Elections européennes - Kanak - Chavouot - Hadj - Antisémitisme - Racisme et football - Populisme religieux ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
 
banniere
VEILLE PHAROS - FRANCE
21 juin 2024
 
france-3
 


Suite aux résultats des élections européennes et à la dissolution de l'Assemblée nationale, des représentants des cultes se sont exprimés et des spécialistes ont analysé les votes des différentes communautés religieuses. En Nouvelle-Calédonie, les violences continuent. Des indépendantistes et l'Église protestante de Kanaky appellent le Gouvernement à retirer la réforme sur le dégel des votes, et des acteurs religieux continuent de poursuivre leurs actions pour la paix et le vivre-ensemble. 

La semaine dernière, la fête juive de Chavouot s'est déroulée du 11 au 13 juin, et pour le Hadj, 300 Mahorais se sont rendus à La Mecque. Des ONG se sont mobilisées pour dénoncer l'interdiction du port du hijab pour les sportives françaises durant les Jeux olympiques. Pour dénoncer le racisme dans le football, le journaliste Mohamed Bouhafsi a réalisé le documentaire « Des cris dans le stade, enquête sur le racisme dans le football ».

Enfin, une journée de formation s’est tenue à Metz (Moselle) sur l’islam, à destination des diacres. L'historien Patrick Cabanel a publié un article sur l'histoire du pluralisme religieux. Le politologue François Mabille, de son côté, a analysé le populisme religieux à l'heure de la montée de la droite et de l'extrême droite à l'échelle internationale.

Following the results of the European elections and the dissolution of the National Assembly, religious leaders have spoken , and experts have analyzed the votes of various religious communities. In New Caledonia, violence continues. Independence supporters and the Kanaky Protestant Church are calling on the Government to withdraw the reform on the thawing of votes, and religious actors continue to work for peace and coexistence.

Last week, the Jewish holiday of Shavuot took place from June 11 to 13, and for the Hajj, 300 people from Mayotte traveled to Mecca. Some NGOs have condemned the hijab ban for French athletes during the Olympic Games. To denounce racism in football, journalist Mohamed Bouhafsi produced the documentary "Cries in the Stadium, an Investigation into Racism in Football."

Finally, a training day on Islam was held in Metz (Moselle) for deacons. Historian Patrick Cabanel published an article on the history of religious pluralism. Political scientist François Mabille, for his part, analyzed religious populism in the context of the rise of the right and far-right on an international scale.

 
 

L'info phare - Source institutionnelle

 
 

Les communautés religieuses et des représentants des cultes ont réagi aux résultats des élections européennes et à la dissolution de l’Assemblée nationale

Plusieurs acteurs religieux ont montré leur implication dans les élections européennes, notamment en appelant les fidèles à aller voter (Veille du 07/06/2024). Cette fois, leur réaction face aux élections se fait d’autant plus sentir, avec des prises de position multiples . Alors que le RN (Rassemblement National) a été majoritaire lors des résultats de ces élections, et que le président Emmanuel Macron a demandé la dissolution de l’Assemblée nationale, des acteurs religieux ont réagi face à la montée de l’extrême droite et à l'alliance des gauches.

Islam
Le recteur de la Grande mosquée de Paris (GMP), Chems-Eddine Hafiz, dans son billet hebdomadaire, appelle les fidèles musulmans à aller voter lors des élections législatives. Selon lui, les « maghrébins » et les « musulmans » sont l’une des cibles principales du RN et de l’extrême droite en général, considérés comme menaçants pour la sécurité et la nation. 

Selon une étude Ifop pour La Croix, les musulmans auraient été 62 % à voter pour LFI (La France Insoumise). Pour 83 % d’entre eux, c’est la guerre à Gaza qui les a conduits à faire ce choix, alors que LFI a montré son implication dans le conflit tout au long de sa campagne. 

Dans Sud-Ouest, l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, rappelle que le vote n’est pas contraire à l’islam, alors que de nombreuses vidéos sur les réseaux sociaux prétendent le contraire. Ces dernières, souvent à destination des jeunes, sont diffusées par des « imams autoproclamés » et seraient issues du mouvement salafiste. Il rappelle aux musulmans l'importance de participer à la vie sociale et politique.  

Judaïsme
De leur côté, les institutions juives ont réagi à la constitution du Nouveau Front populaire, un parti créé de la coalition de la gauche suite à la dissolution de l’Assemblée nationale. Elles considèrent cette alliance comme « infâme », car elle consiste en la collaboration des partis de gauche avec LFI, un parti qu’elles jugent antisémite. Le président du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France), Yonathan Arfi, estime que LFI a alimenté l’antisémitisme en France. L’UEJF (Union des étudiants juifs de France), le Collectif Nous vivrons, les présidents du FSJU  (Fonds social juif unifié) et du Crif de Marseille-Provence, dénoncent également l’alliance de gauche. La Licra (Ligue contre le racisme et l’antisémitisme), quant à elle, considère qu’en rejoignant la coalition,  le PS a oublié son histoire, sa culture politique, et ses combats humanistes.

En outre, le président du Crif a appelé les Républicains à ne pas faire alliance avec le RN, s’opposant ainsi à la volonté du président du parti, Eric Ciotti. Des membres de l’UEJF se sont rendus devant le siège des Républicains pour exprimer leur mécontentement. Le président de l’UEJF a déclaré que cette alliance serait une menace pour les Juifs de France. 

Catholicisme

Selon une étude Ifop réalisée pour le journal La Croix, 42 % des catholiques pratiquants auraient voté pour l’extrême droite,  32 % auraient plus précisément voté pour le RN. Reçu sur RCF, le politologue Philippe Portier apporte des pistes d’éclairages quant à ces résultats. Il souligne notamment que ce fort basculement à droite est un phénomène nouveau, mais qu’il reste tout de même un pourcentage de catholiques pratiquants réguliers qui votent pour la gauche mélenchoniste. D’un côté, c’est l’importance accordée à la sécurité, l’identité et aux racines chrétiennes qui est mise en avant, de l’autre, c’est l’importance accordée au souci de l’autre. Le politologue s’est aussi exprimé dans Le Pèlerin, où il souligne que les catholiques sont fortement impliqués dans la vie de la cité, avec un taux de participation plus élevé que l'ensemble de la population. Dans Famille Chrétienne, Yann Raison du Cleuziou, spécialiste du catholicisme, analyse la fragmentation de ce vote catholique. 

D’après La Croix, certains responsables des cultes n’ont pas souhaité s’exprimer, comme la Conférence des évêques de France (CEF). Le vice-président de la Commission des épiscopats de l’Union européenne (COMECE), Mgr Antoine Hérouard, souligne quant à lui la montée de la droite conservatrice et de l’extrême droite dans l’ensemble de l'Union européenne.

Protestantisme
Enfin, du côté des protestants, La Croix relate que l’Église protestante unie de France a appelé sa communauté dans un communiqué à faire barrage à l’extrême droite et a demandé aux fidèles d’aller voter lors des élections législatives. Dans l’un des articles de Regards protestants, le sociologue Frédéric de Coninck s’est exprimé sur le fascisme à la suite des résultats des élections européennes : membre d’une Église mennonite (une branche du protestantisme), il cherche à construire un dialogue entre les sciences sociales et les enjeux de la foi. Quelques jours plus tard, il a publié un second article sur le glissement de l’électorat français vers la droite et l’extrême droite.

Religious communities and representatives of faiths have reacted to the results of the European elections and the dissolution of the National Assembly

Several religious actors have shown their involvement in the European elections, notably by calling on the faithful to go out and vote (Watch 07/07/2024). This time, their reaction to the elections is even more pronounced, with multiple stances taken according to the different faiths. While the RN (National Rally) was the majority in these election results and President Emmanuel Macron requested the dissolution of the National Assembly, religious actors have reacted to the rise of the far-right and the left-wing alliance.

Islam
The rector of the Great Mosque of Paris (GMP), Chems-Eddine Hafiz, in his weekly column, called on Muslim faithful to vote in the legislative elections. According to him, "Maghrebis" and "Muslims" are among the main targets of the RN and the far-right in general, considered as threats to security and the nation.

According to an Ifop study for La Croix, 62% of Muslims voted for LFI (La France Insoumise). For 83% of them, the war in Gaza led them to make this choice, as LFI demonstrated its involvement in the conflict throughout its campaign.

In the Sud-Ouest, the imam of Bordeaux, Tareq Oubrou, reminds that voting is not contrary to Islam, despite many videos on social networks claiming otherwise. These videos, often targeting young people, are disseminated by "self-proclaimed imams" probably from the Salafist movement. He reminds Muslims of the importance of participating in social and political life.

Judaism
Jewish institutions have reacted to the left-wing alliance for the legislative elections, condemning an "infamous" agreement involving the left and LFI, considered antisemitic. The president of Crif (Representative Council of Jewish Institutions of France), Yonathan Arfi, believes that LFI has fueled antisemitism in France. The Nous vivrons collective, The UEJF (Union of French Jewish Students), FSJU (Unified Jewish Social Fund) and crif Marseille presidents also denounce the left-wing alliance. The Licra (League Against Racism and Antisemitism) considers that the PS (Socialist Party) has forgotten its history, political culture, and humanist struggles due to this alliance.

Additionally, the president of Crif called on X for Republicans not to ally with the RN, whereas the party's president, Eric Ciotti, called for the opposite. UEJF members went to the Republican headquarters to express their dissatisfaction. The UEJF president stated that this alliance would be a threat to Jews in France.

Catholicism
According to the Ifop study for La Croix, practicing Catholics voted 42% for the far-right, and 32% for the RN among the general population. Political scientist Philippe Portier, received on RCF, offers insights into the European election results among Catholics. He notes that this strong shift to the right among practicing Catholics is a new phenomenon, but there remains a percentage of regular practicing Catholics who vote for the left, especially Mélenchon's party. On one side, the emphasis is on security, identity, and Christian roots, while on the other, the focus is on concern for others. Portier also spoke in Le Pèlerin, highlighting that Catholics are highly involved in civic life, with a higher participation rate than the general population. In Famille Chrétienne, Yann Raison du Cleuziou, a specialist in Catholicism, analyzes the fragmentation of this Catholic vote.

According to La Croix, some religious leaders chose not to comment, such as the French Bishops' Conference (CEF). The vice-president of the Commission of the Bishops' Conferences of the European Union (COMECE), Mgr Antoine Hérouard, points out the rise of conservative and far-right parties across the European Union.

Protestantism
Finally, among Protestants, La Croix reports that the United Protestant Church of France issued a statement calling to block the far-right and urged the faithful to vote in the legislative elections. Sociologist Frédéric de Coninck expressed his views on fascism in Regards protestants following the European election results: a member of a Mennonite church, he seeks to create dialogue between social sciences and faith issues. A few days later, he published a second article on the shift of the French electorate towards the right and far-right

 
 

Source institutionnelle

 
 

Tensions en Nouvelle-Calédonie : entre défense de la culture kanak dans un contexte de décolonisation et appels des acteurs religieux pour le rétablissement de la paix

Il y a quelques semaines, des acteurs religieux et des spécialistes de la Nouvelle-Calédonie ont invité le Gouvernement à prendre en compte les Églises comme moteurs pour le rétablissement de la paix sur le territoire (Veille du 07/06/2024). Alors que les affrontements continuent, certains acteurs religieux et indépendantistes ont décidé d’assurer eux-mêmes le rétablissement de la paix et de s’adresser au Gouvernement pour faire état de leurs revendications .

Selon France Info, le pasteur Laxa Wejième a choisi d’apporter un message de paix lors de la célébration du culte à Dumbéa, en pleine rue, afin de contribuer à la réconciliation entre les loyalistes et les indépendantistes. D’après Le Figaro, les Églises catholiques et protestantes tentent de rétablir la paix en faisant savoir qu’elles sont des lieux de dialogues, de réconciliation et de vivre-ensemble. Néanmoins, Mediapart souligne que depuis les émeutes, il y a des relents de racisme envers les kanaks, dévoilant les discriminations ordinaires auxquelles ils font face. 

L'Église protestante de Kanaky Nouvelle-Calédonie (EPKNC) a adressé une lettre à Emmanuel Macron dans laquelle elle lui demande d'arrêter le dégel du corps électoral en Nouvelle-Calédonie et de maintenir le projet de décolonisation initié par les « Accords de Nouméa » pour assurer une citoyenneté calédonienne. Selon l’Express, le Front de libération national kanak socialiste (FLNKS) a adressé une lettre au chef de l’État en lui demandant d'abandonner la réforme constitutionnelle qu’il désigne comme l’origine du déclenchement des émeutes et des tensions culturelles entre les autochtones et les nouveaux arrivants, car elle contribuerait à la marginalisation de la population autochtone kanak. 

Mathias Chauchat, professeur de droit public à l'université de Nouvelle-Calédonie, expliquait il y a quelques semaines à France Info que ces désaccords viennent du fait que les kanaks ont construit leur identité politique sur un processus de décolonisation. Accepter la réforme reviendrait à accepter une nouvelle colonisation.  

Tensions in New Caledonia : Between the Defense of Kanak Culture in a Decolonization Context and Religious Actors' Calls for Peace Restoration

A few weeks ago, religious actors and specialists in New Caledonia urged the government to consider the Churches as key players in restoring peace in the territory (Watch 07/06/2024). This time, some religious actors and independence advocates have decided to take peace restoration into their own hands and address the government to present their demands as clashes continue.

According to 07/06/2024, Pastor Laxa Wejième chose to deliver a message of peace during a street service in Dumbéa, aiming to contribute to reconciliation between loyalists and independence supporters. Le Figaro reports that Catholic and Protestant Churches are trying to restore peace by promoting themselves as places of dialogue, reconciliation, and coexistence. However, Mediapart highlights that since the riots, there have been instances of racism against the Kanak people, revealing the everyday discrimination they face.

The Protestant Church of Kanaky New Caledonia (EPKNC) sent a letter to Emmanuel Macron, requesting an end to the thawing of the electoral roll in New Caledonia and the maintenance of the decolonization project initiated by the “Nouméa Accords” to ensure Caledonian citizenship. According to L'Express, the Kanak and Socialist National Liberation Front (FLNKS) also sent a letter to the President, asking him to abandon the constitutional reform, which they believe will contribute to the marginalization of the indigenous Kanak population and is the root cause of the riots and cultural tensions between the indigenous people and new arrivals.

Mathias Chauchat, a professor of public law at the University of New Caledonia, explained a few weeks ago to France Info that these disagreements stem from the fact that the Kanaks have built their political identity on a process of decolonization. Accepting the reform would be, for them, akin to accepting a new colonization.

 
 

Source confessionnelle

 
 

La fête juive de Chavouot a été célébrée du 11 au 13 juin

Du 11 au 13 juin, les juifs ont célébré la fête de Chavouot, aussi appelée la Pentecôte juive. Elle est l’une des trois grandes fêtes du judaïsme. La Croix et le Sud-Ouest dévoilent le déroulement et l’histoire de cette fête. Le Monde s’est penché sur la synagogue de Beaugrenelle, à Paris. C’est la rubrique Le Monde des Religions du Monde qui a assisté à la veillée du 11 au 12 juin. 

Elle détaille le déroulement de la soirée, et note que cette célébration religieuse est également reliée par les représentants du culte à un contexte national et international troublé, avec les élections européennes et le conflit au Proche-Orient. Le sociologue Danny Trom et l’historienne Perrine Simon Nahum étaient également présents pour intervenir à propos de la solitude du peuple juif. L’historien des religions Dan Jaffé est intervenu sur la reconstruction du judaïsme après l’exil et la destruction de Jérusalem. 

The Jewish celebration of Shavuot was celebrated from June 11 to June 13

From June 11 to June 13, Jews commemorated the festival of Shavuot, also known as the Jewish Pentecost. It is one of the three major Jewish holidays. La Croix and Sud-Ouest provide insights into the history and celebration of this festival. Le Monde focused on the Beaugrenelle synagogue in Paris. The section Le Monde des Religions attended the vigil from June 11 to June 12, detailing the evening's proceedings and noting that this religious celebration is also connected by religious representatives to the troubled national context, with the European elections, and international issues, such as the conflict in the Middle East.

Sociologist Danny Trom and historian Perrine Simon-Nahum were present to discuss the solitude of the Jewish people. Religion historian Dan Jaffé spoke about the reconstruction of Judaism after the exile and the destruction of Jerusalem.

 
 

Une journée de formation à destination des diacres intitulée « Catholiques et musulmans, quelles relations ? Pour une meilleure connaissance de l’Islam » 

Une journée de formation s’est déroulée à Metz (Moselle) sur le thème « Catholiques et musulmans, quelles relations ? Pour une meilleure connaissance de l’Islam ». Elle a rassemblée des diacres et leurs épouses afin de dialoguer et s’informer autour de l’islam. Cette formation a permis d’ouvrir le dialogue interreligieux tout en éclairant les débats qui naissent autour de cette religion.

Le séminaire était tenu par la Commission d’animation des diacres, conduite par André Viville, délégué diocésain au diaconat, l’Imam Mohamed Hicham Joudat, président de la Grande Mosquée de Metz, et l’abbé Jean-Émile Corso, directeur du Service diocésain pour les relations avec les Musulmans. Cette ouverture aux autres religions permet d’acquérir des bases de compréhension pouvant certainement apaiser les tensions.

A training day for deacons titled "Catholics and Muslims, What Relations? For a Better Understanding of Islam"

A training day took place in Metz (Moselle) on the theme of "Catholics and Muslims, What Relations? For a Better Understanding of Islam." It gathered deacons and their wives to engage in dialogue and learn about Islam. This training aimed to open interreligious dialogue while shedding light on the debates surrounding this religion.

The seminar was led by the Commission for Deacon Animation, headed by André Viville, diocesan delegate for the diaconate, Imam Mohamed Hicham Joudat, president of the Great Mosque of Metz, and Father Jean-Émile Corso, director of the Diocesan Service for Relations with Muslims. This annual training day for deacons and their wives helps to foster understanding of other religions, which can help ease tensions through better mutual knowledge.

 
 

Source médiatique

 
 

Près de 300 Mahorais se sont rendus à la Mecque afin d’accomplir le Hadj

Près de 300 Mahorais se sont rendus en Arabie Saoudite le lundi 10 juin afin d’accomplir l’un des cinq piliers de l’islam : le voyage à La Mecque. Pour accomplir ce pèlerinage appelé le Hadj, le voyage a été organisé par trois associations mahoraises, dont l'association religieuse et philosophique ASPEL (Association pour le pèlerinage), l’AOPOM (Association pour l’Organisation du Pèlerinage et de l’Oumrat de Mayotte), et DJAMOU (Association mahoraise pour le pèlerinage). 

Cette année, le voyage a été reporté de quelques jours car l’Arabie Saoudite a imposé de nouvelles mesures quant à l’organisation du pèlerinage, afin de mieux prendre en charge les participants. D’après le témoignage de l’un d’entre eux, Hélène Polloze, la conseillère départementale du mouvement démocrate (MoDem) du canton de Mamoudzou, serait intervenue auprès du ministère afin de soutenir l'organisation du voyage.  

Dans une tribune publiée il y a 1 an au JDM (Journal de Mayotte), le chroniqueur du journal et écrivain Mouhoutar Salim, explique que les Mahorais cherchent à réaffirmer leurs traditions et leur identité depuis la reprise administrative directe par la métropole, notamment avec l’islam qui serait un puissant facteur d’unification de la société mahoraise. Le but est de pallier le matérialisme,  l’individualisme et le consumérisme. Il souligne que les musulmans cohabitent sans difficulté avec les autres religions présentes sur le territoire (musulmans « Bohra », catholiques, évangélistes, protestants et Témoins de Jéhovah).

Nearly 300 Mahorans traveled to Mecca to perform the Hajj

Nearly 300 Mahorans traveled to Saudi Arabia on Monday, June 10th, to fulfill one of the five pillars of Islam: the pilgrimage to Mecca, known as Hajj. The trip was organized by three Mahoran associations: ASPEL (Association for Pilgrimage), AOPOM (Association for the Organization of Pilgrimage and Umrah of Mayotte), and DJAMOU (Mahoran Association for Pilgrimage).

This year, the journey was delayed by a few days due to new measures imposed by Saudi Arabia to better accommodate pilgrims. According to testimonies, Hélène Polloze, the councilor for the Democratic Movement (MoDem) in the Mamoudzou canton, intervened with the ministry to support the organization of the trip.

In a column published a year ago in JDM, Mouhoutar Salim, a journalist and writer, explains that Mahorans seek to reaffirm their traditions and identity since direct administrative control by the mainland, particularly through Islam, which serves as a powerful unifying factor for Mahoran society. The goal is to counter materialism, individualism, and consumerism. Salim notes that Muslims peacefully coexist with other religions on the island, including "Bohra" Muslims, Catholics, evangelicals, Protestants, and Jehovah's Witnesses.

 
 

Le documentaire « Des cris dans le stade, enquête sur le racisme dans le football » retrace 50 ans de racisme et de xénophobie au football

Depuis quelques mois, plusieurs articles font état d’actes racistes dans le football (Veilles du 04/04/2024 et 19/04/2024). Face à ce phénomène, qui dure en réalité depuis des années, France 5 a diffusé le documentaire « Des cris dans le stade, enquête sur le racisme dans le football » réalisé par le journaliste Mohamed Bouhafsi. Il témoigne de 50 ans de racisme dans les tribunes, reflétant la présence de supporters d’extrême droite, allant parfois jusqu’à arborer des symboles nazis. À l'époque, ils n’ont pas été sanctionnés. Avec ce documentaire, le journaliste souhaite faire changer les mentalités au sein de ce sport. Néanmoins, le phénomène semble encore plus présent dans d’autres pays, tels que l’Espagne ou l’Italie.

The documentary "Des cris dans le stade, enquête sur le racisme dans le football" traces 50 years of racism and xenophobia in football

In recent months, several articles have reported on racist incidents in football (Monitoring on 04/04/2024 and 19/04/2024). Following this ongoing issue that has persisted for years, France 5 aired the documentary "Des cris dans le stade, enquête sur le racisme dans le football" (Scream in stadium, investigation into racism in football), directed by journalist Mohamed Bouhafsi. The documentary explores 50 years of racism in the stands, highlighting the presence of far-right supporters who sometimes display Nazi symbols in stadiums without repercussions. Through this documentary, the journalist aims to provoke a change in attitudes within the sport. However, the phenomenon appears to be even more prevalent in other countries such as Spain and Italy.

 
 

Des actes antisémites continuent d’être signalés partout en France

Plusieurs actes antisémites ont de nouveau été signalés au cours des dernières semaines à Brest (Bretagne), Nantes (Loire-Atlantique) et Périgueux (Dordogne), ainsi que dans un collège à Paris. Pierre-Yves Cadalen (LFI), a déclaré apporter son soutien au parti communiste après la découverte des tags à Brest, alors que leurs locaux ont été dégradés par des tags antisémites, rapporte Le Télégramme. Sud-Ouest rapporte que le parti communiste ainsi que la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme) de Dordogne condamnent les tags antisémites retrouvés sur un mur à Périgueux. À Paris, une enquête va être ouverte pour apologie de crime contre l’humanité, suite à la découverte d’une inscription antisémite dans un collège.  

Dans Le Point, l’historien Emmanuel Debono analyse la montée de l’antisémitisme depuis les attaques du 7 octobre. Une soirée contre l’antisémitisme appelée « L’Europe contre l’antisémitisme » s’est tenue à Paris selon Sud-Ouest. Elle a été organisée par l’écrivain Bernard-Henri Levy et a rassemblé des personnalités telles que Manuel Valls et Jean-Michel Blanquer,  Anne Hidalgo, l’acteur Yvan Attal, et le président du Crif, Yonathan Arfi. Sur CNews, le spécialiste du monde arabe et de l'islamisme radical Gilles Kepel, a été interrogé sur l’antisémitisme. Ses propos sont rapportés dans Les Echos : il considère notamment que grâce au « pacte laïc » de la France, les communautés religieuses se sentent appartenir à la France. Dans Non Fiction, le sociologue Alain Policar s’est entretenu autour du livre de Brigitte Stora, intitulé « L’antisémitisme. Un meurtre intime » à propos de la haine des Juifs, de l’antijudaïsme chrétien et de l'antisémitisme d'aujourd'hui.

Acts of antisemitism continue to be reported throughout France

Several antisemitic acts have once again been reported in recent weeks in Brest (Brittany), Nantes (Loire-Atlantique), Périgueux (Dordogne), and at a school in Paris. Pierre-Yves Cadalen (from LFI) expressed support for the Communist Party after antisemitic graffiti was found on their premises in Brest, as reported by Le Télégramme. In Périgueux, Sud-Ouest reports that both the Communist Party and the International League against Racism and Antisemitism (Licra) of Dordogne have condemned antisemitic graffiti found on a wall. In Paris, an investigation will be opened for the promotion of crimes against humanity following the discovery of antisemitic inscriptions at a school.

According to Le Point, historian Emmanuel Debono analyzes the rise of antisemitism sincethe attacks on October 7th. An evening against antisemitism called "Europe against Antisemitism" was held in Paris, according to Sud-Ouest. It was organized by writer Bernard-Henri Levy and brought together figures such as Manuel Valls, Jean-Michel Blanquer, Mayor Anne Hidalgo, actor Yvan Attal, and CRIF President Yonathan Arfi.

On CNews, specialist in the Arab world and radical Islamism Gilles Kepel was interviewed about antisemitism, with his remarks reported in Les Echos : he noted that thanks to France's "secular pact", religious communities feel a sense of belonging in France. In Non Fiction, sociologist Alain Policar discussed Brigitte Stora's book titled "L'antisémitisme. Un meurtre intime" concerning hatred of Jews, Christian anti-Judaism, and contemporary antisemitism.

 
 

Source académique

 
 

L’analyse du pluralisme religieux dans la société française par l’historien Patrick Cabanel

Patrick Cabanel, spécialiste de l’histoire du protestantisme, s’est penché pour Le Monde sur la relation que l’État et la société entretiennent avec leurs minorités religieuses. Il part du déchirement avec le protestantisme jusqu’à notre société sécularisée du XXI siècle. 

Au Moyen-Âge, les minorités religieuses ont été expulsées du territoire. En 1560, les protestants, qui représentaient entre 10 % et 12 % de la population française, ont failli être éradiqués par la monarchie, qui a fini par les tolérer. L’'édit de pacification a ensuite permis une forme de vivre-ensemble, bien que l’État reste catholique et que les protestants subissent des discriminations juridiques (peu de liberté de conscience et de culte). Pour Patrick Cabanel, cet édit de Nantes établi par Henri IV, en 1598, serait une première forme de pluralisme religieux. Sa révocation en 1658 traduit un renouement avec le fanatisme de l’homogénéité religieuse. 

À d’autres moments, la France a connu cette forme d’homogénéité de la pensée avec la recherche d’une unité intellectuelle et spirituelle, notamment avec le mouvement de déchristianisation révolutionnaire durant la Terreur (1793), ou encore sous le régime de Vichy. À la fin du XVIIe siècle, le philosophe Pierre Bayle sera le premier à développer une pensée moderne sur le pluralisme religieux, qui doit être toléré et serait même bénéfique à la société car si plusieurs religions sont en concurrence, elles devront s’améliorer pour trouver de nouveaux fidèles. 

Patrick Cabanel distingue trois phases durant lesquelles l’État tente d’organiser le pluralisme religieux : d’abord après la Révolution française en 1789, avec l’édit de Versailles de 1787, puis avec la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen; ensuite avec le Concordat de 1801 qui reconnaît 4 cultes (catholiques, luthériens, réformés, juifs); à partir de 1905, on passe selon Patrick Cabanel au pluralisme absolu, puisque l’État devient laïc et ne reconnaît ou finance aucun culte. 

Pour autant, il reconnaît qu’aujourd’hui, la gestion du pluralisme religieux en France pose encore question. Il critique notamment la laïcité, qui est  parfois définit  comme une  catho-laïcité, ou encore avec l’avènement du culte musulman comme seconde religion de France depuis les années 1970. Ce dernier n’a pas encore su former un ordre représentatif du culte comme les autres religions (Conférence des évêques de France, Fédération protestante de France…) afin de dialoguer avec l’État. Le Forum de l’islam de France existe depuis 2021, mais toutes les branches de l’islam ne se s’y sont pas ralliées. 

L'historien Patrick Cabanel analyse le pluralisme religieux dans la société française

Patrick Cabanel, a specialist in the history of Protestantism, has examined for Le Monde the relationship between the French state, society, and its religious minorities. He traces this relationship from the rupture with Protestantism to the secularized society of the 21st century.

During the Middle Ages, religious minorities were expelled from the territory. In 1560, Protestants, who comprised between 10% and 12% of the French population, faced near eradication by the monarchy, which eventually tolerated them when its initial efforts failed. The Edict of Pacification then allowed for a form of coexistence, despite the state remaining Catholic and Protestants enduring legal discrimination (limited freedom of conscience and worship). According to Cabanel, the Edict of Nantes established by Henri IV in 1598 represented an early form of religious pluralism. Its revocation in 1658 marked a return to religious homogeneity and fanaticism.

At other times, France experienced intellectual and spiritual unity, notably during the revolutionary de-Christianization movement of the Terror (1793) and under the Vichy regime. In the late 17th century, philosopher Pierre Bayle was the first to develop modern thought on religious pluralism, arguing for its tolerance and suggesting competition among religions would lead to improvement.

Cabanel identifies three phases in which the state attempted to organize religious pluralism: first, after the French Revolution in 1789 with the Edict of Versailles in 1787 and the Declaration of the Rights of Man and of the Citizen; second, with the Concordat of 1801 recognizing four religions (Catholic, Lutheran, Reformed, Jewish); and from 1905 onwards, transitioning to absolute pluralism as the state became secular, recognizing and funding no religion.

However, Cabanel acknowledges that managing religious pluralism in France remains a contentious issue today. He criticizescritiques secularism, sometimes defined as "catho-secularism," and the challenges posed by Islam becoming France's second largest religion since the 1970s. Unlike other religions (such as the Conference of Bishops of France or the Protestant Federation), Islam has not yet formed a representative body to engage in dialogue with the state. The Forum of Islam in France was established in 2021, but not all branches of Islam have joined it.

 
 

François Mabille analyse l’évolution d’un populisme religieux dans un contexte contemporain bouleversé

Dans Areion 24 News, le politologue François Mabille analyse l’utilisation et l’instrumentalisation de la religion par les partis populistes au sein de plusieurs pays du globe. Il note une recomposition du paysage religieux mondial depuis plusieurs décennies, liée à la mondialisation et au libéralisme, qui nourrissent un sentiment d’insécurité culturelle et fait émerger des nationalismes. Il constate ainsi une évolution des rapports entre les États et les religions, amenant une concurrence entre le modèle démocratique libéral et le nationalisme. Aujourd’hui, plusieurs régimes politiques se définiraient comme des démocraties illibérales, voire autoritaires. 

La montée de la droite, voire de l’extrême droite dans plusieurs pays (Etats-Unis, Royaume-Unis avec le Brexit, Brésil, Allemagne, France, Italie…) s’accompagne ainsi d’une instrumentalisation des idéologies religieuses par des leaders politiques et l’on voit apparaître des partenariats entre des leaders politiques et religieux. Dans les relations internationales, le retour du religieux est marqué par des événements importants, tels que la révolution iranienne ou encore les attentats du 11 septembre aux États-Unis. Le paysage religieux change, les religions ne forment plus un bloc stable et homogène. Elles sont désormais marquées par une diversité d’acteurs religieux au sein de l’islam, du christianisme, ou avec les nouveaux mouvements religieux. 

Pour François Mabille, l’épopée missionnaire est inversée, allant cette fois du Sud au Nord, où les principales religions monothéistes viennent fracturer l’homogénéité religieuse de l’Europe. Les sources du populisme s’appuient alors sur des revendications politiques en lien avec une religion identitaire liée à la mondialisation économique, à la peur du déclassement social et à la fragilisation de l’identité culturelle. Les populismes sont anti-pluralistes et opposés aux changements et donc caractéristiques d’une crise des identités. Cette analyse du rapport entre la montée de l’extrême droite, des populismes, et d’un retour du religieux dans la vie politique et au niveau international, offre une vision globale des replis identitaires mondiaux, et éclaire le contexte actuel de la montée du RN en France durant les élections européennes. 

François Mabille analyzes the evolution of religious populism in a disrupted contemporary context

In Areion 24 News, political scientist François Mabille analyzes the use and instrumentalization of religion by populist parties across several countries worldwide. He observes a reconfiguration of the global religious landscape over the past decades, influenced by globalization and liberalism, which have fostered a sense of cultural insecurity and given rise to nationalisms. Mabille identifies a shift in the relationship between states and religions, leading to competition between the liberal democratic model and nationalism. Today, many countries are leaning towards illiberal or even authoritarian democracies.

The rise of the right, including the extreme right, in countries such as the United States, United Kingdom (with Brexit), Brazil, Germany, France, and Italy, is accompanied by the instrumentalization of religious ideologies by political leaders. This trend includes partnerships between political and religious figures. In international relations, the resurgence of religion is marked by significant events like the Iranian Revolution and the September 11 attacks in the United States. The religious landscape is evolving, with religions no longer forming a stable and homogeneous block but characterized by a diversity of religious actors within Islam, Christianity, and new religious movements.

Mabille argues that the missionary dynamic has reversed, now moving from the Global South to the Global North, where major monotheistic religions are fracturing Europe's religious homogeneity. The sources of populism draw on political demands linked to an identity-based religion influenced by economic globalization, fear of social decline, and the destabilization of cultural identity. Populist movements tend to be anti-pluralist and resistant to change, reflecting a crisis of identities.

This analysis of the relationship between the rise of the extreme right, populism, and the resurgence of religion in political and international life provides a comprehensive view of global identity retreats. It sheds light on the current context of the rise of parties like the RN in France during the European elections.

 
 

Source société civile

 
 

Des ONG dénoncent l’interdiction du port du hijab durant les Jeux Olympiques

À l'approche des Jeux Olympiques de 2024, les discussions sur les signes religieux en France resurgissent. Selon Ouest-France, les ONG Sport & Rights Alliance, Amnesty International et Human Rights Watch condamnent la prohibition du port du hijab par les athlètes françaises pendant les JO, dénonçant une discrimination de la part de la France. Elles appellent le Comité International Olympique (CIO) à lever cette règle, la qualifiant d'atteinte à l'égalité entre les sexes. Ce point de vue est notable, car l'argument souvent avancé concerne la liberté de religion et de conscience.

D'après Le Figaro, l'ONU s'est exprimée l'année dernière à ce sujet en s'y opposant, affirmant que personne ne devrait imposer aux femmes ce qu'elles doivent porter ou non. Même si le CIO a autorisé le port du hijab, c'est la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, qui a demandé son interdiction, invoquant le respect de la séparation de l'Église et de l'État. Suite à cette décision, l'International Islamic Sports Federation (ISSF), basée en Arabie Saoudite, a également condamné cette interdiction en octobre 2023. Les fédérations internationales de football et de basket-ball autorisent le port de signes religieux, mais cette pratique est interdite au niveau national.

NGOs denounce the ban on wearing the hijab during the Olympic Games

As the 2024 Olympic Games approach, discussions about religious symbols in France are resurfacing. According to Ouest-France, the NGOs Sport & Rights Alliance, Amnesty International, and Human Rights Watch condemn the prohibition of wearing the hijab by French athletes during the Olympics, denouncing it as discrimination by France. They call on the International Olympic Committee (IOC) to lift this rule, describing it as a violation of gender equality. This viewpoint is noteworthy as the argument often put forward concerns freedom of religion and conscience.

According to Le Figaro, the UN expressed opposition to this issue last year, stating that no one should impose on women what they should or should not wear. Although the IOC has authorized the wearing of the hijab, it is the Minister of Sports, Amélie Oudéa-Castéra, who requested its ban, citing the respect for the separation of church and state. Following this decision, the International Islamic Sports Federation (ISSF), based in Saudi Arabia condemned this ban in October 2023. International football and basketball federations allow the wearing of religious symbols, but this practice is prohibited at the national level.

 
 

Pour aller plus loin 

 
 

Article - À Vire, collégiens et lycéens ont créé ensemble un journal sur le racisme dans le bocage - 02/06/2024

Article - Bayeux. L'Eglise veut la paix pour les peuples - 06/06/2024

 
 

Article - Mariage pour tous à Mayotte : la religion et la politique s’en mêlent - 06/06/2024

Article - 10 juin en Guyane : des élèves dévoilent leurs travaux en présence de la Fondation pour la mémoire de l'esclavage - 08/06/2024

 
 

Article - Fin de vie. L’archevêque de Rennes demande aux croyants de prier « pour éclairer les parlementaires » - 08/06/2000

Article - Fin de vie : comment des musulmans se mobilisent - 08/06/2000

 
 

Article - Laïcité : Et si l’Afrique montrait la voie, par Sébastien Fath - 09/06/2024 

Article - La Vierge de l’île de Ré refait son apparition - 09/06/2024

 
 

Article - Corse : les fêtes et traditions catholiques toujours bien ancrées - 09/06/2024

Article - À Quimper, un conflit qui résume le grand malaise entre l’Église de France et ses fidèles « tradis » - 10/06/2024

 
 

Article - Félicien Faury, sociologue : « La xénophobie et l'islamophobie soudent l’ensemble de l’électorat du RN » - 11/06/2024

Podcast - Comment les chrétiens du Moyen Âge ont-ils interprété la Bible ? - 11/06/2024

 
 

Exposition - L'exposition consacrée au peintre français et musulman Etienne Dinet joue les prolongations à l’IMA - 04/06/2024


 
 
 
 
banderole-veille-2
 

Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
soutien veille RCA