|
|
En l’absence d’avancées notables sur la question de la formation d’un nouveau gouvernement, les différentes crises auxquelles fait face le pays continuent de s’approfondir. Aux différentes pénuries d’approvisionnement s’ajoutent de nouvelles tensions et divisions politiques, notamment liées aux grandes affaires judiciaires en cours. C’est en particulier le cas du clivage entre le pouvoir présidentiel et les principaux leaders sunnites, qui continue de s’intensifier. Dans ce contexte, l’équilibre institutionnel libanais est de plus en plus fragilisé. Cela ralentit encore davantage les avancées sur le terrain de l’entente politique, et d’anciennes tensions resurgissent parmi lesquelles les tensions interconfessionnelles. Dès lors, les questions de l’avenir du pluralisme religieux au Liban et de l’équilibre entre les différentes communautés apparaissent plus que jamais centrales pour l’avenir du pays. Dans ce questionnement, le rôle des pouvoirs religieux doit également être interrogé dans la mesure où les principales institutions religieuses libanaises sont étroitement liées au champ politique et pèsent dans les rapports de force. Enfin, les difficultés quotidiennes de plus en plus pesantes et les questions de survie que rencontre la population concentrent la grande majorité de l’attention politique et masquent inévitablement de nombreux défis qui préexistaient aux crises actuelles. Par exemple, la question du traitement des travailleuses et travailleurs étrangers se voit reléguée au second plan alors même qu’elle est indispensable pour comprendre les enjeux du vivre-ensemble au Liban dans leur globalité. In the absence of significant progress on the question of the formation of a new government, the various crises keep deepening. In addition to the various supply shortages, there are new tensions and political divisions, especially related to the main pending court cases. This is particularly the case with the rivalry between presidential power and the main Sunni leaders, which continues to deepen. In this context, the Lebanese institutional balance is increasingly weakened, which further slows down progress in the field of political understanding, and old tensions are resurfacing, among which inter-confessional tensions. So the questions of the future of religious pluralism in Lebanon and of the balance between the different communities appear more central than ever for the future of the country. In this questioning, the role of religious powers must also be questioned insofar as the main Lebanese religious institutions are closely linked to the political field and weigh in the balance of power. Finally, the increasingly burdensome daily difficulties and survival issues that the population encounters concentrate the vast majority of political attention and inevitably obscure many of the challenges that pre-existed the current crises. For example, the issue of the treatment of foreign workers is relegated to the background even though it is essential to understand the issue of living together in Lebanon as a whole.
|
|
|
|
|
Info phare - Source médiatique
|
|
|
|
|
L’enquête sur les explosions du 4 août 2020 risque de prendre une dimension confessionnelle.
Le juge d’instruction Tarek Bitar, en charge de l’enquête sur les explosions du port de Beyrouth, a émis un mandat d’amener contre l’ex-Premier ministre Hassan Diab. Cela fait suite à son refus de comparaître en tant que mis en cause dans cette affaire pour des questions constitutionnelles. Ce mandat a suscité de virulentes réactions de la part des quatre anciens Premiers ministres sunnites, S. Hariri, T. Salam, F. Siniora et N. Mikati, qui accusent le juge Bitar d’être manipulé par la Présidence de la République. Ce nouvel élément apparaît dans un contexte où le dossier est de plus en plus politisé et où le juge se heurte à de nombreux obstacles dans son enquête, parmi lesquels de profonds débats sur les procédures constitutionnelles à appliquer dans une telle affaire. Cependant, les arguments juridiques tendent à montrer que le mandat émis par le juge succède au refus de H. Diab de comparaître. Cela est considéré comme une obstruction dans la mesure où la procédure lui aurait permis, justement, de soulever un vice de forme. Les quatre leaders sunnites dénoncent une tentative de remise en question de l’accord de Taëf de 1990 et donc la répartition des prérogatives entre la Présidence du Conseil, sunnite, et la Présidence de la République, chrétienne. Le juge Bitar a déclaré, lui, qu’il restait déterminé et il a fixé la prochaine audience au 20 septembre prochain.
*L'Orient-le Jour est un journal proche des Forces libanaises, parti appartenant à l'alliance politique du 14 mars
|
The investigation into the explosions of August 4, 2020, risks taking on a denominational dimension.
Judge Tarek Bitar, in charge of the investigation into the explosions at the Port of Beirut, has issued a warrant against ex-Prime Minister Hassan Diab. This follows his refusal to appear as a third party in this case, arguing constitutional issues. However, this mandate provoked violent reactions from the 4 former Prime Ministers S. Hariri, T. Salam, F. Siniora, and N. Mikati, who are accusing Judge Bitar of being manipulated by the Presidency of the Republic. This new element appears in a context where the case is being more and more politicized and where the judge comes up against many obstacles in his investigation, among which deep debates on the constitutional procedures to be applied in such a case. However, legal arguments tend to show that the warrant issued by the judge follows H. Diab's refusal to appear. This is considered an obstruction insofar as the procedure would have allowed him, precisely, to raise a technical defect. The 4 Sunni leaders denounce an attempt to question the Taëf agreement of 1990 and therefore the distribution of prerogatives between the Presidency of the Council, Sunni, and the Presidency of the Republic, Christian. Judge Bitar said he remained determined and set the next hearing for September 20. *The newspaper L'Orient-le Jour is close to the Lebanese Forces, a political party belonging to the March 14 alliance
|
|
|
|
|
|
|
Des affrontements liés à la pénurie de carburant menacent l’équilibre confessionnel au Sud-Liban.
Les tensions croissantes liées à la pénurie de carburant ont culminé en déclenchant une violente bagarre au couteau au Sud-Liban, menant ensuite à des représailles et affrontements qui menaçaient de prendre une dimension confessionnelle. Les violences ont impliqué les localités d’Anquoun Aina (majorité chiite) et Magdousheh (majorité chrétienne). Cependant, les autorités locales, politiques et religieuses ont toutes condamné ces événements et appelé au calme. Si l’incident risque effectivement d’accroître les tensions communautaires, il faut toutefois nuancer le caractère purement interconfessionnel de ces violences qui restent principalement liées à des altercations privées, comme l’ont souligné les autorités.
*The National News est un quotidien anglophone publié aux Émirats arabes unis
|
Clashes over fuel shortages threaten the religious balance in South Lebanon.
Growing tensions over the fuel shortage culminated in a violent knife fight in southern Lebanon, leading to reprisals and clashes that threatened to take on a sectarian dimension. The violence involved the towns of Anquoun Aina (majority Shia) and Magdousheh (majority Christian). However, local, political and religious authorities have all condemned these events and called for calm. Even if the incident does indeed risk increasing community tensions, the purely inter-confessional nature of this violence must however be qualified because it remains mainly linked to private altercations, as the authorities have stressed.
*The National News is an English-speaking daily published in the United Arab Emirates
|
|
|
|
|
|
|
Le cheikh islamiste Ahmad al-Assir est de nouveau condamné pour son rôle dans les affrontements de 2013.
Ahmad al-Assir, leader d’un mouvement islamiste radical, a été condamné à 20 ans de travaux forcés et à une lourde amende par le tribunal militaire libanais. En 2013, il avait été à l’origine d’un affrontement meurtrier contre l’armée libanaise à Saïda, faisant 18 morts. Il est également impliqué dans des attaques similaires en 2014, tuant deux soldats. En 2017, il avait déjà été condamné à mort pour incitation au terrorisme, mais l’affaire est encore en appel. Si l’islamisme radical reste encore isolé au Liban et ne parvient pas à faire une véritable percée politique, Ahmad al-Assir reste une figure majeure de cette mouvance.
*Al-Sharq est un journal affilié au Courant du futur, parti appartenant à l'alliance politique du 14 mars
|
Facing accusations of division, the main Sunni leaders reaffirm their unity
Ahmad al-Assir, leader of a radical Islamist movement, was sentenced to 20 years of forced labor and a heavy fine by the Lebanese military court. In 2013, he was behind a deadly clash against the Lebanese army in Saida, killing 18 people. He was also involved in a similar attack in 2014, killing 2 soldiers. In 2017, he had already been sentenced to death for inciting terrorism, but the case is still under appeal. If radical Islamism still remains isolated in Lebanon and fails to make a real political breakthrough, Ahmad al-Assir remains a major figure in this movement. * The newspaper Al-Sharq is affiliated to the Future movement, a political party belonging to the March 14 alliance.
|
|
|
|
|
|
|
Le gouverneur de la Banque du Liban est au cœur des tractations pour la formation du gouvernement.
La procureure Ghada Aoun a émis un avis de recherche à l’encontre de Riad Salamé, gouverneur de la Banque du Liban, qui fait suite aux poursuites qu’elle avait déjà engagées contre lui en avril dernier. Elle le met en cause dans des affaires de blanchiment d’argent, et le tient pour responsable de l’effondrement de la livre libanaise. Le Président Aoun persiste à vouloir faire le nécessaire pour démettre R. Salamé de ses fonctions, mais il se heurte au refus d’une partie de la classe politique et notamment les leaders sunnites. Les détracteurs du camp présidentiel y voient des tractations politiques de la part du Président qui chercherait à profiter de l’impopularité croissante de Salamé depuis le début de la crise et à s’en servir comme un outil de pression pour obtenir au sein du gouvernement un « tiers de blocage » favorable à son parti politique. Or, dans les discussions sur la répartition des portefeuilles ministériels, six ministères restent encore vivement disputés. *L'Orient-le Jour est un journal proche des Forces libanaises, parti appartenant à l'alliance politique du 14 mars
|
The governor of the Bank of Lebanon is at the heart of the new government's formation discussion.
Prosecutor Ghada Aoun has issued a wanted notice against Riad Salamé, Governor of the Bank of Lebanon, following the lawsuits she had already brought against him last April. She implicates him in money laundering cases and holds him responsible for the collapse of the Lebanese Lira. President Aoun persists in wanting to do what is necessary to remove R. Salamé from his post, but he is faced with the refusal of a part of the political class and in particular the Sunni leaders. The detractors of the presidential camp interpret it as political moves from the President who would seek to take advantage of the growing unpopularity of Salamé since the beginning of the crisis and to use it as a tool of pressure to obtain within the government a “Blocking third party” favorable to his political party. However, in the discussions on the distribution of ministerial portfolios, 6 ministries are still hotly contested. *The newspaper L'Orient le Jour is close to the Lebanese Forces, a political party belonging to the March 14 alliance
|
|
|
|
|
|
|
Dans le contexte de crise, l’aggravation de la condition des travailleurs étrangers est invisibilisée.
Depuis le début de la crise, et surtout depuis l’explosion du 4 août 2020, la situation déjà précaire des travailleuses et travailleurs étrangers au Liban s’aggrave. Ils doivent faire face à une forte augmentation des abus et du racisme, ainsi qu’à une forte diminution de leurs salaires. Face à cela, les associations tentent d’apporter une aide devenue précieuse, mais déplorent l’invisibilisation de cette question dans le débat public. Le système de la kafala permet d’amener, par le biais d’agences de recrutement, une main-d’œuvre étrangère bon marché qui est ensuite sous la responsabilité d’un sponsor (l’employeur). La majorité de ces travailleurs est employée dans le bâtiment ou dans le secteur domestique pour les femmes, et vient d’Afrique ou d’Asie du Sud. Ce système est à l’origine de nombreux abus et les travailleurs sont exclus du Code du travail. Or, les tentatives d’amélioration de la législation pour encadrer la kafala sont pour l’instant gelées et absentes du débat politique.
*Cet article est le sixième épisode d'une chronique intitulée « Beyrouth : chroniques d'une ville brisée » publiée par le magazine Slate
|
In the context of the crisis, the worsening condition of foreign workers is hidden.
Since the start of the crisis, and especially since the explosion of August 4, 2020, the already precarious situation of foreign workers in Lebanon has worsened. They are facing a sharp increase in abuse and racism, as well as a sharp drop in their wages. Faced with this, the associations are trying to provide the help that has become invaluable but they deplore the invisibility of this issue in the public debate. The kafala system allows to bring in, through recruitment agencies, cheap foreign labor which is then under the responsibility of a sponsor (the employer). The majority of these workers are employed in construction or in the domestic sector for women, and come from Africa or South Asia. This system is the source of many cases of abuse and workers are excluded from the Labor Code. However, attempts to improve the legislation to regulate the kafala have so far been frozen and absent from the political debate.
* This article is the sixth episode of a chronicle entitled "Beirut: chronicles of a shattered city" published by Slate magazine
|
|
|
|
|
|
|
Les leaders religieux continuent de prêcher contre les malversations politiques et pour la sortie de crise.
À l’occasion du prêche ou sermon hebdomadaire, les leaders religieux de plusieurs communautés ont pris le temps de commenter l’actualité. Tous s’accordent sur la nécessité pour les politiques de mettre fin aux malversations et à la corruption pour s’unir afin de former un gouvernement qui pourra sortir le pays de l’impasse. Ils invitent également la population à garder foi, espoir et patience dans cette situation difficile. Alors que Mgr Raï (maronite) et Audi (orthodoxe) ont souhaité attirer l’attention sur le dossier de l’enquête sur les explosions du 4 août 2020, le cheikh Al-Khatib (Conseil Supérieur Chiite) a quant à lui honoré la mémoire de l’imam Moussa Sadr comme bâtisseur d’un État de citoyenneté et défenseur du pluralisme, invitant la société libanaise à s’en inspirer dans ses efforts pour résister aux malveillances.
|
The religious leaders continue to preach against political embezzlement and to end the crisis.
During the weekly sermon, religious leaders from several communities took the time to comment on the current events. They all agree on the need for politicians to put an end to embezzlement and corruption to unite and form a government that can pull the country out of the impasse. They also invite the population to keep faith, hope, and patience in this difficult situation. While Mgr Raï (Maronite) and Audi (Orthodox) wished to draw attention to the file of the investigation into the explosions of August 4, 2020, Sheikh Al-Khatib (Shia Supreme Council) honored the memory of Imam Moussa Sadr as a builder of a State of citizenship and advocate for pluralism, inviting the Lebanese society to use him as a source of inspiration in its efforts to resist malicious acts.
|
|
|
|
|
|
|
Les tensions augmentent entre le camp du président et les leaders sunnites.
À la suite du mandat d’arrêt émis contre Hassan Diab, l’institution sunnite Dar el-Fatwa s’est indignée et a rejoint les critiques émises par les quatre anciens Premiers ministres. Le mufti Deryan a prononcé un discours enflammé contre le Président Aoun : « essayez de sauver ce qu’il reste de votre mandat, sinon nous allons au pire, au-delà de l’enfer » [حاول أن تنقذ ما تبقّى من عهدك وإلا فنحن ذاهبون إلى الأسوأ وإلى أبعد من جهنّم إلى قعر جهنّم كما بشّرتنا ] . Ce discours s’inscrit dans le contexte très tendu des divisions entre les leaders sunnites, du Courant du Futur et le camp présidentiel. En plus de remettre en cause le compromis qui avait été trouvé en 2016 entre les deux camps, permettant de sortir le pays d’un blocage institutionnel, ces tensions témoignent d’une véritable lutte institutionnelle entre la Présidence, institution tenue par les chrétiens maronites, et la Présidence du conseil, institution tenue par les sunnites. Cela vient donc affaiblir l’équilibre de la répartition confessionnelle du pouvoir.
|
Tensions are rising between the President’s side and the Sunni political and religious leaders.
Following the arrest warrant issued against Hassan Diab, the Sunni Dar el-Fatwa institution joined the criticisms voiced by the 4 former prime ministers. Mufti Deryan delivered a fiery speech against President Aoun: "Try to save what is left of your tenure, otherwise we will be at worst, beyond hell [حاول أن تنقذ ما تبقّى من عهدك وإلا فنحن ذاهبون إلى الأسوأ وإلى أبعد من جهنّم إلى قعر جهنّم كما بشّرتنا ]". This speech occurs in the context of the very tense divisions between Sunni leaders, the Future Movement, and the Presidential camp. In addition to questioning the compromise that had been found in 2016 between the two camps, allowing the country to get out of an institutional blockage, these tensions testify to a real institutional struggle between the Presidency, an institution held by the Maronite Christians, and the Presidency of the council, an institution held by the Sunnis. Therefore, the balance of the confessional distribution of power is weakened.
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview, le directeur de la Fondation Adyan affirme l’importance du pluralisme identitaire pour la reconstruction d’un État citoyen
À l’occasion des 15 ans de la Fondation Adyan, son directeur Dr Elie Al-Hindy a été interviewé pour l’émission Ahla Sabah sur Télé Liban. Il y a souligné les avancées de la Fondation tout en réaffirmant son objectif d’œuvrer pour le pluralisme, la cohésion et la dignité humaine. Selon Dr Al-Hindy, la réalité libanaise est chargée d’une dimension identitaire qui ne doit pas être mise de côté, mais au contraire utilisée comme un élément moteur dans la construction d’une relation saine et directe entre le citoyen et l’État. Tout en reconnaissant la menace de replis identitaires en ces temps de crise, il a tenu à saluer les initiatives d’une jeunesse qui n’a pas perdu l’espoir de changer les choses. Il a également évoqué la question du devoir des institutions religieuses envers la société et a affirmé qu’elles ont une responsabilité qui est tout aussi forte que celle des politiques.
*L'extrait de l'émission Ahla sabah (Télé Liban) a été publié sur leur page Facebook.
|
In an interview, the Adyan Foundation director insisted on the importance of identity pluralism in building a State of citizenship
On the occasion of the 15th anniversary of the Adyan Foundation, its director Dr. Elie Al-Hindy was interviewed for the show Ahla Sabah on Télé Liban. He underlined the progress of the Foundation while reaffirming its objective to work for pluralism, cohesion, and human dignity. According to Dr. Al-Hindy, the Lebanese reality is charged with an identity dimension that should not be put aside, but on the contrary, used as a driving element in the construction of a healthy and direct relationship between the citizen and the State. While acknowledging the threat of identity retreat in these times of crisis, he saluted the initiatives of youth who have not lost hope of changing things. He also raised the issue of the duty of religious institutions towards society and asserted that they have a responsibility that is just as important as that of politicians.
*The extract from the show Ahla Sabah (Télé Liban) was published on the show's Facebook page.
|
|
|
|
|
|
|
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in the Near and Middle East. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print. Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Proche et au Moyen-Orient. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
|
|
|
|