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Suite à l'attaque du Hamas le 7 octobre dernier, Israël a révoqué le permis de travail de dizaines de milliers de Palestiniens, qui ont perdu leur emploi. La pénurie de main-d'œuvre dans le pays a contraint les entreprises israéliennes à demander l'autorisation à leur gouvernement d'embaucher jusqu'à 100 000 Indiens pour remplacer les Palestiniens, notamment dans le secteur de la construction. Le gouvernement indien a lancé un processus de recrutement à grande échelle, notamment dans les États de l'Haryana, de l'Uttar Pradesh et de Delhi. D'autres États indiens, comme le Mizoram, le Telangana, le Rajasthan, le Bihar et l'Himachal Pradesh, ont manifesté leur intérêt à participer au recrutement. Outre l’Inde, Israël embauchera des travailleurs étrangers du Sri Lanka, du Mexique, du Kenya, du Malawi et de l’Ouzbékistan. Selon des sources officielles, Israël serait prêt à offrir des postes permanents aux nouveaux employés venant de l'étranger. En mai 2023, lors de la visite du Premier ministre indien en Israël, les deux pays ont signé un accord prévoyant environ 42 000 offres d’emploi pour les Indiens dans les secteurs de la construction et de l’agriculture en Israël. Le pays accueille déjà environ 18 000 Indiens, qui étudient ou travaillent comme soignants, commerçants de diamants et informaticiens. L'Inde, qui est officiellement devenue en avril 2023 le pays le plus peuplé du monde, est confrontée à un taux de chômage de 8,3 %. Environ 22 % des Indiens sont des travailleurs occasionnels, dont le salaire mensuel n'atteint pas 90 euros. Selon le rapport sur l'emploi publié par l'Université Azim Premji de Bangalore, 15 % des diplômés universitaires de tout âge et environ 42 % des diplômés de moins de 25 ans sont touchés par le chômage. Outre le chômage, l’inflation et les bas salaires obligent les Indiens à émigrer vers d’autres pays pour une vie meilleure. Alors que lors du processus de recrutement, de nombreux Indiens ont exprimé leurs inquiétudes quant aux conditions de travail en Israël, le Premier ministre indien Narendra Modi les a rassurés, déclarant que « Israël assure la protection des droits du travail, en traitant les travailleurs de manière juste et équitable ».
Following the attack of Hamas on October 7, Israel revoked the work permit of ten thousands of Palestinians, who have lost their jobs. Labour shortage forced Israeli companies to ask the permission of their government to hire up to 100,000 Indians to replace Palestinians, especially in the construction sector. The Indian government started a large-recruitment process, especially in the states of Haryana, Uttar Pradesh, and Delhi. Other Indian states, such as Mizoram, Telangana, Rajasthan, Bihar, and Himachal Pradesh, showed their interest in taking part in the recruitment. Besides India, Israel will hire foreign workers from Sri Lanka, Mexico, Kenya, Malawi and Uzbekistan. According to official sources, Israel would be ready to offer permanent work positions to the new employees coming from abroad. In May 2023, during Indian PM’s visit to Israel, the two countries signed an agreement opening up around 42,000 jobs for Indian nationals in the construction and agriculture sectors in Israel. Israel already hosts around 18,000 Indians, who are either studying or working as caregivers, diamond traders, and IT professionals.
India, which in April 2023 officially became the most densely populated country in the world, faces an unemployment rate of 8,3 %. Around 22% of Indians are casual workers, whose monthly salary doesn't reach 90 euros. According to the employment report released by Azim Premji University, Bangalore, 15% of university graduates of all ages and around 42% of graduates under 25 are impacted by unemployment. Besides, unemployment, inflation and low wages force Indians to move to other countries for a better life. As during the recruitment process many Indians have expressed concern about the working conditions in Israel, Indian PM Narendra Modi re-assured them, declaring that « Israel provides for protection of labor rights, treating people fairly and equally ».
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Info Phare - Source médiatique
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Varanasi : les prières hindoues prêtes à commencer dans la mosquée Gyanvapi
La semaine dernière, l'Archeological Survey of India a publié le rapport sur la mosquée Gyanvapi, affirmant que le bâtiment a été construit sur un ancien temple hindou. Depuis 2021, des groupes hindous ont déposé de nombreuses pétitions, demandant d’enquêter sur les origines de la mosquée. Suite à la publication du rapport, la Haute Cour d'Allahabad a statué que les hindous peuvent accomplir des rituels à l'intérieur de la mosquée contestée.
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Varanasi: Hindu prayers ready to start in Gyanvapi Mosque
Last week, the Archeological Survey of India released a report on the Gyanvapi Mosque, claiming that the building was constructed over an ancient Hindu temple. Since 2021, Hindu groups have filed petitions, asking to investigate the mosque’s origins. Following the publication of the report, the Allahabad high court ruled that Hindus can perform rituals inside the disputed mosque.
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Des millions d’Indiens trouvent du travail en Israël
Depuis le début de la guerre israélo-palestinienne, des millions d’Indiens ont quitté le pays pour Israël, à la recherche de nouvelles opportunités d’emploi. En octobre, des entreprises israéliennes ont demandé à leur gouvernement de pouvoir embaucher jusqu'à 100 000 Indiens pour remplacer les Palestiniens dont les permis ont été suspendus à cause de la guerre. Le gouvernement indien s’est activement engagé dans le processus de recrutement de travailleurs indiens, notamment dans les États de l’Haryana et de l’Uttar Pradesh, afin de les envoyer en Israël.
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Millions of Indians find job in Israel
Since the beginning of the Israeli-Palestinian war, millions of Indians have left the country for Israel, looking for new job opportunities. In October, Israeli companies demanded their government to hire up to 100,000 Indians to replace Palestinian workers, whose licenses have been suspended due to the war. The Indian government has been actively engaged in the recruitment process of Indian workers, especially in the states of Haryana and Uttar Pradesh, to send to Israel.
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Ladakh manifeste pour les droits constitutionnels
Samedi dernier, dans le district de Leh au Ladakh, la population locale a organisé des manifestations massives, demandant au gouvernement indien de leur accorder des droits constitutionnels. Ils ont réclamé en particulier le statut d'État pour le Ladakh, l'inclusion du Ladakh dans la sixième annexe de la Constitution (qui lui donnerait le statut tribal), la réservation d'emplois pour les locaux et des sièges parlementaires.
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Ladakh protests for constitutional rights
Last Saturday, in the Leh district of Ladakh, the local population organized massive protests, asking the Indian government to provide them constitutional rights. In particular, they demanded statehood for Ladakh, the inclusion of Ladakh in the sixth annex of the Constitution (which would grant them tribal status), job reservation for locals, and parliamentary seats.
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Réfugié tué à Hyderabad : les Rohingyas demandent protection
Dimanche dernier, à Hyderabad, un réfugié rohingya de 39 ans a été tué par trois hommes. Après le décès du réfugié, la communauté entière a protesté, demandant aux autorités d'assurer la protection du groupe minoritaire dans la ville. De nombreux membres de la communauté Rohingya ont déclaré recevoir fréquemment des menaces de mort de la part de gangs locaux.
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Refugee killed in Hyderabad: Rohingya asks for protection
Last Sunday, in Hyderabad, a 39-year-old Rohingya refugee was killed by three men. Following the death of the refugee, the whole community protested, asking authorities to ensure protection to the minority group in the city. Many members of the Rohingya community declared that they received frequent death threats from local gangs.
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États-Unis : les Sikhs votent pour une nouvelle patrie, le Khalistan
Dimanche dernier, à San Francisco (Californie, États-Unis), des milliers de sikhs se sont rassemblés pour voter un référendum afin d’obtenir l'indépendance du Khalistan. L'événement a été organisé par Sikhs for Justice, une organisation basée aux États-Unis, interdite en Inde depuis 2019. Le précédent référendum a eu lieu à Londres en 2021. Lors de l'événement, le leader de Sikhs for Justice a déclaré que « l'organisation cherche à rassembler un nombre maximum de votes possible et à demander la tenue d’un référendum officiel aux Nations Unies d’ici 2025 ».
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US: Sikhs vote for a new homeland, Khalistan
Last Sunday, in San Francisco (California, US), thousands of Sikhs gathered to vote in a referendum on the Independence of Khalistan. The event was organized by Sikhs for Justice, a US-based organization, banned in India since 2019. The previous referendum was held in London in 2021. During the event, the leader of Sikhs for Justice declared that « the organization seeks to gather a maximum number of votes possible, and then asks for a referendum to the United Nations by 2025. »
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Le Rajasthan pourrait interdire le hijab dans les écoles
Au Rajasthan, un groupe d'étudiantes s'est rassemblé devant le commissariat de police pour protester contre la proposition d'un politicien du BJP d'interdire le hijab dans les écoles publiques. Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre l’homme demandant aux autorités scolaires d’interdire le port du hijab à l’école.
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Rajasthan could ban the hijab at schools
In Rajasthan, a group of female students gathered in front of the police station, protesting against the proposition of a BJP politician to ban hijab in government schools. A video, which got viral in social media, shows the man asking school authorities to prohibit wearing hijab at school.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Inde. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in India. It gathers information, analyzes and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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