|
|
L'actualité congolaise a été largement dominée par l'annonce du chef de l'État congolais, Félix Tshisekedi, de l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri, et ce, en réponse à la situation sécuritaire très alarmante due notamment à l'activisme des groupes armés dont particulièrement, les ADF. Si plusieurs acteurs politiques, sociaux et religieux ont accueilli favorablement ces mesures du gouvernement congolais, d'autres par contre ont exprimé des inquiétudes notamment sur l'efficacité de ces mesures étant donné que l'armée congolaise est elle-même plusieurs fois accusée d'être à la base d'exactions contre les populations de l'Est. C'est notamment la position du mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le Changement) qui appelle Félix Tshisekedi à convoquer une réunion tripartite entre le gouvernement, la Monusco et la population en vue de réfléchir sur les meilleures solutions. L'opposition politique, particulièrement Lamuka, s'est illustrée en dénonçant l'amateurisme dans la gestion de l'État et en se demandant pourquoi ces deux provinces sont les seules à être concernées par ces mesures alors que la même réalité d'insécurité sévit également dans les provinces de Tanganyika et de Sud-Kivu. Par ailleurs, une frange de la population des provinces concernées par l'état de siège pense que ces mesures participent à la balkanisation de la partie est du pays. Toujours sur le volet sécuritaire, l'imam responsable de l'islam dans la ville de Béni a été assassiné par des personnes non identifiées. La Communauté Islamique au Congo (COMICO) demande aux autorités congolaises de garantir la protection des lieux de culte des confessions religieuses dans cette partie du pays et a déposé une plainte contre inconnu en vue de poursuivre les auteurs de ce forfait. Dans le Haut-Katanga, le Premier ministre Sama Lukonde a reçu plusieurs délégations provinciales dont les leaders religieux et des communautés pour réfléchir sur les pistes de solutions à adopter pour mettre fin à l'insécurité dans cette province.
Congolese news was particularly dominated by the announcement of the Congolese head of state, Félix Tshisekedi, of the state of siege in the provinces of North Kivu and Ituri, in response to the very alarming security situation, due in particular to the activism of armed groups, particularly the ADF.
While several political, social and religious actors have welcomed these measures by the Congolese government, others, on the other hand, have expressed concerns in particular about the effectiveness of these measures in the sense that the Congolese army is itself accused of to be at the basis of several abuses against the civilian populations of the east. This is notably the position of the citizen movement Lucha (Fight for Change) which calls on Félix Tshisekedi to convene a tripartite between Government, Monusco and Population in order to reflect on the best solutions. The political opposition, particularly Lamuka, distinguished itself by denouncing amateurism in the management of the State and by asking how are only two provinces affected by these measures while the same reality of insecurity is also experienced in the provinces of Tanganyika and South Kivu. In addition, a section of the population of the provinces affected by the state of siege thinks that these measures reinforce the balkanization of the eastern part of the country.
Still on the security aspect, the imam responsible for Islam in the city of Beni was assassinated by not otherwise identified individuals. The Islamic community in Congo (comico) calls on the Congolese authorities to guarantee the protection of places of worship of religious denominations in this part of the country and has filed a complaint against unknown in order to prosecute the perpetrators of this crime. In Haut-Katanga, Prime Minister Sama Lokonde received several provincial delegations including religious and community leaders to reflect on possible solutions to adopt to put an end to insecurity in this province.
|
|
|
|
|
L'info phare - Source médiatique
|
|
|
|
|
Le Président Felix Tshisekedi vient de décréter l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu
Dans une adresse à la nation, le chef de l’État congolais, Felix Antoine Tshilombo Tshisekedi a décrété, le dimanche 4 avril dernier, l'état de siège sur toute l'étendue des provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu dans l’Est du pays. Dans cette adresse, il a annoncé que cet état de siège entre en vigueur, jeudi 6 mai pour une durée de 30 jours renouvelables si cela est nécessaire. L’ordonnance qui encadre cette décision a été lue à la télévision nationale peu après le discours de Felix Tshisekedi. Cette ordonnance renseigne que : pendant l'état de siège, les gouvernements provinciaux de l'Ituri et du Nord-Kivu seront composés respectivement d'un gouverneur militaire et d'un vice-gouverneur de la police. Ces autorités militaires « sont nommées et le cas échéant relevées de leurs fonctions par ordonnance du président de la République sur proposition du gouvernement, le Conseil supérieur de la défense entendu ». Par conséquent, les gouvernements provinciaux et les Assemblées provinciales sont suspendus et leurs prérogatives sont transférées aux autorités militaires provinciales.
Pour rappel, les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri sont durement frappées par la violence des groupes armés et les massacres de civils imputables particulièrement aux forces démocratiques alliées (ADF).
|
President Félix Tshisekedi has just declared a state of siege in the provinces of Ituri and North Kivu
In an address to the nation, the Congolese Head of State, Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi declared, on Monday 04 April, a state of siege throughout the provinces of Ituri and North Kivu in the east of the country. In this address, he announced that this state of siege comes into force on Thursday, May 6 for a period of 30 days, renewable if necessary. The order framing this decision was read on national television shortly after Felix Tshisekedi's speech. This ordinance informs that: during the state of siege, the provincial governments of Ituri and North Kivu will be composed respectively of a military governor and a vice-governor of the police. These military authorities “are appointed and if necessary relieved of their functions by ordinance of the President of the Republic on a proposal from the government, after hearing the Superior Council of Defense." Consequently, the provincial governments and the provincial assemblies are suspended and their prerogatives are transferred to the provincial military authorities.
As a reminder, the provinces of North Kivu and Ituri are severely hit by the violence of armed groups and the massacres of civilians attributable in particular to the Allied Democratic Forces (ADF).
|
|
|
|
|
|
|
La CENCO salue l’annonce d’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu
La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) s'est dite agréablement surprise par l'annonce de l'état de siège décrété par le chef de l'État dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri. Pour le secrétaire général de la CENCO, l’abbé Donatien Nshole, dont les propos sont relayés par Actualité CD après sa rencontre avec le président du Bureau de l’Assemblée nationale, cette mesure prise par le président de la République vient appuyer positivement le travail effectué par le Parlement. Il a par ailleurs rappelé que son entretien avec Timothé Mboso a également porté sur les réformes de la CENI et le processus de désignation de ses animateurs
|
CENCO welcomes the announcement of a state of siege
The National Episcopal Conference of Congo (CENCO) said it was agreably surprised by the announcement of the state of siege decreed by the Head of State in the provinces of North Kivu and Ituri. For CENCO Secretary General, Father Donatien Nshole, whose comments are relayed by Actualité CD after his meeting with the President of the Office of the National Assembly, this measure taken by the President of the Republic positively supports the work carried out by Parliament. He also recalled that his interview withTimothé Mboso also focused on the CENI reforms and the process of appointing CENI facilitators.
|
|
|
|
|
|
|
L’imam sheikh Ali Amini, chef de l’église musulmane à Beni a été abattu par des personnes non identifiées
Le média congolais en ligne Politico.CD informe que l’un des hauts responsables de l’islam à Beni, le sheikh Ali Amini, président de la Communauté Islamique du Congo (COMICO) à Béni, chargé des cultes, a été abattu à bout portant, ce samedi 1er mai 2021, en pleine prière de 19h dans la mosquée centrale de Beni Mupanda. Selon ce média, les enquêtes pour retrouver le tueur de ce responsable de l’église musulmane à Beni, ville et territoire, viennent d’être lancées ce soir.
|
Imam Sheikh Ali Amini, head of the Muslim church in Beni was shot by unidentified people
The Congolese online media Politico.CD informs that one of the senior officials of Islam in Beni, Sheikh Ali Amini, president of the Islamic community of Congo (COMICO) / Beni, in charge of worship, was shot, at point blank, this Saturday May 01, 2021, in full prayer at 7 p.m. in the central mosque of Beni Mupanda. According to this media outlet, investigations to find the killer of this leader of the Muslim church in Beni, town and territory, have just been launched this evening.
|
|
|
|
|
|
|
La Communauté Islamique du Congo (COMICO) appelle Félix Tshisekedi à garantir la sécurité des lieux de culte et de leurs animateurs
Dans un communiqué relayé par Actualité.CD, la Communauté Islamique du Congo (COMICO) désapprouve et condamne l'assassinat du sheikh Ali Amin Imam de la mosquée de Beni (Nord-Kivu). Elle demande au chef de l'État Félix Tshisekedi et au gouvernement congolais de garantir la sécurité des lieux de culte et leurs animateurs.
Par la même occasion, la Communauté Islamique du Congo exprime sa solidarité et sa compassion à la population victime des massacres dans l'Est de la RDC. Elle appelle, par ailleurs, la population au calme et à la vigilance face à l'ennemi de la République.
|
The Islamic Community of Congo (Comico) calls on Félix Tshisekedi to guarantee the security of places of worship and their leaders
In a statement relayed by Actualité.CD, the Islamic Community of Congo (Comico) disapproves and condemns the assassination of Sheikh Ali Amin Imam of the mosque of Beni (North Kivu) It asks the Head of State Félix Tshisekedi and the Congolese government to guarantee the security of places of worship and their leaders.
At the same time, the Islamic community of Congo expresses its solidarity and compassion to the population victims of the massacres in eastern DRC. It also calls on the population for calm and vigilance in the face of the enemy of the Republic.
|
|
|
|
|
|
|
Sit-in des écoliers devant la mairie de la ville de Beni pour dénoncer l’insécurité grandissante à l’est réprimée par la police congolaise
La situation était tendue dans la matinée du vendredi 30 avril 2021 dans la ville de Beni en province du Nord-Kivu. À la base, les éléments de la Police Nationale Congolaise (PNC) ont réprimé le sit-in des élèves devant la mairie de Beni qui réclamaient le retour de la paix dans leur région. Le bilan provisoire de cette répression fait état d’un élève atteint par balle et décédé sur le champ et plusieurs autres grièvement blessés. Selon le média en ligne Jambo RDC, le vendredi 30 avril, un dispositif important des éléments de la police a été déployé à l’hôtel de ville de Beni afin de mettre fin à cette manifestation des élèves dans la cour de la mairie de Beni. Cette répression intervient après que les élèves de la cité d’Oïcha sont venus en appui à leurs collègues de la ville de Beni ce jeudi 29 avril 2021. Au cours de cette opération, la police a interpellé 69 élèves détenus à la prison pour enfants.
|
Sit-in of schoolchildren in front of the town hall of the city of Beni to denounce the growing insecurity being repressed by the Congolese police
The situation was tense on the morning of Friday April 30, 2021 in the city of Beni in the province of North Kivu. At the base, the elements of the Congolese National Police (PNC) repressed the sit-in of the students in front of the town hall of Beni who demanded the return of peace in their region. The provisional toll of this crackdown shows a student shot and killed on the spot and several others seriously injured. According to the online media Jambo RDC, on Friday April 30, a large device of the elements of the Police was deployed at the town hall of Beni in order to put an end to this demonstration of the pupils in the courtyard of the town hall of Beni. This crackdown comes after students from the city of Oïcha came to support their colleagues in the city of Beni on Thursday, April 29, 2021. During this operation, the police arrested 69 students detained in the children's prison.
|
|
|
|
|
|
|
Nomination des gouverneurs militaires et policiers à la tête des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri pendant l’état de siège
Le Président Félix Tshisekedi a nommé ce mardi 5 mai par ordonnance le lieutenant général Luboya Nkashama Johnny, gouverneur militaire de l’Ituri. La même ordonnance a nommé le commissionnaire divisionnaire Alonga Boni Benjamin, vice-gouverneur de la même province. Le lieutenant général Ndima Konguba est nommé gouverneur militaire de la province du Nord-Kivu. Il est secondé par le commissaire divisionnaire Ekuka Lipopo, désigné vice-gouverneur. Le chef de l'État met ainsi en place l’équipe qui va gérer ces deux provinces durant l’état de siège.
|
Appointment of military and police governors to head the provinces of North Kivu and Ituri during the state of siege
President Félix Tshisekedi appointed this Tuesday May 05 by ordinance Lieutenant General Luboya Nkashama Johnny, military governor of Ituri. The same ordinance appointed the division commissionaire Alonga Boni Benjamin, vice-governor of the same province. Lieutenant General Ndima Konguba is appointed military governor of the province of North Kivu. He is assisted by the divisional commissioner Ekuka Lipopo, appointed vice-governor. The head of state thus sets up the team that will manage these two provinces during the state of siege.
|
|
|
|
|
|
|
Plusieurs acteurs politiques et sociaux ont réagi différemment sur l’annonce de l’état de siège en Ituri et au Nord-Kivu
Des réactions fusent de partout après l'annonce de l'état de siège au Nord-Kivu et en Ituri, en vue de faire face aux violences meurtrières dans ces provinces de l'est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Parmi ces réactions, il y a lieu d’épingler celles des organisations de la société, notamment le mouvement citoyen Lucha (Lutte pour le Changement) qui conseille au Président congolais de convoquer un dialogue tripartite (gouvernement, Monusco et population) en lieu et place de l’état de siège, car, selon lui, plusieurs chefs militaires dans le commandement des forces armées de la RDC sont cités dans les rapports internationaux comme des instigateurs de l’instabilité de l’est. L’ONG VSV (Voix des Sans Voix) a, quant à elle, émis des doutes sur d’éventuels abus et dérives dans le commandement militaire. La plateforme politique d’opposition, Lamuka, a pour sa part dénoncé l’amateurisme dans la gestion de l’État et émis des réserves sur le mobile premier à déclarer l’état de siège dans seulement deux provinces alors que le Sud-Kivu ou le Tanganyika sont également touchés par l’insécurité.
|
Several political and social actors reacted differently to the announcement of the state of siege in Ituri and North Kivu
Reactions are erupting from everywhere after the announcement of the state of siege in North Kivu and Ituri, in order to face the deadly violence in these provinces in the east of the Democratic Republic of Congo (DRC). Among these reactions, it is necessary to identify those of civil society organizations, in particular the citizen movement Lucha (Fight for Change) which advises the Congolese president to convene a tripartite dialogue (Government, MONUSCO and population) instead of the state of siege, because, according to this movement, several military leaders in the command of the armed forces of the DRC are cited in international reports as instigators of instability in the east. The NGO VSV (Voix des Sans Voix), for its part, expressed doubts about possible abuses and mistakes in the military command. The opposition political platform, Lamuka, for its part denounced amateurism in the management of the State and expressed reservations on the first motive to declare a state of siege in only two provinces while South Kivu or the Tanganyika are also affected by insecurity.
|
|
|
|
|
|
|
Dans le contexte de la menace au Bakata Katanga, le Premier ministre Sama Lukonde a effectué sa première visite dans le Haut-Katanga
Originaire du Haut-Katanga, le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde Kyenge a effectué son premier déplacement en tant que ministre dans la ville de Lubumbashi après l’investiture de son gouvernement. Sur place, il a présidé le samedi 1er mai un conseil extraordinaire de sécurité dans le Haut-Katanga. Face à la menace Bataka Katanga qui persiste, le chef du gouvernement a instruit les services de sécurité de veiller à ce que l'État ne soit plus nargué par des particuliers à la recherche de leurs intérêts personnels.
|
In the context of the Bakata Katanga threat, Prime Minister Sama Lukonde paid his first visit to Haut-Katanga
Originally from Haut-Katanga, Prime Minister Jean Michel Sama Lukonde Kyenge made his first trip as minister to the city of Lubumbashi after the inauguration of his government. On the spot, on Saturday, May 1, he chaired an extraordinary security council in Haut-Katanga. Faced with the persistent Bataka Katanga threat, the head of government has instructed the security services to ensure that the state is no longer taunted by individuals seeking personal interests.
|
|
|
|
|
|
|
La fondation katangaise et les autorités coutumières privilégient le dialogue entre les communautés
Le Premier ministre Sama Lukonde a bouclé le dimanche 2 mai sa visite de 48 heures à Lubumbashi dans la province du Haut-Katanga. Bien avant son départ, il a reçu plusieurs délégations des communautés katangaises. Il s’agit notamment de la fondation katangaise, une structure qui regroupe toutes les associations socioculturelles de l’espace grand Katanga ainsi que les leaders religieux. Ces leaders communautaires et religieux ont proposé des pistes de solutions pour améliorer la situation sécuritaire dans la province, notamment encourager le dialogue entre communautés et sensibiliser les fidèles religieux et jeunes de la province pour qu’ils n’intègrent pas les mouvements subversifs à caractère sécessionniste.
|
The Katangese foundation and the tribal chiefs favor dialogue between communities
Prime Minister Sama Lukonde ended his 48-hour visit to Lubumbashi in Haut-Katanga province on Sunday, May 2. Long before his departure, he received several delegations from the Katangese communities. This is notably the Katanga foundation, a structure that brings together all the socio-cultural associations of the greater Katanga area as well as religious leaders. These community and religious leaders proposed possible solutions to improve the security situation in the province, in particular to encourage dialogue between communities and the sensitization of religious faithful and young people in the province so that they do not join subversive movements of secessionist.
|
|
|
|
|
|
|
Tensions entre communautés de Tanganyika à la suite de la découverte d’un nouveau site minier
Le tout nouveau site minier d'or découvert depuis deux mois à Mundi, montagne située entre les territoires de Kongolo et Nyunzu, en province du Tanganyika crée la division au sein des communautés locales. C’est ce rapporte le média en ligne 7 sur 7. CD. Contacté par ce dernier, l'administrateur assistant du territoire de Kongolo a fait savoir que ce site est à l'origine des conflits entre les communautés des deux territoires précités.
En effet, depuis quelque temps, les habitants du village de Nyembo dans le territoire Kongolo et ceux de Kahinda dans le territoire Nyunzu se disputent la paternité du secteur aurifère.
Aucun dégât n'a été enregistré jusque-là, indique l'administrateur du territoire de Kongolo.
|
Tensions between communities in Tanganyika following the discovery of a new mining site
The brand new gold mining site discovered two months ago in Mundi, a mountain located between the territories of Kongolo and Nyunzu, in the province of Tanganyika, creates division within local communities. This is what reports online media 7 of 7. CD. Contacted by the latter, the assistant administrator of the territory of Kongolo said that this site is at the origin of the conflicts between the communities of the two aforementioned territories.
Indeed, for some time now, the inhabitants of the villages of Nyembo in the territory of Kongolo and Kahinda in Nyunzu dispute the paternity of the gold sector on the said mountain.
No damage has been recorded so far, indicates the administrator of the territory of Kongolo.
|
|
|
|
|
|
|
Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
|
|
|
|