ses propres trahisons. Pourtant, il souligne les failles et limites de nos institutions, puisque l’assassinat de Samuel Paty illustrerait à son avis « le drame de l’institution scolaire de plus en plus impuissante à conduire sa mission au cœur d’une société fracturée ». Il appelle ainsi à mener un travail commun associant les pouvoirs publics, la société civile, les artistes et les familles afin de s’emparer de ces événements pour les inscrire dans le récit national. L’objectif serait ainsi de questionner la République sur ses heures les plus sombres, afin de bâtir à l’aube de ses raisonnements un avenir dynamique. Pour lui, ce travail commun permettra justement de « désamorcer les confusions et les passions que nos enseignants se retrouvent trop seuls à gérer au quotidien ».
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Rachid Benzine: "Tributes to Samuel Paty and the Algerian demonstrators cannot mask the malaise and paralysis of our institutions"
The Islamologist Rachid Benzine returns to the calendar of commemorations which by chance saw the juxtaposition of two ceremonies: the homage to the teacher Samuel Paty, assassinated in the Yvelines on 16 October 2020, and the ceremonies linked to the memory of the death of Algerian demonstrators in Paris on 17 October 1961. He sees in Emmanuel Macron's courage to commemorate on the banks of the Seine the memory of the Algerians killed in 1961, respect for the vocation of the Republic which is to defend the dignity and value of all human life, and to know how to recognise its own treacheries. However, he underlined the flaws and limits of our institutions, since for him the assassination of Samuel Paty illustrates "the tragedy of the school institution, which is increasingly powerless to carry out its mission at the heart of a fractured society". He therefore called for joint work involving public authorities, civil society, artists and families in order to take hold of these events and include them in the national narrative. The objective would be to question the Republic on its darkest hours, in order to build a dynamic future at the dawn of its reasoning. For him, this joint work will make it possible to "defuse the confusion and passions that our teachers find themselves dealing with on a daily basis".
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Enquête sur le fait religieux au travail
L’Institut Supérieur du Travail et le Conseil représentation des institutions juives de France (Crif) s’étaient déjà associés à Harris Interactive en 2018 pour interroger les dirigeants d’entreprise et les représentants du personnel sur la façon dont ils percevaient les enjeux et la réalité de l’expression du fait religieux au travail. Ils reconduisent en 2021 ce travail en l’élargissant et le complétant avec le point de vue des salariés. On retiendra de cette enquête que près des deux tiers des salariés interrogés (64%) estiment que l’expression du fait religieux au travail est un problème important pour eux. Ils sont aussi majoritairement opposés à différentes formes d’aménagement liées à la pratique religieuse sur le lieu de travail, qu’ils soient formels (72%) ou informels (70%). Toutes les pratiques ne sont pour autant pas rejetées, dès lors que la religion reste strictement cantonnée à l’espace privé : par exemple, 69% des salariés considèrent le fait qu’une personne pose un jour de congés pour raisons religieuses comme acceptable.
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Survey on religious fact at work
The Institut Supérieur du Travail and the Conseil Représentation des Institutions Juives de France (Crif) had already joined forces with Harris Interactive in 2018 to question company managers and staff representatives on how they perceived the issues and the reality of the expression of religious facts at work. In 2021, they are repeating this work, extending and completing it with the point of view of employees. The survey shows that almost two thirds of the employees questioned (64%) believe that the expression of religious beliefs at work is an important issue for them. The majority are also opposed to various forms of accommodation related to religious practice in the workplace, whether formal (72%) or informal (70%). Not all practices are rejected, however, as long as religion remains strictly confined to the private sphere: for example, 69% of employees consider it acceptable for someone to take a day off for religious reasons.
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Attentats du 13 novembre 2015 : Mohamed Loueslati : « La justice des hommes fait partie de la religion musulmane »
Mohamed Loueslati, aumônier musulman national des prisons, revient sur le sujet de l’endoctrinement religieux de certains détenus radicalisés et l’importance de sa mission après les attentats du 13 novembre 2015. Il développe sa vision de la religion musulmane, une religion de paix qui inclut et respecte la justice des hommes. Il évoque son propre travail, dans lequel il revient sur le texte du Coran en le rapportant toujours à l’époque où il a été rédigé. Pour lui, le problème majeur tient au fait que la majorité de la population carcérale souffre d’avoir quitté l’école de façon précoce et par conséquent d’un faible niveau culturel.
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Attacks of 13 November 2015: Mohamed Loueslati: "The justice of men is part of the Muslim religion"
Mohamed Loueslati, national Muslim prison chaplain, discusses the religious indoctrination of certain radicalised prisoners and the importance of his mission after the attacks of 13 November 2015. He develops his vision of the Muslim religion, a religion of peace that includes and respects human justice. He talks about his work in which he returns to the text of the Koran, always contextualising it with the time when it was written. He sees as a major problem the fact that the majority of the prison population suffers from having left school early and consequently from a low cultural level.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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