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À l’approche du premier tour de l’élection présidentielle, plusieurs observateurs dénoncent des débats qui se concentrent trop sur le sujet de l’immigration, à l’instar du débat engendré par la proposition d'Éric Zemmour de créer un ministère de la remigration. Ce ministère aurait pour tâche principale de renvoyer dans leurs pays d’origine des personnes immigrées d’origines non-européennes. Cette annonce a fait l’objet d’âpres débats, notamment sur la faisabilité du projet annoncé par le candidat. Un sondage IFOP pour Sud-Radio a par la suite montré que pour 66% des répondants expulser les clandestins, les fichés S étrangers, les délinquants étrangers est un objectif lié au terme remigration qu’ils soutiennent. Le rapport 2021 de Amnesty International critique le gouvernement quant au respect des libertés publiques et des droits humains. En effet, l’ONG condamne particulièrement la politique migratoire de la France et les conditions d’accueil des migrants, notamment en Grande-Synthe et à Calais. Le rapport pointe aussi du doigt trois lois qui d’après eux restreignent la liberté d’expression, d’association et de réunion. Parmi ces lois, figure notamment la loi dite « séparatismes » qui ouvrirait la voie à des pratiques discriminatoires. In the run-up to the first round of the presidential election, several observers denounce debates that focus too much on the subject of immigration, such as the debate generated by Éric Zemmour's proposal to create a ministry of remigration. The main task of this ministry would be to send immigrants of non-European origin back to their countries of origin. This announcement was the subject of bitter debates, notably on the feasibility of the project announced by the candidate. An IFOP poll for Sud-Radio subsequently showed that for 66% of respondents deporting illegal immigrants, foreigners on the S list and foreign criminals is an objective linked to the term remigration, which they support. Amnesty International's 2021 report criticises the government's respect for civil liberties and human rights. Indeed, the NGO particularly condemns France's migration policy and the conditions of reception of migrants, notably in Grande-Synthe and Calais. The report also points to three laws which they say restrict freedom of expression, association and assembly. These include the so-called "separatism" law, which would open the way to discriminatory practices.
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L'info phare - source médiatique
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Présidentielle 2022 : avec la « remigration », Éric Zemmour radicalise son discours
Éric Zemmour a proposé lundi 21 mars la création d’un ministère de la remigration dédié au renvoi dans leurs pays d’origine de migrants non-européens. Il a annoncé un objectif de 200 000 migrants renvoyés par an dans leur pays d’origine, un chiffre revu à la baisse dès le lendemain à 100 000 migrants par an. Le terme « remigration » a été introduit en politique et popularisé par l’extrême droite « identitaire », avec notamment le mouvement Génération identitaire. Il a été créé comme antonyme du mot immigration, avec la définition suivante : « le retour de manière pacifique et concertée d’une majorité des immigrés et descendants d’immigrés extra-européens présents en France et en Europe ». Éric Zemmour a adapté cette définition, puisqu’il a annoncé vouloir renvoyer dans leur pays d’origine seulement les étrangers non-européens clandestins, délinquants ou criminels et les fichés S étrangers. Cette annonce fait suite à la baisse dans les sondages des intentions de vote en faveur du candidat et pour plusieurs observateurs, Éric Zemmour radicalise ainsi son discours afin de relancer sa campagne.
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Presidential election 2022: with "remigration", Éric Zemmour radicalises his speech
Éric Zemmour proposed on Monday 21 March the creation of a ministry of remigration dedicated to sending non-European migrants back to their countries of origin. He announced a target of 200,000 migrants per year to be sent back to their countries of origin, a figure that was revised downwards the next day to 100,000 migrants per year. The term "remigration" was introduced into politics and popularised by the far right "identitarian" movement, notably Génération identitaire. It was created as an antonym of the word immigration, with the following definition: "the return in a peaceful and concerted manner of a majority of the immigrants and descendants of non-European immigrants present in France and Europe". Éric Zemmour adapted this definition, as he announced that he wanted to send back to their country of origin only illegal, delinquent or criminal non-European foreigners and foreigners on file. This announcement follows a drop in the polls of voting intentions in favour of the candidate and for many observers, Éric Zemmour is thus radicalising his discourse in order to relaunch his campaign.
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Cultes et laïcité : ce qu’en disent les candidats à la présidentielle 2022
Cet article propose un résumé des différentes propositions des principaux candidats à l’élection présidentielle concernant les cultes et la laïcité. En effet, les débats actuels autour de l’élection présidentielle se concentrent particulièrement sur le sujet de la lutte contre l’islamisme. Emmanuel Macron prévoit ainsi dans son programme de poursuivre sa politique de lutte contre l’islam politique, notamment en réorganisant la représentation du culte musulman. Éric Zemmour a, quant à lui fait de la lutte contre l’islam politique un sujet phare de sa campagne. Il souhaite renforcer le contrôle du gouvernement sur les lieux de cultes musulmans et bannir le voile islamique, ainsi que la kippa, de l’espace public. Jean-Luc Mélenchon se positionne en défenseur d’une laïcité stricte et souhaite surtout agir en interdisant aux représentants de l’État d’assister aux cérémonies religieuses. Marine Le Pen propose une loi ayant comme objectif d’interdire la publication de documents faisant la promotion de l’islamisme, d’en protéger les établissements scolaires et de déchoir de la nationalité française ses diffuseurs. Enfin, Valérie Pécresse, met en avant dans son programme deux principales mesures : le licenciement en cas de radicalisation dans les entreprises et « l’expulsion des prêcheurs de haine et la fermeture des mosquées où l’on tient des discours hostiles à la République ».
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Cults and secularism: what the candidates for the 2022 presidential elections say
This article provides a summary of the various proposals of the main presidential candidates concerning religion and secularism. Indeed, the current debates around the presidential election are particularly focused on the subject of the fight against Islamism. Emmanuel Macron plans in his programme to pursue his policy of fighting against political Islam, notably by reorganising the representation of the Muslim faith. Éric Zemmour has made the fight against political Islam a key issue in his campaign. He wants to strengthen government control over Muslim places of worship and ban the Islamic veil, as well as the yarmulke, from the public space. Jean-Luc Mélenchon positions himself as a defender of strict secularism and wishes to act above all by prohibiting state representatives from attending religious ceremonies. Marine Le Pen proposes a law to ban the publication of documents promoting Islamism, to protect schools from it and to deprive its distributors of French nationality. Finally, Valérie Pécresse highlights two main measures in her programme: dismissal in case of radicalisation in companies and "the expulsion of preachers of hatred and the closure of mosques where speeches hostile to the Republic are held".
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Liberté, égalité, respect des droits humains : la France « très loin » d’être exemplaire, dénonce Amnesty International
Le rapport 2021 d'Amnesty International vient d’être publié et aborde notamment la question du respect des libertés publiques et des droits humains en France. L’ONG dénonce particulièrement la politique différentialiste d’accueil des migrants, selon qu’ils sont ou non ukrainiens, ces derniers bénéficiant d’un accueil facilité en France. Ils reprennent aussi des critiques déjà formulées lors de leurs précédents rapports sur les conditions d’accueil des migrants à Calais et Grande-Synthe. Enfin, Amnesty International fait figurer la France sur la liste des 67 pays du monde qui ont « adopté en 2021 des lois qui restreignent la liberté d’expression, d’association et de réunion ». Ils en visent particulièrement trois : la loi de juillet 2021 sur la prévention du terrorisme, qui entérine notamment les mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance (Micas), la loi sur la responsabilité pénale et la sécurité intérieure du 24 janvier 2022, autorisant les captations d’images de manifestations par les drones, et enfin la loi dite « séparatismes » du 24 août 2022, qui « risque d’ouvrir la voie à des pratiques discriminatoires » sous couvert de lutte contre l’islamisme radical.
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Freedom, equality, respect for human rights: France "very far" from being exemplary, says Amnesty International
Amnesty International's 2021 report has just been published and addresses the issue of respect for public freedoms and human rights in France. The NGO particularly denounces the differentialist policy of reception of migrants, depending on whether they are Ukrainian or not, the latter benefiting from a facilitated reception in France. They also repeat criticisms already made in their previous reports on the reception conditions of migrants in Calais and Grande-Synthe. Finally, Amnesty International includes France on the list of 67 countries in the world that have "adopted laws in 2021 that restrict freedom of expression, association and assembly". They particularly target three of them: the July 2021 law on the prevention of terrorism, which ratifies individual administrative control and surveillance measures (Micas), the law on criminal responsibility and internal security of 24 January 2022, authorising the capture of images of demonstrations by drones, and finally the so-called "separatism" law of 24 August 2022, which "risks opening the way to discriminatory practices" under the guise of fighting radical Islamism.
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Présidentielle 2022 : la politique migratoire, un thème imposé dans la campagne électorale
La question de l’immigration poussée par les candidats de l’extrême-droite est devenue un thème phare de la campagne présidentielle. En effet, pour Marine Le Pen, candidate du Rassemblement national, l’immigration est la source des maux sociaux que connaît actuellement la France. Éric Zemmour, candidat du parti Reconquête, met en avant la théorie du « grand remplacement » qui fait planer sur la France la menace d’une disparition de la culture française. Matthieu Tardis, chercheur au Centre migrations et citoyennetés de l’Institut français des relations internationales (IFRI), analyse cette place de l’immigration dans les débats comme démesurée par rapport à la réalité du quotidien des Français et de leurs préoccupations.
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Presidential election 2022: migration policy, an imposed theme in the electoral campaign
The issue of immigration pushed by far-right candidates has become a key theme of the presidential campaign. Indeed, for Marine Le Pen, candidate of the Rassemblement National, immigration is the source of the social ills currently affecting France. Éric Zemmour, candidate of the Reconquête party, puts forward the theory of the "great replacement" which threatens France with the disappearance of French culture. Matthieu Tardis, a researcher at the Centre for Migration and Citizenship at the French Institute for International Relations (IFRI), analyses the importance of immigration in the debates as being out of proportion to the reality of the French people's daily lives and their concerns.
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Étude IFOP pour le CRIF - risque terroriste, antisémitisme : le regard des Français 10 ans après les attentats de Montauban et Toulouse
À l’occasion des commémorations en hommage aux victimes des attentats de Toulouse et de Montauban, le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) a commandé un sondage à l’IFOP afin d’apporter des éléments de réponses à l’interrogation suivante : « quel regard portent les Français sur le risque terroriste et antisémite 10 ans après les attentats de Montauban et Toulouse ? ». Le Crif souligne ainsi que 44% des répondants n’ont pas de souvenir des attentats de Toulouse et Montauban, mais plutôt de ceux du Bataclan, de Charlie Hebdo ou encore de Nice survenus en 2015 et 2016. Un quart des répondants a le sentiment que les Français juifs sont plus en danger que les autres Français. Par rapport à l’antisémitisme, 71% des personnes interrogées pensent que l’antisémitisme est répandu et 63% pensent qu’il est même en augmentation en France par rapport à une dizaine d’années.
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IFOP study for the CRIF - Terrorist risk, anti-Semitism: the view of the French 10 years after the attacks in Montauban and Toulouse
On the occasion of the commemorations in homage to the victims of the attacks in Toulouse and Montauban, the Representative Council of Jewish Institutions in France (Crif) commissioned a survey from IFOP in order to provide answers to the following question: "How do the French view the risk of terrorism and antisemitism 10 years after the attacks in Montauban and Toulouse? Crif underlines that 44% of respondents do not remember the attacks in Toulouse and Montauban, but rather those of the Bataclan, Charlie Hebdo or Nice in 2015 and 2016. A quarter of the respondents feel that French Jews are more in danger than other French people. With regard to antisemitism, 71% of the respondents think that antisemitism is widespread and 63% think that it is even increasing in France compared to ten years ago.
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Anti-Islam rhetoric in French election risks ‘spiral of hatred’, says Paris mosque rector
Chems-Eddine Hafiz, recteur de la Grande mosquée de Paris et auteur du livre N’en déplaise à certains, nous sommes des enfants de la République, s’est exprimé auprès du journal britannique The Guardian sur le contenu des débats à l’élection présidentielle française. Il fait part de sa grande inquiétude face à une montée de la haine contre les musulmans qui deviennent des boucs émissaires de tous les maux français. Les discours tenus envers les musulmans Français au cours de cette campagne électorale feraient d’après lui écho à ce qui était dit sur les Juifs dans les années 1930. Il craint ainsi les conséquences de ces discours à long terme.
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Le recteur de la mosquée de Paris estime que la rhétorique anti-islam des élections françaises risque d'entraîner une “spirale de la haine”
Chems-Eddine Hafiz, rector of the Grand Mosque of Paris and author of the book N'en déplaise à certains, nous sommes des enfants de la République (We are children of the Republic), spoke to the British newspaper The Guardian about the content of the debates in the French presidential election. He expressed his deep concern about the rise of hatred against Muslims, who are becoming scapegoats for all French ills. The speeches made about French Muslims during this election campaign echoed what was said about Jews in the 1930s. He feared the long-term consequences of these speeches.
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Zemmour et la remigration ? Le message est simple et effrayant : « ce sera eux ou nous »
Gilles Clavreul, préfet et cofondateur du Printemps républicain, revient sur la proposition d’Éric Zemmour de créer un ministère de la remigration qu’il dénonce comme « factuellement inopérant et symboliquement dangereux ». Pour le préfet, cette idée vient tout droit du mouvement dissous Génération identitaire, dont l’ancien fondateur Damien Rieu est aujourd’hui un conseiller de Zemmour. L’objectif de cette proposition est de renvoyer dans leurs pays d’origine un maximum d’étrangers non-européens. Le candidat a annoncé en ce sens plusieurs chiffres, d’abord 200 000 renvois par an, avant de revoir son objectif à 100 000 par an le lendemain de cette annonce. Pour Gilles Clavreul, cette ambition d’Éric Zemmour est aujourd’hui irréalisable et contrevient aux Droits de l’Homme. Il s’agirait surtout pour le candidat de relancer sa campagne, alors qu’il est descendu dans les sondages à 10% d’intention de vote.
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Zemmour and remigration? The message is simple and frightening: "it will be them or us"
Gilles Clavreul, prefect and co-founder of the Printemps républicain, comes back on Éric Zemmour's proposal to create a ministry of remigration which he denounces as "factually inoperative and symbolically dangerous". For the prefect, this idea comes straight from the disbanded Génération identitaire movement, whose former founder Damien Rieu is now an adviser to Zemmour. The objective of this proposal is to send back to their countries of origin a maximum of non-European foreigners. The candidate announced several figures in this sense, initially 200,000 deportations per year, before revising his objective to 100,000 per year the day after this announcement. For Gilles Clavreul, this ambition of Éric Zemmour is today unattainable and contravenes Human Rights. It would mainly be a question of the candidate relaunching his campaign, as he has dropped to 10% in the polls in terms of voting intentions.
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Tribune : « Nous, jeunes Français ayant un lien familial avec la colonisation et la guerre d’Algérie, attendons un récit qui ne masque aucune vérité »
Un collectif de descendants d’indépendantistes algériens, d’appelés, de harkis, de Juifs d’Algérie, de militaires, de pieds-noirs et d’immigrés appelle à la création d’un office des jeunesses franco-algériennes. Ils souhaitent aussi, au nom des 39% de jeunes Français de 18 à 35 ans ayant un lien familial avec la colonisation et la guerre d'Algérie, que l’État commence à avoir un discours juste envers cet épisode de l’histoire de la France et de l’Algérie. Ils souhaitent que des actions concrètes soient mises en place, notamment un renforcement de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme.
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Tribune: "We, young French people with a family link to colonisation and the Algerian war, expect a narrative that does not hide any truth"
A collective of descendants of Algerian independence fighters, conscripts, harkis, Algerian Jews, soldiers, pieds-noirs and immigrants is calling for the creation of a Franco-Algerian youth office. They also wish, on behalf of the 39% of young French people between 18 and 35 years old who have a family link with colonisation and the Algerian war, that the State starts to have a fair discourse towards this episode of the history of France and Algeria. They would like to see concrete actions put in place, in particular a strengthening of the fight against racism and anti-Semitism.
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Tribune : « Quand une ONG britannique liée à l'islamisme veut lutter contre la persécution des musulmans par la France »
D’après Martha Lee, l’autrice de cette tribune, une ONG britannique appelée CAGE chercherait à décrédibiliser la politique anti-islamiste menée par le gouvernement français. Dans son rapport, l’ONG CAGE, dénonce une « persécution de masse en cours ». Pour Martha Lee, l’ONG, qui est dirigée par un ancien djihadiste Moazzam Begg, serait extrémiste. Elle appelle ainsi à la grande prudence lorsqu’il s’agit de relayer leurs travaux.
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Opinion column: "When a British NGO linked to Islamism wants to fight against the persecution of Muslims by France"
According to Martha Lee, the author of this article, a British NGO called CAGE seeks to discredit the French government's anti-Islamist policy. In its report, the NGO CAGE denounces an "ongoing mass persecution". For Martha Lee, the NGO, which is headed by a former jihadist Moazzam Begg, is extremist. She therefore calls for great caution when it comes to relaying their work.
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Tribune : « Nous sommes jeunes, républicains, laïques, universalistes et nous avons une voix à porter »
À l’initiative de Louise El Yafi, élève-avocate et auteure de Lettre à ma génération et de Pierre Juston, doctorant en droit public, 25 jeunes Français se dressent ici contre l’image d’une jeunesse embourbée dans les « pires idéologies ». En effet, selon les auteurs, de nombreux commentateurs et politiques cherchent à réduire le débat sur la laïcité autour d’une opposition : un identitarisme face à un racialisme, qui sont en fait deux extrémismes. Ils écarteraient ainsi les universalistes, auxquels ils adhèrent, puisque seuls garants pour eux d’un état de droit et d’une laïcité, tous deux protecteurs des libertés.
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Opinion column: "We are young, republican, secular, universalist and we have a voice to carry"
On the initiative of Louise El Yafi, student lawyer and author of Lettre à ma génération, and Pierre Juston, doctoral student in public law, 25 young French people stand up against the image of a youth mired in the "worst ideologies". According to the authors, many commentators and politicians seek to reduce the debate on secularism to an opposition: identitarianism versus racialism, which are in fact two extremes. They thus dismiss the universalists, to whom they adhere, as the only guarantors for them of the rule of law and secularism, both of which protect freedoms.
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Les catholiques pratiquants et l’élection présidentielle de 2022
L’IFOP a interrogé pour le journal la Vie un échantillon de catholiques pratiquants sur leur vote et l’impact de leur foi sur celui-ci. Les résultats de l’enquête démontrent un électorat éclaté entre quatre tendances partisanes : 28% voterait pour Emmanuel Macron, 20% pour Valérie Pécresse, 19% pour Éric Zemmour et enfin 15% pour Marine Le Pen.
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Practising Catholics and the 2022 presidential election
IFOP questioned a sample of practising Catholics for the newspaper La Vie on their vote and the impact of their faith on it. The results of the survey show an electorate split between four partisan trends: 28% would vote for Emmanuel Macron, 20% for Valérie Pécresse, 19% for Éric Zemmour and finally 15% for Marine Le Pen.
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Qui sont les Ukrainiens de France ?
Hervé Amiot, chercheur en géographie, revient sur l’histoire de l’immigration ukrainienne en France que l’on redécouvre aujourd’hui à l’aune de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Il explique ainsi que les Ukrainiens de France sont aujourd’hui composés en grande partie des descendants d’Ukrainiens ayant migré entre 1920 et 1950, puis d’une autre part d’une immigration plus récente de travailleurs migrants qualifiés ou non. Il constate que la communauté ukrainienne de France s’est construite autour d’un nationalisme ukrainien qui a été exacerbé par la menace russe. La défiance envers la Russie qui s’était déjà exprimée lors de l’Euromaïdan, révolution ukrainienne pour les valeurs européennes (novembre 2013-février 2014), s’est ensuite exacerbée à la suite de l’annexion de la Crimée et du début de la guerre du Donbass en 2014. Ce sentiment national a ainsi orienté les activités de la communauté ukrainienne de France vers les actions humanitaires, la mise en avant de la culture et des symboles ukrainiens. Pour Hervé Amiot, l’année 2014 représente ainsi un tournant pour les Ukrainiens de France.
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Who are the Ukrainians of France?
Hervé Amiot, a geography researcher, looks back at the history of Ukrainian immigration to France, which is now being rediscovered in the light of the Russian invasion of Ukraine. He explains that Ukrainians in France today are largely composed of descendants of Ukrainians who migrated between 1920 and 1950, and of a more recent immigration of skilled and unskilled migrant workers. He notes that the Ukrainian community in France was built around Ukrainian nationalism, which was exacerbated by the Russian threat. The distrust of Russia that had already been expressed during the Euromaidan, the Ukrainian revolution for European values (November 2013-February 2014), was then exacerbated following the annexation of Crimea and the start of the war in Donbass in 2014. This national sentiment thus oriented the activities of the Ukrainian community in France towards humanitarian actions, the promotion of Ukrainian culture and symbols. For Hervé Amiot, the year 2014 represents a turning point for Ukrainians in France.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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