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La presse locale est largement revenue sur les enjeux du processus électoral en cours en République Démocratique du Congo et notamment sur le plaidoyer porté par la plateforme de la société civile « Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) » qui appelle les acteurs politiques au bannissement des discours de la haine.
The local press has largely returned to the issues of the electoral process underway in the Democratic Republic of Congo, including the advocacy carried out by the civil society platform "Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL)" which calls on political actors to ban hate speech.
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L'info phare - Source société civile
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La SYMOCEL appelle les partis politiques à s’engager contre le discours de la haine
La Synergie des Missions d'Observation Citoyenne des Élections (SYMOCEL) a convié le samedi 25 février 2023 à Kinshasa, les communicateurs des partis politiques (PPRD, UDPS, MLC, Ensemble pour la République, Envol, AFDC, ECIDé, MLP, PALU, Nouvel Élan, ACP, etc.) à une journée d'échanges pour les sensibiliser à user de la communication non violente en vue de réduire un tant soit peu la propagation des discours de haine. D'après les animateurs de cette plateforme de la société civile, le plaidoyer pour un espace politique dépourvu des discours de haine, de dénigrement et de xénophobie, qui constituent une menace réelle pour la paix au Congo, devrait être mené par tous.
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SYMOCEL calls on political parties to take action against hate speech
The Synergy of Citizen Election Observation Missions (SYMOCEL) invited on Saturday, February 25, 2023 in Kinshasa, the communicators of political parties (PPRD, UDPS, MLC, Together for the Republic, Envol, AFDC, ECIDé, MLP, PALU, Nouvel Élan, ACP, etc.) to a day of exchanges to raise awareness to use non-violent communication to reduce the spread of hate speech. According to the facilitators of this civil society platform, advocacy for a political space free of hate speech, denigration and xenophobia that constitute a real threat to peace in Congo should be led by all.
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L’archevêque de Lubumbashi échappe à une tentative d’enlèvement
Dans une note d’information signée par l’archidiocèse de Lubumbashi et relayée par la presse locale, POLITICO.CD rapporte qu’un étrange escadron armé, qui s’est introduit à l’archevêché le vendredi 24 février 2023 à la recherche de l’archevêque métropolitain, monseigneur Fulgence Muteba Mugalu. À en croire ce média qui cite les membres de curie diocésaine, tout indique qu’il s’agit, ni plus ni moins, d’un enlèvement raté de l’archevêque ou tout au moins d’une intimidation de mauvais augure qui ne se justifie point. Il conclut en ajoutant que : « l’archevêché invite solennellement tous les fidèles chrétiens de l’archidiocèse de Lubumbashi et toutes les personnes de bonne volonté à la vigilance, surtout en cette année électorale, où le pays a tant besoin de paix ».
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Archbishop of Lubumbashi escapes kidnapping attempt
In a briefing note signed by the Archdiocese of Lubumbashi and relayed by the local press, POLITICO. CD reports that, on the presence of a strange armed squadron, which broke into the archdiocese on Friday, February 24, 2023 in search of the metropolitan archbishop, Monsignor Fulgence Muteba Mugalu. According to this media, which quotes the members of the diocesan curia, everything indicates that it is, no more and no less, a failed kidnapping of the Archbishop or at least an ominous intimidation that is not justified. He concluded by adding that: " the Archdiocese solemnly invites all the Christian faithful of the Archdiocese of Lubumbashi and all people of good will to be vigilant, especially in this election year, when the country is in great need of peace."
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Élections 2023 : la CENCO et l’ECC appellent aux sanctions de détenteurs des kits électoraux
À la suite des publications, par les réseaux sociaux, des images et vidéos montrant des « individus » non mandatés par la CENI en possession de kits électoraux, la Mission d’observation électorale de la CENCO-ECC a sollicité, vendredi 24 février, que la justice congolaise organise des procès publics pour sanctionner les présumés détenteurs des kits électoraux. Selon Radio Okapi, c’est dans un communiqué signé conjointement par les catholiques et protestants que ces derniers recommandent à la CENI d’organiser des inventaires des matériaux électoraux sensibles commis à l’opération d’enrôlement des électeurs. À ce stade, pense Donatien Nshole, si les choses ne sont pas clarifiées, ce serait dangereux d’aller de l’avant, car la crédibilité du processus électoral est mise en cause.
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Elections 2023: CENCO and ECC call for sanctions of holders of electoral kits
Following the publications, by social networks, of images and videos showing "individuals" not mandated by the CENI holding electoral kits, the Electoral Observation Mission of the CENCO-ECC requested, Friday, February 24, that the Congolese justice organize public trials to punish the alleged holders of the electoral kits. According to Radio Okapi, it is in a statement signed jointly by Catholics and Protestants that the latter recommend to the CENI to organize inventories of sensitive electoral materials committed to the voter registration operation. At this stage, Donatien Nshole believes, if things are not clarified, it would be dangerous to move forward because the credibility of the electoral process is called into question.
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Corneille Nangaa : ancien président de la CENI se lance en politique
Après son interview au média Jeune Afrique et la présentation de son parti politique à Kinshasa, l’ancien président de la Commission électorale nationale indépendante, Corneille Nangaa vient de confirmer sa candidature à la présidentielle de 2023 sur les colonnes de Jeune Afrique. Réputé proche de Joseph Kabila et de Félix Tshisekedi, l’ancien président de la CENI franchit le Rubicon et se met en ordre de bataille électorale en lançant à Kinshasa son parti politique. Selon Médiacongo.net, à en croire les propos de Corneille Nangaa, il affirme n’être influencé ni par Joseph Kabila ni par Félix Tshisekedi. Pour rappel, sous sanctions américaines, Corneille Nangaa appelait déjà à un consensus pour des élections apaisées.
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Corneille Nangaa: former president of the CENI enters politics
After his interview with the media Jeune Afrique and the presentation of his political party in Kinshasa, the former president of the Independent National Electoral Commission, Corneille Nangaa has just confirmed his candidacy for the presidential election of 2023 on the columns of Jeune Afrique. Reputed to be close to Joseph Kabila and Felix Tshisekedi, the former president of the CENI crossed the Rubicon and put himself in order of electoral battle by launching his political party in Kinshasa. According to Médiacongo.net, according to the words of Corneille Nangaa, he claims to be influenced neither by Joseph Kabila nor by Felix Tshisekedi. As a reminder, under US sanctions, Corneille Nanga has already called for a consensus for peaceful elections.
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Kisangani : inquiétude de la population sur la présence des militaires kényans
Le média congolais POLITICO.CD rapporte que les inquiétudes de la population planent toujours sur la présence encore « soupçonnée » des militaires de la force kényane dans la ville de Kisangani, dans un contexte où la situation sécuritaire dans l’Est du pays reste volatile, malgré la présence des militaires de l’EAC. Selon ce média, qui cite des sources non officielles, les populations de Kisangani assistent au cantonnement des troupes de l’armée kényane au camp Bauma à une dizaine de kilomètres du centre-ville.
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Kisangani: concern of the population over the presence of the Kenyan military
The Congolese media POLITICO. CD reports that the concerns of the population still hover over the still "suspected" presence of soldiers of the Kenyan force in the city of Kisangani, in a context where the security situation in the east of the country remains volatile, despite the presence of EAC soldiers. According to this media, which cites unofficial sources, the people of Kisangani are witnessing the cantonment of Kenyan army troops at Camp Bauma, about ten kilometers from the city center.
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L'histoire du Prophète « noir » Simon Kimbangu racontée dans un film réalisé à Kinshasa
Selon Médiacongo.net, le réalisateur Ndungi Mambimbi, dit Masumu Debrindet, se propose de défaire « les mensonges racontés par les Occidentaux » sur la vie de Simon Kimbangu. Projeté le mardi 21 février 2023 au Centre Wallonie-Bruxelles, à Gombe, le film « Simon Kimbangu » repose sur la biographie du prophète noir. Pour rappel, Simon Kimbangu est tenu aujourd’hui pour le père fondateur du kimbanguisme, un mouvement religieux qui était mal vu par l’État colonial.
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Story of the "black" Prophet Simon Kimbangu told in a film made in Kinshasa
According to Médiacongo.net, director Ndungi Mambimbi, known as Masumu Debrindet, intends to undo "the lies told by Westerners" about the life of Simon Kimbangu. Screened on Tuesday, February 21, 2023 at the Centre Wallonie-Bruxelles, in Gombe, Kinshasa, the film "Simon Kimbangu" is based on the biography of the black prophet. As a reminder, Simon Kimbangu is now considered the founding father of Kimbanguism, once a religious movement frowned upon by the colonial state.
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Xénophobie : le Congo se dit disposé à recevoir ses ressortissants fuyant la Tunisie
Lors d’un briefing, le gouvernement congolais a assuré, le samedi 25 février, à ses ressortissants vivant en Tunisie que le Congo ne les laissera pas. En effet, et selon Radio Okapi, après des actes xénophobes enregistrés en Tunisie à la suite des propos du Président de ce pays, appelant à « la nécessité de mettre rapidement fin » à l’immigration clandestine des Africains noirs, estimant que leur présence en Tunisie était source de « violence, de crimes et d'actes inacceptables », dans ce pays maghrébin, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula a affirmé que le gouvernement congolais suit de près la situation des Congolais vivant en Tunisie, dans un contexte de xénophobie, enclenchée après le discours du Président tunisien, Kaïs Saïed, mardi 21 février, contre l’immigration clandestine des africains noirs.
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Xenophobia: Congo says it is willing to receive its nationals fleeing Tunisia
During a briefing on Saturday, February 25, the Congolese government reassured its nationals living in Tunisia that Congo will not let them. Indeed, and according to Radio Okapi, after xenophobic acts recorded in Tunisia following the remarks of the President of this country, calling for "the need to quickly stop" the illegal immigration of black Africans, considering that their presence in Tunisia was a source of "violence, crimes and unacceptable acts". In this Maghreb country, Deputy Prime Minister and Minister of Foreign Affairs Christophe Lutundula said that the Congolese government is closely monitoring the situation of Congolese living in Tunisia, in a context of xenophobia, triggered after the speech of Tunisian President Kaïs Saïed, Tuesday, February 21, against illegal immigration of black Africans.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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