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La proposition de loi de Noël Tshiani pour verrouiller l’accès à la présidence de la République n’arrête pas de soulever des réactions au sein de la classe politique congolaise et de l’opinion nationale. Les dernières en date sont celles du camp de Moïse Katumbi, d’un conseiller de Félix Tshisekedi, ou encore des militants de l’Union Sacrée pour la Nation (USN). En effet, cette proposition de loi que d’aucuns qualifient de « congolité » jette un pavé dans la marre en proposant le verrouillage de l’accès à la magistrature suprême qui serait dès lors réservé aux Congolais nés de père et de mère. Cette question est à ce jour au cœur de vives polémiques en RDC.
Sur un autre volet d’actualité, la situation humanitaire fragile au Congo, particulièrement à l’Est du pays suite à l’éruption volcanique de Nyragongo continue de préoccuper plusieurs acteurs nationaux, dont particulièrement la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), qui a appelé les fidèles catholiques à la solidarité avec les populations du Nord-Kivu.
The proposed Tshiani Christmas Law to block access to the Presidency of the Republic continues to raise waves within the Congolese political class and in national opinion. The latest reactions are those of the Moise Katumbi camp, an advisor to Félix Tshisekedi, or activists of the Sacred Union for the Nation (USN). Indeed, this draft law, which some call "Congoleseness", throws a stone into the pot by proposing the blocking of access to the supreme magistracy, which is now reserved for Congolese born of father and mother. This issue is to date at the heart of heated controversies in the DRC.
On another topical aspect, the fragile humanitarian situation in Congo, particularly in the east of the country following the volcanic eruption of Nyragongo continues to concern several national actors, including particularly the National Episcopal Conference of Congo (CENCO), which called on the Catholic faithful to show solidarity with the people of North Kivu.
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L'info phare - Source médiatique
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Présidentielle 2023 : une proposition de loi de Noël Tshiani sur la « congolité » jugée controversée
Le débat lancé par Noël Tshiani, candidat malheureux à la présidentielle de 2018, avec sa proposition de loi sur la « congolité » divise la classe politique congolaise. En effet, selon Noël Tshiani, cette loi est une clause d’exclusivité qui accorde uniquement la voie d’accès au poste de président de la République aux Congolais et Congolaises nés de père et mère d’origine strictement congolaise. Ainsi, la polémique s’est répandue sur la toile et les médias congolais où Noël Tshiani, d’une part, fait l’objet de critiques acerbes et virulentes et d’autre part, bénéficie du soutien de quelques militants. Pour le moment, la classe politique, toutes tendances confondues, ne semble pas le suivre sur cette voie. En effet, on rappelle au sein de cette classe politique, le souvenir de ce que le concept de l’ « ivoirité » a créé en Côte d’Ivoire en 2010, jusqu’à plonger le pays dans une guerre civile.
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Presidential 2023: A proposal for a Tshiani Christmas Law on "Congolity" deemed controversial
The debate launched by Noël Tshiani, an unsuccessful candidate for the 2018 presidential election, on his draft law on "Congolité" divides the Congolese political class. Indeed, according to Noël Tshiani, this law is an exclusivity clause that grants only the access route to the post of President of the Republic to Congolese men and women born to fathers and mothers of strictly Congolese origin. Thus, the controversy has flooded the Web and the Congolese media where Noël Tshiani, on the one hand, is the subject of sharp and virulent criticism and on the other hand, enjoys the support of some activists. For the moment, the political class, all tendencies combined, does not seem to be following him on this path. Because, we recall, within this political class, the memory of what the concept of "Ivoirité" created in Côte d'Ivoire in 2010, to the point of plunging the country into a civil war.
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La polémique sur la nationalité de Moïse Katumbi relancée par la proposition de loi Tshiani sur la « congolité »
Après trois cycles électoraux, la question de la nationalité pour être présidentiable refait surface à deux ans et demi de la fin du mandat de Félix Tshisekedi. Ce sujet préoccupe particulièrement le camp de Moïse Katumbi dont la nationalité avait déjà fait l’objet de débats avant la présidentielle de 2018.
Noël Tshiani soutient que sa proposition est destinée à : « s’assurer que nous n’allons pas permettre l’accès aux fonctions de souveraineté à des gens dont on n’est pas sûr de leur loyauté totale à l’égard de notre pays ». Toutefois, pour le camp de Moïse Katumbi, cette proposition de loi sur la nationalité vise à écarter son dirigeant de la course à la présidentielle de 2023.
Moïse Katumbi s’est entretenu dimanche dernier avec les professionnels des médias. Interrogé sur le projet de loi initié par Noël Tshiani, il affirme que son parti (Ensemble pour la République) et lui-même se dresseront contre tout ce qui divise la Nation.
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The controversy over the nationality of Moses Katumbi revived by the proposed Tshiani Law on "Congolity
After three electoral cycles, the question of nationality to be presidentiable resurfaces two and a half years before the end of Félix Tshisekedi's mandate. This subject is of particular concern to the camp of Moïse Katumbi, whose nationality had already been the subject of debate before the 2018 presidential election.
Noël Tshiani, former presidential candidate in 2018, maintains that his proposal is for: "to ensure that we are not going to allow access to the functions of sovereignty to people whose total loyalty to our country we are not sure of" Thus, for the camp of Moses Katumbi, this draft law on nationality aims to exclude its leader from the presidential race of 2023.
Asked about the bill initiated by Noël Tshiani, Moïse Katumbi said that he and his party (Together for the Republic) will stand up against everything that divides the Nation.
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« Congolité » : Olivier Kamitatu alerte sur un « gène de division » des communautés nationales
Olivier Kamitatu Etsou, ancien président de l'Assemblée nationale et porte-parole de Moïse Katumbi, a réagi au débat sur la « congolité » suscité par Noël Tshiani. D'après Olivier Kamitatu, la classe politique congolaise devrait écarter tout ce qui est source de divisions. Il a déclaré : « Ne remettons pas ce pays dans le passé, dans cette grande incertitude. Nous n'en avons pas le droit ». Cet ancien cadre du Mouvement de libération du Congo (MLC) de Jean-Pierre Bemba rappelle avoir été parmi ceux qui ont négocié la Constitution. Il explique qu'une communauté avait pris les armes pour revendiquer, de manière très ferme, son appartenance à la communauté nationale.
Et, poursuit-il, « nous avons décidé, d'un commun accord, à Lusaka, en juillet 1999, que tous ceux qui seraient Congolais devraient appartenir, à défaut d'être nés au Congo, d'être de père congolais ou de mère congolaise, à une des communautés qui composent le Congo en 1960, d’où la Constitution congolaise relève d'un accord de cessez-le-feu. Pas d'un accord de paix ». Olivier Kamitatu pense que c'est aussi la loi sur la nationalité qui a mis fin à des conflits meurtriers, à une guerre ou plusieurs armées étrangères sont venues au Congo. Il poursuit en affirmant que cet accord de cessez-le-feu donne également les dispositions de la nationalité arrachée de haute lutte.
Par ailleurs, il fait constater qu'au Katanga, plusieurs communautés prônent le matriarcat. Donc, « si vous êtes nés d'un ventre congolais, vous êtes congolais à part entière. Il n'y a aucune discrimination », conclut-il.
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"Congolité": Olivier Kamitatu warns about a "gene of division" of national communities
Olivier Kamitatu Etsou, former president of the National Assembly and spokesman for Moise Katumbi, reacted to the debate on "Congolity" sparked by Noël Tshiani. According to Olivier Kamitatu, the Congolese political class is called upon to rule out everything that is a gene for division. He said: "Let us not put this country back in the past, in this great uncertainty. We don't have the right to do that." this former executive of the Movement for the Liberation of Congo (MLC) of Jean-Pierre Bemba, recalls having been among those who negotiated the Constitution. He explains that one community had taken up arms to claim, in a very firm manner, its membership in the national community.
And, he continues, "we decided, by mutual agreement, in Lusaka, in July 1999, that all those who would be Congolese should belong, if not born in the Congo, to be of Congolese father or Congolese mother, to one of the communities that made up the Congo in 1960, from which the Congolese Constitution is subject to a ceasefire agreement. No peace agreement." Olivier Kamitatu thinks that this is also the nationality law that has put an end to deadly conflicts, to a war where several foreign armies have come to congo. He goes on to say that this ceasefire agreement also includes provisions on hard-won nationality.
He also noted that in Katanga, several communities advocated matriarchy. So, "if you were born of a Congolese belly, you are Congolese in your own right. There is no discrimination," he concludes.
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Dr Denis Mukwege réclame justice pour les victimes des massacres et violences sexuelles en RDC
Le mercredi 2 juin, à Bukavu au Sud-Kivu, au cours d’une journée parlementaire devant les députés provinciaux du Sud-Kivu, le docteur Denis Mukwege a déploré que les violences sexuelles faites aux femmes et les massacres continuent à être enregistrés sur l’ensemble du territoire congolais. Cependant, l’implication de l’État congolais reste encore faible pour protéger les victimes, a poursuivi le Prix Nobel de la paix. Au cours de cette séance de travail, le médecin congolais a présenté devant les parlementaires du Sud-Kivu, l’évolution de l’état des violences sexuelles en RDC, son niveau d’intervention sur les victimes et le niveau d’implication de l’État congolais dans la lutte. Jack Kamanda Amani, le rapporteur de l’Assemblée provinciale du Sud-Kivu, a, par la même occasion interpellé le gouvernement pour assurer ses responsabilités. Le Dr Mukwege est revenu également sur le rapport Mapping, dont les recommandations n’ont toujours pas été exécutées. Il a encore réitéré sa demande de mise en place du tribunal transitionnel et le tribunal mixte en RDC pour juger les responsables de ces crimes.
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Dr Dénis Mukwege calls for justice for victims of massacres and sexual violence in the DRC
On Wednesday, June 2, in Bukavu, South Kivu, during a parliamentary day in front of the provincial deputies of South Kivu, Dr. Denis Mukwege deplored that sexual violence against women, as well as massacres, continue to be recorded throughout the Congolese territory. However, the involvement of the Congolese state is still weak to protect the victims, the Nobel Peace Prize continued. During this working session, the Congolese doctor presented to the parliamentarians of South Kivu, the evolution of the state of sexual violence in the DRC, his level of intervention on the victims and the level of involvement of the Congolese State in the fight. Jack Kamanda Amani, the rapporteur of the Provincial Assembly of South Kivu, at the same time called on the government to assume its responsibilities. Dr Mukwege also referred to the Mapping report, whose recommendations have still not been implemented. He reiterated his call for the establishment of the transitional tribunal and the mixed court in the DRC to try those responsible for these crimes.
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La communauté katangaise s’oppose à la proposition de loi sur la « congolité »
La Fondation katangaise réaffirme avec force son opposition la plus ferme à la proposition de loi de Noël Tshiani sur les conditions d’accès à la présidence de la République, qui propage d’après elle la division, la discorde et la haine dans le pays.
Dans un communiqué publié par les médias congolais dont 24H.CD, la Fondation katangaise rappelle que personne ne peut s’arroger le droit de dire qui sont les enfants du Katanga et ceux qui ne le sont pas. « Pour nous, qu’il soit clair que tout Katangais né d’un chant katangais est un enfant du Katanga, donc un fils ou une fille à part entière de la République Démocratique du Congo. Ses droits ne peuvent être remis en question ni être victimes d’une quelconque discrimination. », lit-on dans ce communiqué. Pour cette structure katangaise, toutes les manœuvres de Noël Tshiani qui visent à nier les valeurs, traditions, les coutumes ainsi que la civilisation de la RDC sont désastreuses. La Fondation katangaise appelle par la suite Noël Tshiani à ne pas réveiller les vieux démons de la division.
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Katanga community opposes proposed law on "Congolité"
The Katangaise Foundation strongly reaffirms its firmest opposition to Noël Tshiani's bill on the conditions of access to the Presidency of the Republic, which it says spreads division, discord and hatred in the country. In a statement published by the Congolese media including 24H. CD relayed on its platform: the Katangaise Foundation recalls that no one can arrogate to themselves the right to say who are the children of Katanga and those who are not. "For us, let it be clear that every Katangan born of a Katangais song is a child of Katanga, therefore a son or daughter in his own right of the Democratic Republic of Congo. Their rights cannot be called into question or discriminated against in any way. ", reads the press release. For this Katanga structure, all the Tshiani Christmas manoeuvres aimed at denying the values, traditions, customs and civilization of the DRC are disastrous.
The Katangaise Foundation then calls on Noël Tshiani not to awaken the old demons of division.
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L’association « Les Amis de Fatshi » propose la révision de la Constitution de la RDC
Dans le contexte de débat autour de la proposition de loi sur la « congolité », l’association « Les amis de Fatshi », une structure de soutien aux actions du chef de l’État congolais, préconise l’institutionnalisation d’une présidence de la République tournante entre les personnalités de différentes provinces du pays en tenant compte de l’ancienne configuration avant le démembrement. Pour cette association sans but lucratif, cette proposition vise à mettre un terme à la marginalisation de certaines provinces et de remédier au débat sur la « congolité » soulevé par N. Tshiani.
Par ailleurs, la direction de cette structure souligne travailler pour soumettre une proposition de loi relative à la durée du mandat du président de la République. Pour éviter les velléités de glissement, il prône un septennat qui ne soit pas renouvelable.
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The asbl "Les Amis de Fatshi" proposes the Revision of the Constitution of the DRC
In the context of the debate surrounding the proposed Law on "Congolity", the association "Les amis de Fatshi", a structure supporting the actions of the Congolese Head of State, advocates the institutionalization of a rotating presidency of the Republic between the personalities of different provinces of the country taking into account the old configuration before the dismemberment. For this non-profit association, its proposal aims to put an end to the marginalization of certain provinces and to remedy the debate on Congolity raised by N. Tshiani.
In addition, the management of this structure stresses that it is working to submit a draft law to parliament on the term of office of the President of the Republic. In order to avoid any hint of slippage, he advocates a seven-year term that is not renewable.
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La société civile du Sud-Kivu se mobilise contre des propos polémiques de Paul Kagame
La société civile du Sud-Kivu exige les excuses du Président rwandais Paul Kagame, après les propos tenus sur RFI et France 24 lors de son passage à Paris. En effet, Paul Kagame avait estimé que le rapport Mapping des Nations Unies était controversé, et que d’autres rapports avaient conclu à l’absence de crimes en RDC. Des propos qui ont choqué la société civile du Sud-Kivu, qui a organisé un sit-in devant l’Institut français de Bukavu le mardi 1er juin 2021. Vêtus de noir, avec des foulards ou des sacs de la même couleur sur la tête en signe de lamentation, ils étaient des centaines à camper pour faire entendre leur message.
Sur les calicots, des messages comme : « Les crimes commis en RDC ne doivent pas rester impunis », ou encore « Debout Mapping ». Après deux heures de sit-in à chanter la colère, le président de la société civile du Sud-Kivu Adrien Zawadi dont les propos ont été relayés par les médias nationaux et étrangers a lu ce message: « La société civile du Sud-Kivu demande aux Nations Unies la création d’un tribunal spécial pour la RDC ; au Président rwandais, commandant suprême des forces armées rwandaises dont certains éléments sont présumés auteurs des crimes graves au Congo, de présenter des excuses au peuple congolais et de s’apprêter de rendre compte à la justice. À la France de savoir que les crimes commis en RDC ne sont pas un deal diplomatique redresseur des torts qu’elle a causé au Rwanda. ». Enfin, les manifestants fustigent le dénigrement du prix Nobel de la paix 2018, le docteur Denis Mukwege, par Paul Kagame, et appellent les pays voisins de la RDC à soutenir leur démarche.
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Civil society in South Kivu mobilizes against controversial remarks by Paul Kagame
Civil society in South Kivu is demanding an apology from Rwandan President Paul Kagame, after comments made on RFI and France 24 during his visit to Paris. Indeed, Paul Kagame considered that the UN Mapping report was controversial, and that other reports had concluded that there were no crimes in the DRC. These remarks shocked civil society in South Kivu, which organized a sit-in in front of the French Institute in Bukavu on Tuesday, June 01, 2021.
Dressed in black, with scarves or bags of the same color on their heads as a sign of lamentation, hundreds of them camped to make their message heard. On the banners, messages such as: "Crimes committed in the DRC must not go unpunished", or "Debout Mapping". After two hours of sit-in singing anger, The President of Civil Society of South Kivu Adrien Zawadi whose words were relayed by the national and foreign Medais read this message: "The civil society of South Kivu asks the United Nations the creation of a special court for the DRC; the Rwandan President, the supreme commander of the Rwandan armed forces, some of whose elements are alleged to be perpetrators of serious crimes in Congo, to apologise to the Congolese people and to prepare to report to the courts. It is up to France to know that the crimes committed in the DRC are not a diplomatic deal that rights the wrongs it has caused in Rwanda. ». Finally, the demonstrators denounce the denigration of the 2018 Nobel Peace Prize winner, Dr Denis Mukwege, by Paul Kagame, and call on the DRC's neighbouring countries to support their approach.
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La CENCO appelle à la solidarité pour les populations de Goma affectées par l’éruption volcanique de Nyragongo
La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) partage la souffrance des milliers des populations de Goma, hommes, femmes et enfants, affectés par l’éruption volcanique de Goma. Elle présente, en même temps, ses condoléances aux familles éprouvées. Elle félicite la Caritas Congo Asbl et les Caritas-Développement Goma et Bukavu qui ont mobilisé les partenaires du réseau et sont engagées sur le terrain dans la distribution des vivres et des non-vivres sur les axes Goma-Sake et Bukavu-Minova. La CENCO invite par ailleurs les fidèles catholiques et les personnes de bonne volonté en RD Congo à se mobiliser spirituellement et matériellement pour secourir les frères et sœurs sinistrés. Par ailleurs la CENCO affirme que toutes les contributions seront gérées en toute transparence par la Caritas Congo Asbl et supervisées par le Secrétariat général de la CENCO qui s’assurera que l’intention du donateur est respectée.
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CENCO calls for solidarity for the people of Goma affected by the nyragongo volcanic eruption
The National Episcopal Conference of Congo (CENCO) shares the suffering of the thousands of the people of Goma, men, women and children, affected by the volcanic eruption of Goma. At the same time, it presents its condolences to the bereaved families. She congratulates Caritas Congo Asbl and Caritas-Développement Goma and Bukavu who have mobilized the network's partners and are engaged on the ground in the distribution of food and non-food items on the Goma-Sake and Bukavu-Minova axes. CENCO also invites Catholic faithful and people of good will in Congo to mobilize spiritually and materially to help the stricken brothers and sisters. In addition, CENCO affirms that all contributions will be managed transparently by Caritas Congo Asbl and supervised by the CENCO General Secretariat, which will ensure that the donor's intention is respected.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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