Antisémitisme - JIVEP - Vesak - Racisme - CEDH - Fin de vie - Laïcité - Islam ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
 
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VEILLE PHAROS - FRANCE
31 mai 2024
 
france-3
 


Cette semaine, l’actualité religieuse se concentre autour de nouveaux actes antisémites. Le Mur des Justes du mémorial de la Shoah a été tagué par des mains rouges faisant référence à la guerre au Proche-Orient. Néanmoins, selon l’enquête, il s’agirait d’un acte commis par une ingérence russe, comme d’autres actes antisémites relevés au cours des derniers mois.

Pour autant, des rassemblements ont eu lieu pour faire face à la montée de l’antisémitisme. Des membres de la société civile et des acteurs politiques se sont exprimés à ce sujet. Les actes racistes et discriminants d’un groupe d’extrême droite, révélés par une enquête de BFMTV, ont également été signalés par la maire de Paris et le préfet de police. 

La journée internationale du vivre ensemble en Paix (JIVEP) organisée par l’ONU s’est déroulée cette semaine. Elle vise à promouvoir la paix et le vivre-ensemble. La Coordination interconvictionnelle du Grand Paris (CINPA), qui regroupe de nombreuses associations interreligieuses, était présente pour l’occasion à l’Assemblée nationale.

Enfin, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a estimé que l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires à l’école ne porte pas atteinte au droit des enfants. Cette perspective internationale permet d’avoir un regard extérieur sur des débats qui agitent souvent le débat public en France. 

This week, religious news focuses on new anti-Semitic acts. The Wall of the Righteous at the Shoah Memorial was defaced with red handprints referencing the war in the Middle East. However, according to the investigation, it appears to be an act committed by Russian interference, similar to other anti-Semitic acts reported in recent months.

Nevertheless, gatherings have taken place to address the rise of anti-Semitism. Members of civil society and political actors have spoken on this issue. Racist and discriminatory acts by a far-right group, revealed by a BFMTV investigation, were also reported by the mayor of Paris and the police prefect.

The International Day of Living Together in Peace (JIVEP), organized by the UN, took place this week. It aims to promote peace and coexistence. The Interfaith Coordination of Greater Paris (CINPA), which brings together many interfaith associations, was present for the occasion at the National Assembly.

Finally, the European Court of Human Rights (ECHR) ruled that the ban on wearing conspicuous religious symbols in schools does not violate children's rights. This international perspective provides an external view on debates that often stir public debate in France. 

 
 

L'info phare - Source médiatique

 
 

Le Mur des Justes du mémorial de la Shoah atteint pas des tags antisémites

Lundi 13 mai, des tags jugés antisémites ont été retrouvés sur le Mur des Justes, situé à l’extérieur du Mémorial de la Shoah à Paris. Ces derniers représentent des mains rouges, une référence symbolique à la guerre au Proche-Orient qui a été vue plusieurs fois dans des manifestations pro-palestiniennes et qui avait déjà été qualifiée d’antisémite. D’un côté, le symbole est utilisé pour représenter les victimes de la guerre, ainsi que l’inaction voire la complicité de certaines personnes et institutions. D’un autre côté, il s’agirait d’une référence au meurtre de deux Israéliens dans les années 2000 commis par des Palestiniens. Arte revient sur la signification des mains rouges qui divise le débat public. 

À la suite de cet acte, Le Monde expose les condamnations et les indignations qui ont été exprimées par de nombreuses personnalités politiques de tous partis confondus, dont Emmanuel Macron, ainsi que des représentants de communautés religieuses comme le CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France) ou la Grande mosquée de Paris. La Croix rapporte que le parquet de Paris a ouvert une enquête au lendemain de l'événement pour dégradations aggravées

Après les vives réactions ayant émergé à la suite de cet acte, France Info affirme ce mardi 21 mai que d’après le Canard enchaîné, les enquêteurs s’appuient sur l’hypothèse d’une opération perpétrée par la Russie. L'affaire des étoiles de David taguées en novembre dernier à Paris ainsi que des tags en lien avec les Jeux olympiques seraient également concernés. D’après les services de renseignement français, rapporte Libération, il s’agirait d’actes organisés par la Russie qui chercherait à enflammer l’opinion publique tout en affirmant son influence sur le territoire français. 

The Wall of the Righteous at the Shoah memorial does not contain anti-Semitic tags

On Monday, May 13, anti-Semitic graffiti was found on the Wall of the Righteous, located outside the Shoah Memorial in Paris. These graffiti depicted red handprints, a symbolic reference to the war in the Middle East, which has been seen several times in pro-Palestinian demonstrations and has already been deemed anti-Semitic. On one hand, the symbol is used to represent the victims of the war, as well as the inaction or even complicity of certain people and institutions. On the other hand, it would be a reference to the murder of two Israelis in the 2000s committed by Palestinians. Arte examines the meaning of the red handprints, which divides public debate.

Following this act, Le Monde reported the condemnations and outrage expressed by many political figures from all parties, including Emmanuel Macron, as well as representatives of religious communities such as the CRIF (Representative Council of Jewish Institutions of France) and the Great Mosque of Paris. La Croix reports that the Paris prosecutor’s office opened an investigation the day after the event for aggravated vandalism.

After the strong reactions that emerged following this act, France Info reported on Tuesday, May 21, that according to the Canard enchaîné, investigators are relying on the hypothesis of an operation carried out by Russia. The case of the Stars of David graffiti in Paris last November, as well as graffiti related to the Olympics, would also be concerned. According to French intelligence services, as reported by Libération, these are acts organized by Russia, which seeks to inflame public opinion while asserting its influence on French territory.

 
 

Source société civile 

 
 

Condamnations et mobilisations face à l’augmentation des actes antisémites

Alors que Gabriel Attal a annoncé l’augmentation des actes antisémites de 300 % par rapport à 2023, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) et SOS Racisme s'inquiètent de la hausse des actes racistes et antisémites dans le département de la Loire. Le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF), Yonathan Arfi, condamne quant à lui la tentative d’incendie de la synagogue à Rouen le 17 mai et la profanation du Mémorial de la Shoah à Paris, rapporte La Tribune

Le 20 mai, Gérald Darmanin a décoré le policier ayant tué l'assaillant à l’origine de l’incendie de la synagogue de Rouen, ainsi que les pompiers qui sont intervenus sur le lieu de l’incendie. Des manifestations qui ont rassemblé entre 200 et 300 personnes se sont déroulées à Paris et à Rouen à la suite de l’événement. Elle a été organisée par l’UEJF (Union des étudiants juifs de France).

Quelques jours avant, le dimanche 12 mai, des centaines de personnes s’étaient rassemblées à Paris pour manifester contre l’anitsémitisme, la haine à l’école et pour la défense des valeurs de laïcité et de la République, rapporte Le Parisien. La manifestation était organisée par la Diaspora Defense Forces qui défend la communauté juive « en diaspora et en Israël »

Dans Le Talk, un live de France Info, la journaliste Sarah Calamand se penche sur les assises de lutte contre l’antisémitisme lancée le 6 mai par le Gouvernement. Elle y a reçu Dominique Sopo, président de SOS Racisme, Nonna Mayer, chercheuse en sciences politiques au CNRS ainsi que Jonas Pardo, formateur contre l’antisémitisme, militant syndicaliste et membre du collectif Golem. Tous sont en accord sur le fait que les actes antisémites ont toujours eu lieu, notamment depuis 2000. Bien qu’ils aient augmenté après le 7 octobre, Jonas Pardo constate que plus ils sont relayés dans les médias, plus cela entraîne une montée des actes antisémites. 

Condemnations and mobilizations in the face of the increase in anti-Semitic acts

As Gabriel Attal announced a 300% increase in anti-Semitic acts compared to 2023, the Licra (International League against Racism and Anti-Semitism) and SOS Racisme are concerned about the rise in racist and anti-Semitic acts in the Loire department. The president of the Representative Council of Jewish Institutions of France (CRIF), Yonathan Arfi, condemned the attempted arson of the synagogue in Rouen on May 17 and the desecration of the Shoah Memorial in Paris, reports La Tribune.

On May 20, Gérald Darmanin honored the police officer who killed the assailant responsible for the synagogue fire in Rouen, as well as the firefighters who intervened at the scene. Demonstrations, which gathered between 200 and 300 people, took place in Paris and Rouen following the event. It was organized by the UEJF (Union of Jewish Students of France).

A few days earlier, on Sunday, May 12, hundreds of people gathered in Paris to protest against anti-Semitism, hatred in schools, and to defend the values of secularism and the Republic, reports Le Parisien. The demonstration was organized by the Diaspora Defense Forces, which defends the Jewish community "in the diaspora and in Israel."

In Le Talk, a live show on France Info, journalist Sarah Calamand discussed the anti-Semitism roundtables launched by the government on May 6. She hosted Dominique Sopo, president of SOS Racisme, Nonna Mayer, a political science researcher at CNRS, and Jonas Pardo, an anti-Semitism trainer, union activist, and member of the Golem collective. They all agreed that anti-Semitic acts have always occurred, particularly since 2000. Although they increased after October 7, Jonas Pardo notes that the more these acts are reported in the media, the more it leads to a rise in anti-Semitic acts.

 
 

La journée internationale du vivre ensemble en Paix (JIVEP)

Pour la 7e année consécutive a eu lieu la journée internationale du vivre ensemble en Paix (JIVEP), le 16 mai. Elle a été adoptée à l’unanimité par les 193 Etats membres de l’ONU en décembre 2017, sous l’impulsion du cheikh Khaled Bentounès et par l'Association Internationale Soufie Alawiyya (AISA), rapporte Saphir News. Le cheikh Khaled Bentounès est une personnalité de l’islam et du soufisme qui est largement impliqué dans l’enseignement et la promotion de la paix. 

Pour l’occasion et à l’initiative de la Coordination interconvictionnelle du Grand Paris (CINPA), des responsables associatifs et des personnalités de la société civile se sont réunis pour une table ronde à l’Assemblée nationale. Cette journée vise à mettre sur le devant de la scène la paix, la non-violence, l'éducation et, pour certains, la spiritualité pour le vivre-ensemble. La CINPA rassemble plusieurs associations, dont des associations interreligieuses, dans le but de promouvoir le dialogue pour la paix et le vivre-ensemble. En 2019, l’islamologue et professeur à l’université de Strasbourg, Éric Geoffroy, s'est exprimé dans Saphir News à l’occasion de la JIVEP sous un angle spirituel et religieux.

The International Day of Living Together in Peace (JIVEP)

For the seventh consecutive year, the International Day of Living Together in Peace (JIVEP) took place on May 16. It was unanimously adopted by the 193 member states of the UN in December 2017, under the initiative of Sheikh Khaled Bentounès and the International Alawiyya Sufi Association (AISA), reports Saphir News. Sheikh Khaled Bentounès is a prominent figure in Islam and Sufism who is heavily involved in teaching and promoting peace.

On this occasion, and at the initiative of the Interfaith Coordination of Greater Paris (CINPA), association leaders and civil society personalities gathered for a roundtable at the National Assembly. This day aims to highlight peace, non-violence, education, and, for some, spirituality for living together. CINPA brings together several associations, including interfaith organizations, to promote dialogue for peace and coexistence. In 2019, the Islamic scholar and professor at the University of Strasbourg, Éric Geoffroy, spoke to Saphir News on the occasion of JIVEP from a spiritual and religious perspective.

 
 

Source médiatique

 
 

Des maraudes racistes organisées par le groupe d’extrême droite Luminis

Suite à la diffusion d’une vidéo de BFMTV sur un groupuscule d’extrême droite nommé Luminis, fondé en 2020, de nombreuses personnes ont réagi pour dénoncer les actions discriminantes et racistes du groupe. La vidéo, issue d’une enquête menée par BFMTV, montre des membres de Luminis faisant des maraudes sélectives. Sous couvert de solidarité, ils distribuent des colis alimentaires mais uniquement aux SDF blancs. Tout au long du documentaire, on entend des propos racistes, faisant l'apologie de la pureté de la race et de l’idéologie hitlérienne. 

Selon BFMTV, les services de renseignement considèrent que la menace d’extrême droite serait la deuxième menace terroriste après l’islamisme, avec 1 300 fichés S. Elle se caractériserait par des mouvements nationalistes et identitaires diffusant une idéologie xénophobe, antisémite et homophobe. La mairie de Paris a demandé l’interdiction des maraudes d’extrême droite. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, a quant à lui saisi la justice pour dénoncer ces maraudes qu’il juge discriminantes.

Le 11 mai dernier, une manifestation néofasciste avait pu se dérouler à Paris. La Croix revient en détail sur cet événement et tente de faire le point sur les signes brandis durant le rassemblement, à savoir la croix celtique arborée par des suprémacistes blancs depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. 

Du côté de la société civile, une tribune collective a été publiée le 13 mai par la Ligue des Droits de l’Homme (LDH), avec 70 organisations appelant à ne pas voter pour l’extrême droite lors des élections européennes. Celle-ci menacerait la démocratie et le vivre-ensemble par le triomphe de la haine de l’Autre, le repli identitaire et le racisme. 

Racist marauding organized by the far-right group Luminis

Following the broadcast of a BFMTV video on a far-right group named Luminis, founded in 2020, many people reacted to denounce the discriminatory and racist actions of the group. The video, based on an investigation by BFMTV, shows Luminis members conducting selective patrols. Under the guise of solidarity, they distribute food parcels but only to white homeless people. Throughout the documentary, racist remarks are heard, advocating racial purity and Hitlerian ideology.

According to BFMTV, intelligence services consider the far-right threat to be the second major terrorist threat after Islamism, with 1,300 individuals on the "S" list. This threat is characterized by nationalist and identitarian movements spreading xenophobic, anti-Semitic, and homophobic ideologies. The Paris city council has requested the banning of far-right patrols. The Paris police prefect, Laurent Nuñez, has taken legal action to denounce these patrols as discriminatory.

On May 11, a neo-fascist demonstration took place in Paris. La Croix detailed this event and examined the symbols displayed during the rally, such as the Celtic cross, which has been used by white supremacists since the end of World War II.

In civil society, a collective op-ed was published on May 13 by the League of Human Rights (LDH), with 70 organizations calling for people not to vote for the far-right in the European elections. They argue that it threatens democracy and social cohesion by promoting hatred of others, identity withdrawal, and racism.

 
 

Source institutionnelle

 
 

La Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) considère que l'interdiction des signes religieux à l’école ne remet pas en cause le droit des élèves

Ces dernières semaines, l’agitation autour des affaires concernant le port du voile a remis au centre du débat public et médiatique le principe de laïcité. À la suite de cela, le sociologue Alain Policar a été écarté du Conseil des sages de la laïcité, suite à sa prise de position concernant le port de signes religieux à l’école. Le débat est très ouvert, et de nombreuses personnes de la société civile, des acteurs politiques ou encore des universitaires ont pris position et ont tenté d’éclairer les débats. Pour certains, cette interdiction est perçue comme une atteinte à la liberté de conscience et de croyance. Pour d’autres, il s’agit simplement de se conformer au respect du principe de laïcité en raison de la neutralité à l’école (Veilles du 17/05/2024 et 03/05/2024).  

Dans une perspective internationale, permettant ainsi de questionner le sujet au-delà des frontières, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) semble avoir tranché. En Belgique, pays où l’interdiction du port de signes religieux à l’école est instaurée dans les établissements qui le souhaitent, des étudiantes musulmanes avaient saisi la Cour. Elles estimaient que l’interdiction du port du voile à l’école était contraire à la liberté de religion. La CEDH a déclaré que dans une perspective de neutralité de l’enseignement, cela ne porte pas atteinte à la liberté de religion. En 2009, la CEDH avait déjà déclaré irrecevable la requête de six élèves contre la France, après avoir été exclus de leurs établissements en raison du port de signes ostensibles d’appartenance religieuse. 

The European Court of Human Rights (ECHR) considers that the ban on religious symbols in schools does not call into question the rights of students

In recent weeks, the controversy surrounding cases involving the wearing of the veil has brought the principle of secularism back to the forefront of public and media debate. Following this, sociologist Alain Policar was removed from the Council of Elders on Secularism due to his stance on wearing religious symbols in schools. The debate is very open, with many people from civil society, political actors, and academics taking positions and trying to shed light on the discussions. For some, this ban is seen as an infringement on freedom of conscience and belief. For others, it is simply about adhering to the principle of secularism due to the neutrality required in schools (Watchs of  17/05/2024 and 03/05/2024).

From an international perspective, allowing the issue to be questioned beyond national borders, the European Court of Human Rights (ECHR) appears to have made a decision. In Belgium, a country where the ban on wearing religious symbols in schools is implemented in institutions that choose to do so, Muslim students had taken their case to the Court. They argued that the ban on wearing the veil in school was contrary to freedom of religion. The ECHR declared that, in the context of educational neutrality, this does not violate the freedom of religion. In 2009, the ECHR had already declared inadmissible the complaint of six students against France after they were expelled from their schools for wearing conspicuous religious symbols.

 
 

Source confessionnelle

 
 

Célébration de la fête de Vesak

La journée de Vesak, fête bouddhiste, s’est déroulée entre le 22 et le 23 mai dernier durant la pleine lune. Elle célèbre l’anniversaire de Bouddha né il y a 2 500 ans, en 623 av. J.-C, ainsi que son éveil et sa mort. Le Sud-Ouest, La Croix ainsi que Le Petit Journal décrivent l'histoire et le déroulement de cette journée. Dans La Nouvelle République, on retrouve le témoignage d’une famille de Loches (Indre-et-Loire) qui célèbre cette fête.

Vesak est aussi célébrée le 23 mai au siège de l'UNESCO, à Paris. Pour cause, à l’Assemblée générale des Nations Unies, on célèbre Vesak depuis que cette dernière l’a déclaré journée nationale en 1999, afin de « saluer la contribution que le bouddhisme, l’une des plus vieilles religions du monde, apporte depuis plus de 2 500 ans et continue d’apporter à la spiritualité de l’humanité ». De son côté, l’UBF (Union Bouddhiste de France) a publié une invitation à la célébration de Vesak le 2 juin prochain, à la Grande Pagode de Vincennes, à Paris.

Celebration of the Vesak, a Buddhist festival

The Vesak Day, a Buddhist festival, took place between May 22nd and 23rd during the full moon. It celebrates the birth of Buddha, which occurred 2,500 years ago in 623 BCE, as well as his enlightenment and passing. Sud Ouest, La Croix, and Le Petit Journal describe the history and events of this day. In La Nouvelle République, there is the testimony of a family from Loches (Indre-et-Loire) who celebrates this festival.

Vesak is also celebrated on May 23rd at the UNESCO headquarters in Paris. This celebration stems from the United Nations General Assembly, which has recognized Vesak as a national day since 1999, to "acknowledge the contribution that Buddhism, one of the world's oldest religions, has made for over 2,500 years and continues to make to the spirituality of humanity." Meanwhile, the UBF (Buddhist Union of France) has issued an invitation to celebrate Vesak on June 2nd at the Grande Pagoda of Vincennes in Paris.

 
 

Des acteurs de la communauté musulmane réagissent aux propos du journaliste Phillipe Val après qu’il a déclaré être islamophobe

Alors que les actes islamophobes ne cessent de grimper depuis les attaques du 7 octobre en Israël, on constate une banalisation des discours portant atteinte aux musulmans, notamment dans les médias. Ainsi, l’ancien directeur de Charlie Hebdo, Philippe Val, a ouvertement déclaré dans Le Figaro qu’il est islamophobe. Pour se justifier, il explique que depuis les attentats de Charlie Hebdo en 2015, ainsi que les assassinats de deux professeurs par des terroristes islamistes, il a une phobie envers la religion musulmane. L’amalgame entre la communauté musulmane et le terrorisme islamiste a fait réagir plusieurs membres de la société civile. 

Saphir News rapporte que le recteur de la Grande Mosquée de Paris (GMP), Chems-Eddine Hafiz, a annoncé le 19 mai son intention de porter plainte. Alors que ce dernier avait accueilli le journaliste à la GMP pour tenter d’apaiser sa haine envers la religion musulmane, Chems-Eddine Hafiz s’en remet désormais à la loi. Pour lui, les propos de Philippe Val sont irresponsables et dangereux. Il estime que la société doit être protégée contre ce genre de discours. La  fédération « Musulmans de France » envisage également de déposer plainte contre des propos qu’elle juge inadmissibles, islamophobes, stigmatisants et en contradiction avec les valeurs de respect, de tolérance et du vivre-ensemble.

Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a fait état de son mécontentement dans un communiqué en déclarant qu’un discours comme celui-ci provoque une haine antimusulmans. Philippe Val estime que le terme islamophobe a été inventé pour écarter toute critique de la religion musulmane. Pour le CFCM, il s’agit d’un argument utilisé depuis plusieurs années par des personnes racistes sous couvert de liberté d’expression. Il rappelle que l’islamophobie est reconnue par la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH), la Commission des Droits de l’Homme de l’ONU et les institutions européennes de lutte contre le racisme. 

Suite à la déclaration de la GMP, la Licra (Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme) a réagi dans un communiqué. Elle rappelle qu’en France, il y a un droit à la critique des idées, des opinions et des croyances garanti par les principes républicains et les valeurs démocratiques. Elle apporte son soutien à Philippe Val sous le prisme de la défense de la liberté d’expression. Elle a également déclaré que la convention de partenariat prise entre la Licra, le recteur Chems-Eddine Hafiz et la GMP, permettant d’étudier tous les moyens possibles à mettre en œuvre pour lutter en commun contre le racisme, le racisme antimusulman et l’antisémitisme est caduque depuis le 19 mai 2024.

Actors from the Muslim community react to the comments of journalist Phillipe Val after he declared himself to be Islamophobic

As Islamophobic incidents continue to rise since the attacks on October 7th in Israel, there is a growing normalization of discourse that harms Muslims, especially in the media. Former Charlie Hebdo director, Philippe Val, openly declared in Le Figaro that he is Islamophobic. To justify this, he explains that since the Charlie Hebdo attacks in 2015 and the killings of two teachers by Islamist terrorists, he has developed a fear of the Islamic religion. The amalgamation between the Muslim community and Islamist terrorism has prompted reactions from several members of civil society.

Saphir News reports that the rector of the Great Mosque of Paris (GMP), Chems-Eddine Hafiz, announced on May 19th his intention to file a lawsuit. While he had previously welcomed the journalist to the GMP to try to ease his hatred towards the Muslim religion, Chems-Eddine Hafiz now relies on the law. For him, Philippe Val's remarks are irresponsible and dangerous. He believes that society must be protected against such discourse. The Federation of Muslims of France also plans to file a lawsuit against remarks it deems unacceptable, Islamophobic, stigmatizing, and contradictory to the values of respect, tolerance, and coexistence.

The French Council of Muslim Worship (CFCM) expressed its discontent in a statement, stating that such discourse incites anti-Muslim hatred. Philippe Val believes that the term Islamophobia was invented to deflect any criticism of the Muslim religion. For the CFCM, it is an argument used for years by racist individuals under the guise of freedom of expression. It reminds that Islamophobia is recognized by the National Consultative Commission on Human Rights (CNCDH), the UN Human Rights Commission, and European institutions combating racism.

Following the GMP's statement, the International League against Racism and Anti-Semitism (LICRA) responded in a statement. It reminds that in France, there is a right to criticize ideas, opinions, and beliefs guaranteed by republican principles and democratic values. It supports Philippe Val from the perspective of defending freedom of expression. It also declared that the partnership agreement between LICRA, Rector Chems-Eddine Hafiz, and the GMP, aimed at studying all possible means to jointly combat racism, anti-Muslim racism, and anti-Semitism, is now void since May 19, 2024.

 
 

Le projet de loi sur la fin de vie fait de nouveau réagir les acteurs du monde religieux

L’un des articles du projet de loi sur la fin de vie a été modifié en Commission spéciale à l’Assemblée nationale, le 17 mai dernier, avant que le texte ne soit débattu le 27 mai. Ce qui a été voté concerne l’autorisation du recours à une substance létale pour une personne qui en fait la demande. Ensuite, le terme de « pronostic vital engagé à court ou moyen terme » pour accéder à l'aide à mourir a été remplacé par « en phase avancée ou terminale ». Pour certains, cela élargit le panel des personnes pouvant bénéficier d’une aide à mourir. Ces modifications sont vivement critiquées par le gouvernement et la majorité, par des membres de la société civile et au sein du monde religieux. 

Sur RCF, le Grand Rabbin Haïm Korsia réagit au projet de loi sur la fin de vie. Il dénonce l’utilisation du terme aide à mourir, qui serait une négation de la fraternité. Il s’inquiète des conséquences que la loi aura sur les plus pauvres et sur la nature humaine. Le professeur Sadek Beloucif, chef du service d’anesthésie-réanimation, membre du Forum de l’islam de France, et ancien membre du Comité national d'éthique, était aussi interrogé sur RCF quelques jours avant. Il apporte son éclairage à travers la religion musulmane sur le projet de loi sur la fin de vie. 

Famille Chrétienne rapporte que quinze associations, dont plusieurs chrétiennes, alertent sur les dangers de l’euthanasie et du suicide assisté pour les personnes vulnérables. Dans une tribune au Figaro, le cardinal François Bustillo interroge de son côté la valeur que l’on donne aux existences.

The bill on the end of life once again causes actors in the religious world to react

One of the articles of the end-of-life bill was amended in the Special Committee at the National Assembly on May 17th, before the text was debated on May 27th. What was voted concerns the authorization of the use of a lethal substance for a person who requests it. Then, the term "engaged prognosis with short or medium-term involvement" to access aid in dying was replaced by "in an advanced or terminal phase." For some, this broadens the range of people who can benefit from aid in dying. These modifications are strongly criticized by the government and the majority, by members of civil society, and within the religious community.

On RCF, the Chief Rabbi Haïm Korsia reacts to the end-of-life bill. He denounces the use of the term aid in dying, which he claims is a denial of fraternity. He is concerned about the consequences the law will have on the poorest and on human nature. Professor Sadek Beloucif, head of the anesthesia-reanimation service, member of the Forum of Islam in France, and former member of the National Ethics Committee, was also interviewed on RCF a few days before. He sheds light through the Muslim religion on the end-of-life bill.

Famille Chrétienne reports that fifteen associations, including several Christian ones, are warning about the dangers of euthanasia and assisted suicide for vulnerable people. In an op-ed in Le Figaro, Cardinal François Bustillo questions the value given to lives.

 
 

Source académique

 
 

Des musulmans français qualifiés qui quittent la France : retour sur l’interprétation des résultats de l’enquête sociologique d’Olivier Esteves, Alice Picard et Julien Talpin

La publication d’un article au mois d’avril dans Le Monde issu d’une enquête sociologique intitulée La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane a été relayée dans de nombreux médias et parfois questionnée, voire remise en cause, en suscitant de nouveau les débats autour des musulmans de France (Veille du 26/04/2024). 

Marianne a qualifié l’enquête comme étant une « stratégie victimaire islamiste », jugée trop militante, voire scientifiquement inexacte au vu de la méthode d’enquête utilisée. L’utilisation d’un échantillon quantitatif ou le terme d’islamophobie sont parfois interrogés. 

Le politiste Olivier Esteves, l’un des auteurs de l’ouvrage, est revenu sur cette enquête quelques semaines après dans Le Monde et dans Info Migrants. Durant ces deux entretiens, il explique les résultats de l’enquête et réagit aux critiques concernant la méthodologie utilisée. 

Cette semaine, Saïd Daoui, qui a effectué une recherche à ce sujet en 2021, tente de faire le point sur l’interprétation des données dans une tribune à La Croix. Il nuance les résultats de l’enquête. Si l’origine ethnique et religieuse sont des points pouvant conduire à une émigration de certains musulmans, selon lui, c’est d’abord le facteur de l'origine sociale qui doit être mis en évidence. La réalité socio-économique et politique française amènerait des personnes qui sont souvent issues de couches sociales moins élevées, et qui ont connu une ascension sociale, à quitter la France. Elles feraient face à une désillusion de « l’idéal républicain méritocratique »

La Grande Mosquée de Paris de son côté a organisé une rencontre mercredi 22 mai 2024 autour de l’ouvrage en question, réunissant les trois auteurs, accompagnés de l'historienne Naïma Yahi. 

Qualified French Muslims who leave France: a look back at the interpretation of the results of the sociological survey by Olivier Esteves, Alice Picard and Julien Talpin

The publication of an article in April in Le Monde stemming from a sociological investigation titled "La France, tu l'aimes mais tu la quittes. Enquête sur la diaspora française musulmane" (France, you like it but you leave it. Investigation on french muslim diaspora)  was relayed in numerous media outlets and sometimes questioned, even challenged, sparking renewed debates around Muslims in France (Watch of 26/04/2024).

Marianne labeled the investigation as an "Islamist victimhood strategy," deemed too militant, and even scientifically inaccurate given the survey methodology used. The use of a quantitative sample or the term Islamophobia is sometimes questioned.

Political scientist Olivier Esteves, one of the authors of the study, revisited this investigation a few weeks later in Le Monde and in Info Migrants. During these two interviews, he explained the survey results and responded to criticisms regarding the methodology used.

This week, Saïd Daoui, who conducted research on this topic in 2021, attempts to clarify the interpretation of the data in an op-ed in La Croix. He nuances the results of the survey. While ethnic and religious origin may be factors leading some Muslims to emigrate, according to him, it is primarily the factor of social origin that should be highlighted. The French socio-economic and political reality would lead individuals, often from lower social strata who have experienced social mobility, to leave France. They would face disillusionment with the meritocratic republican ideal.

Meanwhile, the Great Mosque of Paris organized a meeting on Wednesday, May 22, 2024, regarding the mentioned work, bringing together the three authors along with historian Naïma Yahi.

 
 

Pour aller plus loin 

 
 

La laïcité en France et son rapport à l’islam vu de l’étranger

Les polémiques autour de l’islam en France, souvent corrélées au non-respect du principe de laïcité ou à de l’islamophobie, sont depuis plusieurs années ancrées dans le débat public. Si les opinions sont extrêmement divisées, et que les apports d’universitaires, de personnalités politiques, de communautés religieuses ou de personnalités issues de la société civile ne parviennent pas à mettre fin aux controverses, il peut être utile de s’intéresser à la manière dont ces débats sont perçus à l’étranger. 

Il y a quelques mois, l’European Academy on Religion and Society (EARS) publie un article issu d’une enquête sur la laïcité française et les musulmans de France. Pour tenter de comprendre les polémiques récurrentes à ce sujet, l’article fait un comparatif entre notre laïcité française et la laïcité au Royaume-Uni (appelé sécularism). Ainsi, il met en évidence les tiraillements entre le respect de la laïcité et la perception de cette dernière par les musulmans. Il met aussi le doigt sur les profonds désaccords concernant les questions d’identité, d’intégration et de liberté d’expression religieuse, mettant alors en question l’intégration des pratiques religieuses dans un État laïc. En s’appuyant sur la gestion des différentes pratiques religieuses au Royaume-Unis, il souligne que la coercition au sein d’une société multiconfessionnelle est contre-productive. Finalement, l'article relève qu’il semble difficile pour la France d’allier neutralité et liberté individuelle. 

Secularism in France and its relationship to Islam seen from abroad

Controverses surrounding Islam in France, often correlated with the non-respect of the principle of secularism or Islamophobia, have been deeply rooted in public discourse for several years. While opinions are extremely divided, and contributions from academics, political figures, religious communities, or civil society personalities have failed to put an end to the controversies, it may be useful to examine how these debates are perceived abroad.

A few months ago, the European Academy on Religion and Society (EARS) published an article based on a survey on French secularism and Muslims in France. In an attempt to understand the recurring controversies on this subject, the article compares French secularism with secularism in the United Kingdom (referred to as secularism). Thus, it highlights the tensions between respect for secularism and its perception by Muslims. It also points out deep disagreements regarding questions of identity, integration, and freedom of religious expression, thereby questioning the integration of religious practices into a secular state. By drawing on the management of various religious practices in the UK, it underscores that coercion within a multi-confessional society is counterproductive. Ultimately, the article notes that it seems difficult for France to reconcile neutrality and individual freedom.

 
 

Article - Le local du Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples a été vandalisé à Metz - 13/05/2024

Article - Les musulmans de France : une histoire bien plus ancienne qu’on l’imagine - 15/05/2024

 
 

Article - Pentecôte, la fête de l’individualisation - 15/05/2024

Article - Injure publique à caractère racial : la Licra va boycotter une cérémonie en présence du président de Tours Métropole - 15/05/2023

 
 

Article - Une commémoration du 8 mai 1945 à la mémoire des soldats musulmans - 14/05/2024


Article - L'influenceuse Poupette Kenza accusée d'avoir tenu des propos antisémites, la justice saisie - 16/05/2024

 
 

Article - L’apparition de Fátima fêtée par la communauté portugaise - 20/05/2024

Article - Image de rabbins dévorant un enfant : un élu de Vaulx-en-Velin condamné à trois ans d'inéligibilité - 22/05/2024

 
 

Article - Un plan départemental signé pour lutter notamment contre le racisme et la haine anti-LGBT - 21/05/2024

Conférence - Homo et catho. Parlon-en ! - 17/05/2024

 
 

Conférence - "Déconstruire l’antijudaïsme chrétien", une conférence autour des préjugés antijuifs avec le Père Christophe Le Sourt à Montpellier - 12/05/2024

Podcast - Racisme : et si l’église faisait partie du problème ? - Josiane Ngongang - 17/05/2024

 
 

Colloque - Les islamismes en Europe - 15/05/2024

Entretien- [Guillaume Cuchet] « Dans 10 ou 15 ans, l’islam pourrait être la première religion de France » - 18/05/2024

 
 
 
 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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