La société civile se prépare aux élections / Le président de l’association de l’Ordre de Malte au Liban appelle à sauver l’identité chrétienne et le pluralisme du pays du Cèdre / Les risques des démissions parlementaires collectives
 
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VEILLE PHAROS /
LIBAN – 9 juin 2021

 
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Tandis que le Liban continue de subir une crise économique susceptible, selon la Banque Mondiale, de se classer parmi les trois pires crises économiques que le monde ait connues depuis la moitié du XIXe siècle, les partis confessionnels traditionnels multiplient les programmes d’aide sociale et économique afin d’éviter l'effritement d’un système confessionnel déjà mis à mal par la révolte d’octobre 2019.   

Par ailleurs, de nombreux hauts dignitaires religieux ont appuyé une nouvelle fois l’initiative du Président Berry, dignitaires qui ont à nouveau appelé à la formation rapide d’un gouvernement.

De leur côté, les partis de l’opposition issus notamment de la société civile se préparent à la tenue prochaine des élections législatives et multiplient les alliances en vue de présenter des listes unifiées fondées sur un programme solide. 


While Lebanon continues to suffer from an economic crisis that could, according to the World Bank, rank among the three worst economic crises the world has seen since the mid-nineteenth century, the traditional confessional parties are multiplying social and economic aid programs in order to avoid the crumbling of a confessional system that has already been challenged by the October 2019 revolt.   

On the other hand, many senior clerics once again supported President Berry's initiative and called for the swift formation of a government.

For their part, the opposition parties, particularly from civil society, are preparing for the upcoming legislative elections and are multiplying their alliances in order to present unified lists based on a solid program.

 
 

Info phare - Source société civile

 
 

Les formations politiques de l’opposition et de la société civile se disent prêtes à relever le défi des élections législatives 

Les élections législatives prévues pour le courant de l’année 2022 pourraient mettre à mal les partis politiques traditionnels affaiblis par la crise économique et sociale que connaît le pays depuis près de deux ans, ainsi que la contestation populaire d’octobre 2019.

Dans ce contexte, les différents partis de l’opposition s’organisent en vue des élections. Ainsi, Jad Dagher, président de l’assemblée générale du parti Sabaa, se dit paré à l’éventualité d’élections surprises. Ce dernier affirme par ailleurs, que son parti prévoit de se présenter sur l’ensemble du territoire libanais dans le cadre d’alliances avec d’autres groupes de l’opposition aspirant au changement.

Un discours similaire est porté par le parti Takaddom, parti convié à la réunion des forces de l’opposition tenue par le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, en mai 2021 et aspirant lui aussi à une percée lors des prochaines élections dans le cadre de son alliance avec les groupes Khat Ahmar, Techrine et le parti Kataëb entre autres.

Enfin, un second front de l’opposition formé par le Tahalouf Watani, du Bloc National, de Menteshrin et de Beirut Madinati prépare lui aussi ses candidats. 

L’ensemble de ces formations devront, selon l’expert en politiques publiques, Ziyad Sayegh, avoir un programme solide et se présenter sur des listes unifiées afin de parer aux diverses stratégies de déstabilisation qui pourraient être mises en œuvre par les partis traditionnels, soucieux de conserver le pouvoir.

Opposition and civil society political groups say they are ready to face legislative elections

The parliamentary elections scheduled for 2022 could challenge the traditional political parties, which have been weakened by the economic and social crisis that the country has been experiencing for nearly two years, as well as the popular protest of October 2019.

In this context, the various opposition parties are organizing for the elections. Thus, Jad Dagher, chairman of the general assembly of the party Sabaa, said he was prepared for the possibility of surprise elections. He also said that his party plans to run throughout the Lebanese territory in alliance alongside other opposition groups aspiring to change.

A similar plan of action is carried by the Takaddom party, a party invited to the meeting of the opposition forces held by the French Minister of Foreign Affairs, Jean-Yves Le Drian, in May 2021 and also aspiring to a breakthrough in the next elections in the framework of its alliance with the Khat Ahmar, Techrine and Kataëb groups among others

Finally, a second opposition front formed by Tahalouf Watani, the National Bloc, Menteshrin and Beirut Madinati is also preparing its candidates. 

According to the public policy expert, Ziad Sayegh, all of these groups must have a solid program and present themselves on unified lists in order to ward off the various destabilization strategies that could be implemented by the traditional parties anxious to retain power.

 
 

Source société civile

 
 

Le Bloc national appelle les Libanais à demander des comptes à l’ensemble de la classe politique libanaise

Le Bloc national, parti créé en 1946 et se définissant comme nationaliste et anti-confessionnel, a par le biais de son comité exécutif, appelé l’ensemble des Libanais à conjuguer leurs efforts pour demander des comptes à l’ensemble de la classe politique libanaise.

Le communiqué du comité exécutif a fustigé la gestion politique des affaires publiques par le pouvoir en place, jugeant que la classe politique au pouvoir se souciait peu de la situation économique du peuple libanais et n'engagerait pas de réformes visant à la création d’un gouvernement indépendant allant à l’encontre de ses intérêts.

La résurgence récente du Bloc National, parti s’inscrivant en opposition au système confessionnel traditionnel et ayant refusé durant les années précédentes de prendre part au partage du pouvoir, traduit l'émergence, depuis la révolte d’octobre 2019, d’un nouveau courant anti-confessionnel dépassant les clivages traditionnels de la société libanaise. Demande à laquelle, les partis «oubliés» et récents, de la politique libanaise tentent de répondre.

The National Bloc calls on the Lebanese to hold the entire Lebanese political class accountable

The National Bloc, a party established in 1946 and defining itself as nationalist and anti-confessional, has through its executive committee, called on all Lebanese to join their efforts to hold accountable the entire Lebanese political class.

The statement of the executive committee criticized the political management of public affairs by the current power, judging that the political class in power does not care about the economic situation of the Lebanese people and would not engage in reforms aimed at the creation of an independent government against its interests.

The recent resurgence of the National Bloc, a party that was in opposition to the traditional confessional system and that refused during the previous years to take part in power sharing, reflects the emergence, since the October 2019 revolt, of a new anti-confessional current that goes beyond the traditional cleavages of the Lebanese society. Demand to which, the "forgotten" and recent parties of the Lebanese politics try to answer.

 
 

Sources religieuses

 
 

Le Président de l’association de l’Ordre de Malte au Liban appelle à sauver l’identité chrétienne et le pluralisme du pays du Cèdre

Dans un entretien accordé au site d’information en ligne Vatican News, le président de l’association de l’Ordre de Malte au Liban fait état d’une situation critique tant au niveau économique que social. Imputant la défaillance de l'État à l’incapacité de la classe politique dirigeante,  M. Marwan Sehnaoui appelle à sauver le pays où, selon lui, réside la dernière communauté chrétienne libre en terre sainte, libre de s’exprimer en sa qualité de communauté chrétienne. M. Sehnaoui rappelle l’importance du modèle du « Liban message », pays où coexistent 17 communautés religieuses et dont l’identité est aujourd’hui gravement mise en péril.

L’association, présente au Liban depuis près de 60 ans, s’est imposée avec d’autres ONG comme un substitut de l'État défaillant dans des domaines aussi divers que la santé, la formation ou encore l’éducation.

The President of the Order of Malta Association in Lebanon calls for saving the Christian identity and pluralism of the Land of the Cedars

In an interview granted to the online news site VaticanNews, the president of the Order of Malta's association in Lebanon reports on a critical situation at both the economic and social levels. Blaming the failure of the state on the inability of the ruling political class, Mr. Marwan Sehnaoui calls for saving the country where, according to him, the last free Christian community in the Holy Land resides, free to express itself as a Christian community. Mr. Sehnaoui recalls the importance of the model of "Lebanon message", a country where 17 religious communities coexist and whose identity is now seriously endangered.

The association, which has been present in Lebanon for nearly 60 years, has established itself, along with other NGOs, as a substitute for the failing state in areas as diverse as health, training and education.

 
 

Le Patriarche maronite Béchara Raï propose la formation d’un gouvernement de chefs de file politiques

À l’issue de son entretien avec le président de la République libanaise et devant la nouvelle impasse gouvernementale face à laquelle se trouve le Liban, le Patriarche Raï, a dans une déclaration à la presse, émis la proposition d’un gouvernement formé de chefs de file politiques.

Cette solution, paraissant inédite, est en réalité une référence faite au premier gouvernement formé sous le mandat de Fouad Chehab après la révolution de 1958, période souvent considérée par les Libanais comme l'âge d’or du pays. 

Cette proposition s’inscrit dans le sillage des précédentes positions de Mgr Raï, insistant depuis plusieurs mois sur la nécessité d’une formation rapide d’un gouvernement de sauvetage sans pour autant souhaiter une remise en question des équilibres confessionnels caractérisant le système politique libanais. 

Maronite Patriarch Bechara Rai proposes the formation of a government of political leaders

Following his meeting with the President of the Lebanese Republic and in view of the new governmental impasse facing Lebanon, Patriarch Rai, in a statement to the press, proposed a government formed by political leaders.

This solution, which seems unprecedented, is in fact a reference to the first government formed under the mandate of Fouad Chehab after the 1958 revolution, a period often considered by the Lebanese as the golden age of Lebanon. 

This proposal is in line with the previous positions of Archbishop Raï, who has been insisting for several months on the need for a rapid formation of a rescue government, without wishing to call into question the confessional balances that characterize the Lebanese political system.


في نهاية لقائه مع رئيس الجمهورية اللبنانية وفي مواجهة المأزق الحكومي الجديد الذي يواجه لبنان ، قدم البطريرك الراعي ، في تصريح للصحافة ، اقتراح تشكيل حكومة أقطاب.

هذا الحل ، الذي يبدو غير مسبوق ، هو في الواقع إشارة إلى الحكومة الأولى في عهد فؤاد شهاب بعد ثورة 1958 ، وهي فترة اعتبرها اللبنانيون العصر الذهبي للبلاد.

يأتي هذا الاقتراح في أعقاب المواقف السابقة للبطريرك الراعي ، حيث أصر لعدة أشهر على الحاجة إلى تشكيل سريع لحكومة الإنقاذ دون الرغبة في التشكيك في التوازنات المذهبية التي تميز النظام السياسي اللبناني.


 
 

Sayyed Fadlallah appelle les dirigeants politiques à former un gouvernement et à suivre l’initiative de M. Berri, Président du Parlement libanais

À l’occasion du sermon du vendredi, le haut dignitaire chiite, Sayyed Ali Fadlallah, a exhorté les dirigeants politiques à suivre l’initiative du Président du Parlement, M. Berry visant à la formation d’un gouvernement suivant le modèle tripartite (8-8-8) et n’octroyant le tiers de blocage à aucune des parties en présence.

Le dignitaire chiite a ainsi rappelé qu’au regard de la situation économique et sociale désastreuse du pays, les dirigeants politiques du pays ne disposent plus d’aucune marge de manœuvre ou de négociation. Il a enfin mis en garde les dirigeants politiques contre toute tentative de confessionnalisation du débat, qui selon lui, n’a plus d’impact, dans une société libanaise consciente du caractère fallacieux d’un tel discours.

Sayyed Fadlallah calls on political leaders to form a government and follow the initiative of Mr. Berri, Speaker of the Lebanese Parliament

On the occasion of the Friday sermon, the senior Shiite leader Sayyed Ali Fadlallah urged the political leaders to follow the initiative of the Speaker of Parliament, Mr. Berry to form a government following the tripartite model (8-8-8) and not granting the blocking third to any of the parties involved.

The Shiite dignitary recalled that in view of the disastrous economic and social situation of the country, the political leaders of the country have no room for maneuver or negotiation. He finally warned the political leaders against any attempt to confessionalize the debate which, according to him, has no more impact in a Lebanese society aware of the fallacious character of such a discourse.


بمناسبة خطبة الجمعة ، دعا العلامة السيد علي فضل الله ، القادة السياسيين إلى اتباع مبادرة الرئيس  برّي ، الهادفة إلى تشكيل حكومة  ستتشكل على أساس ثلاثى من ثمانية وزراء لتشكيل يتألف من اربعة وعشرين وزيرا وغياب ثلث المعطل لكلا الجانبين.

و قال السيد علي فضل الله بأنه في ضوء الوضع الاقتصادي والاجتماعي الكارثي للبلاد ، لم يعد لدى القادة السياسيين في البلاد أي مجال للمناورة. وأخيراً ، حذر القادة السياسيين من أي محاولة لتخويف  الشعب اللبناني من بعضه البعض أو دغدغة غرائزه الطائفية أو المذهبية ، التي قال إنها لم تعد لها أي تأثير ، في مجتمع لبناني يدرك الطبيعة الخاطئة لهذا الخطاب


 
 

Le Pape François accueillera, le 1er juillet, les principaux responsables des communautés chrétiennes libanaises  

Dans ses saluts aux fidèles présents à la place Saint-Pierre, le souverain Pontife a annoncé qu’il rencontrerait, le 1er juillet 2021, les principaux responsables des communautés chrétiennes libanaises.

Cette journée sera, selon le Pape François, une journée de réflexion sur la situation préoccupante du pays ainsi qu’une journée de prière pour le don de la paix et de la stabilité au pays du Cèdre.

Fort d’une importante communauté chrétienne, le Liban a au travers de son histoire fait l’objet d’une attention particulière de la part du Saint-Siège, soucieux de préserver ce que le Pape Jean-Paul II appelait le Liban-message, message de pluralisme et de coexistence entre communautés musulmane et chrétienne.

Pope Francis will receive, on July 1, the main leaders of the Lebanese Christian communities

In his greetings to the faithful present in St. Peter's Square, the Pope announced that on July 1, 2021, he will meet with the main leaders of the Lebanese Christian communities.

According to Pope Francis, this day will be a day of reflection on the worrying situation of the country as well as a day of prayer for the gift of peace and stability to the country of the Cedars.

With a large Christian community, Lebanon has throughout its history been the object of special attention from the Holy See, concerned to preserve what Pope John Paul II called “Lebanon-message”, a message of pluralism and coexistence between Muslim and Christian communities.

 
 

Sources médiatiques

 
 

Face à la crise économique, le Hezbollah multiplie les programmes d’aide aux plus démunis

Face à la dévaluation monétaire ayant fait fondre le pouvoir d’achat de la population libanaise et dans une tentative de sauvetage du système confessionnel mis à mal par la révolte d’octobre 2019, les partis politiques traditionnels multiplient les programmes d’aide.

Dans ce contexte, le Hezbollah libanais soucieux de conserver l’adhésion de la communauté chiite a durant les deux années passées mis en place des aides sociales et économiques portant sur des domaines variés.

Ainsi, la carte Al-Sajjad permet à ses titulaires de bénéficier de denrées alimentaires à moindres coûts, mais aussi de prestations médicales à prix réduit. Réservée initialement aux seuls membres du Parti, cette carte a, selon les responsables du Hezbollah, été élargie à l’ensemble des familles dans le besoin.

Ces aides ne se limitent cependant pas aux seules assistances alimentaires et sociales, le Parti de Dieu a ainsi via son institut de microfinance, Al-Qard al-Hassan, financé le développement de près de 300 projets agricoles et industriels.

L’ensemble de ces aides ont un coût, et si les opposants du Hezbollah accusent ce dernier d’utiliser des moyens de financement illicites (trafic de drogues et contrebande), le Hezbollah affirme que ses fonds proviennent de riches donateurs, notamment issus de la diaspora, venant s’ajouter à l’aide iranienne.

Faced with the economic crisis, Hezbollah multiplies aid programs for the poorest

Faced with the monetary devaluation that has melted the purchasing power of the Lebanese population and in an attempt to rescue the confessional system that was damaged by the October 2019 revolt, the traditional political parties are multiplying social aid programs.

In this context, the Lebanese Hezbollah, anxious to keep the support of the Shiite community, has during the past two years put in place social and economic aid in various fields.

Thus, the Al-Sajjad card allows its holders to benefit from food at lower cost but also from medical services at reduced prices. Initially reserved for party members only, this card has, according to Hezbollah officials, been extended to all needy families.

However, this aid is not limited to food and social aid, the Party of God has financed the development of nearly 300 agricultural and industrial projects through its micro-finance institute, Al-Qard al-Hassan.

All this aid has a cost, and while Hezbollah's opponents accuse it of using illicit means of financing (drug trafficking and smuggling), Hezbollah claims that its funds come from rich donors, particularly from the diaspora, in addition to Iranian aid.


 
 

Les démissions parlementaires collectives ou le risque d’augmentation des tensions confessionnelles

L’initiative lancée par le Président du Parlement Berry s’est heurtée au désaccord entre le parti présidentiel et celui du Premier ministre. Ce désaccord portait sur la nomination des deux ministres chrétiens. Les deux protagonistes songeraient aujourd'hui à la dissolution du Parlement.

Cette dissolution poursuivant des objectifs propres à chacune des parties se ferait par le biais de démissions collectives du bloc chrétien ou sunnite.

Cependant, selon la loi libanaise, le Parlement n’est considéré comme démissionnaire qu’à la condition que la moitié plus un de ses membres (65) présentent leur démission. Or, quelle que soit la configuration envisagée, aucune des démissions prévues ne mènera à la dissolution de facto du Parlement libanais faute pour les blocs parlementaires d'être composés du nombre suffisant de parlementaires. 

Néanmoins, l’absence de dissolution du Parlement, après ces démissions collectives coïncidant avec les clivages confessionnels propres au système libanais, entraînerait une crise de la représentation communautaire.

Face à l’impasse d’une telle situation et l'exacerbation des clivages communautaires qui pourraient en découler, de nombreuses voix jugent la situation actuelle comme non propice à l’ouverture d’un tel débat.

Collective parliamentary resignations, or the risk of increasing sectarian tensions

While the initiative launched by the Speaker of the Berry parliament came up against the disagreement between the presidential party and the Prime Minister's party over the appointment of the two Christian ministers, the two protagonists are said to be considering the dissolution of parliament.

This dissolution, which would pursue the objectives of both parties, would be carried out through the collective resignation of the Christian or Sunni bloc.

However, according to Lebanese law, parliament is only considered to have resigned if half plus one of its members (65) resign. However, no matter what configuration is envisaged, none of the planned resignations will lead to the de facto dissolution of the Lebanese parliament because the parliamentary blocs are not composed of a sufficient number of members. 

But the absence of dissolution of the parliament, after these collective resignations coinciding with the confessional cleavages specific to the Lebanese system, would lead to a crisis of community representation.

Faced with the impasse of such a situation and the exacerbation of communal cleavages that could result, many voices consider the current situation as not conducive to the opening of such a debate.

 
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This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in the Near and Middle East. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Proche et au Moyen-Orient. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

 
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