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L’actualité hebdomadaire congolaise reste polarisée autour des enjeux électoraux de 2023, des appels à la cohésion nationale, la dénonciation des discours sectaires qui alimentent la haine et la violence entre les communautés et enfin, la récente tournée du Chef de l’État congolais, Félix Tshilombo Tshisekedi, à l’est de la RDC. S’agissant des enjeux électoraux de 2023, l’actualité est dominée par les sorties médiatiques des forces vives nationales, principalement les mouvements de la société civile, l’opposition politique et les confessions religieuses pour dénoncer l’adoption par le Parlement congolais de la loi sur la réforme de la CENI. À ce sujet, la CENCO et l’ECC ont publié, dans un communiqué conjoint, leur position commune en attirant l’attention des parlementaires congolais sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique qui promeut la tenue des élections apaisées afin de consolider la cohésion nationale et la stabilité des institutions. Sur la prolifération des discours de la haine et de violence, la MONUSCO se dit favorable à soutenir les institutions congolaises de légiférer contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie en RDC, car ces actes représentent une menace à la paix, la sécurité et la cohésion nationale. Sur le plan sécuritaire, le président congolais a réaffirmé à Beni, sa volonté de mettre fin à l’insécurité dans la région de l’est du pays. Il a également appelé les communautés à privilégier les relations de bon voisinage avec les pays voisins. Congolese weekly news remains polarized around electoral issues of 2023, calls for national cohesion and denunciation of sectarian discourses that fuel hatred and violence between communities and finally, the recent tour of the Congolese Head of State, Félix Tshilombo Tshisekedi, in the east of the DRC. With regard to the electoral stakes of 2023, the news is dominated by the media outings of the national active forces, mainly civil society movements, the political opposition and religious denominations to denounce the adoption by the Congolese parliament of the law on the reform of the CENI. In this regard, CENCO and ECC issued their joint position in a joint communiqué, drawing the attention of Congolese parliamentarians to the need to put in place a legal framework that promotes the holding of peaceful elections in order to consolidate national cohesion and the stability of institutions. On the proliferation of hate speech and violence, MONUSCO says it supports Congolese institutions in legislating against tribalism, racism and xenophobia in the DRC, as these acts represent a threat to peace, security and national cohesion. On the security front, the Congolese president reaffirmed in Beni his desire to put an end to insecurity in the eastern region of the country, otherwise his mandate will be considered a failure. He also called on communities to give priority to good-neighbourly relations with neighbouring countries.
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L'info phare - Source institutionnelle
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L’envoyée spéciale de l’ONU pour la RDC dénonce la multiplication des messages incitant à la haine et à l’hostilité entre les communautés
La cheffe de la MONUSCO condamne la multiplication des messages incitant à la haine tribale, à la violence et à l’hostilité entre les communautés, observée dans plusieurs provinces de la RDC, y compris à Kinshasa. Ce message a été rapporté par le porte-parole de la MONUSCO, Mathias Gillmans lors de la conférence de presse des Nations Unies tenue à Kinshasa le mercredi 16 juin. À en croire la MONUSCO, ces actes représentent une menace à la paix, la sécurité et la cohésion nationale, et portent gravement atteinte au vivre-ensemble. Ainsi, cette structure onusienne soutient une proposition de loi contre le tribalisme, le racisme et la xénophobie en RDC.
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UN Special Envoy for DRC denounces increased messages inciting hatred and hostility between communities
The head of MONUSCO condemns the increase in messages inciting tribal hatred, violence and hostility between communities observed in several provinces of the DRC, including Kinshasa. This message was reported by MONUSCO spokesperson Mathias Gillmans at the United Nations press conference held in Kinshasa on Wednesday, 16 June. According to MONUSCO, these acts represent a threat to peace, security and national cohesion, and seriously undermine living together. That is why this UN structure supports a law against tribalism, racism and xenophobia in the DRC.
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Les habitants de Walungu en colère, au lendemain de la condamnation de leur leader, Vital Kamerhe
Les activités sont restées paralysées la journée du mercredi 16 juin 2021 dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu. Pour cause, des habitants ont manifesté pour montrer leur mécontentement, au lendemain de la condamnation de leur « leader » Vital Kamerhe, dans le cadre du procès en appel sur le programme de 100 jours. En effet, plusieurs observateurs de l’actualité politique congolaise sont d’avis que l’issue de ce procès est déterminante au regard des enjeux politiques de 2023, particulièrement à l’est de la RDC d’où est originaire l’ancien directeur de cabinet du président Félix Tshilombo Tshisekedi. Les élections en RDC sont pour l’essentiel liées à la donne sociologique, d’où le fait que la distribution des cartes géopolitiques se joue également sur cette affaire. Pour rappel, Vital Kamerhe a été condamné en appel le mardi 15 juin par la Cour d’appel de Kinshasa Gombe, à 13 ans de « travaux forcés »
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Walungu residents angry, in the wake of the conviction of their leader, Vital Kamerhe
Activities remained paralyzed on Wednesday, June 16, 2021 in Walungu territory in South Kivu. For good reason, residents demonstrated to show their displeasure, the day after the conviction of their "leader" Vital Kamerhe, as part of the appeal trial on the 100-day program. Indeed, manyobservers of Congolese political news believe that the outcome of this trial is decisive in view of the political stakes of 2023, particularly in the east of the DRC where the former chief of staff of President Félix Tshilombo Tshisekedi is from. The elections in the DRC are essentially a function of the sociological situation, hence the distribution of geopolitical cards is also played on this issue. As a reminder, Vital Kamerhe was sentenced on appeal on Tuesday, June 15 by the Court of Appeal of Kinshasa Gombe, to 13 years of "hard labour".
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Opération d’identification des étrangers en situation irrégulière en RDC : plus de 60 Burundais arrêtés
Les Forces armées de la RDC (FARDC) au Sud-Kivu ont mis la main le lundi 14 juin sur plus de 60 Burundais en situation irrégulière en RDC. Selon le porte-parole adjoint des FARDC du secteur opérationnel Sokola 2, beaucoup de personnes arrêtées sont employées dans plusieurs secteurs de la vie à Uvira (province du Sud-Kivu) dont la pêche, la restauration, et les chantiers en construction. Certains sont des conducteurs de moto, d’autres travaillent dans des bars et hôtels. D’après les officiers de l’armée et des services de sécurité, cette opération ne concerne pas uniquement les communautés burundaises présentes à l’est du pays, mais tous les étrangers. Ces services regrettent de voir que ce sont les opérateurs économiques (les patrons) qui sont en train de gérer ces infiltrés ici à Uvira. En contexte d’insécurité permanente dans la région, les services de sécurité congolais pensent que cette communauté burundaise est constituée, pour la plupart, d'infiltrés.
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Operation to identify illegal aliens in the DRC: more than 60 Burundians arrested
On Monday 14 June, the Armed Forces of the DRC (FARDC) in South Kivu seized more than 60 Burundians living illegally in the DRC. According to the FARDC deputy spokesman for the Sokola 2 operational sector, many of those arrested are employed in several sectors of life in Uvira (South Kivu province), including fishing, restaurants and construction sites. They are motorbike drivers, others work in bars and hotels. According to army and security officers, this operation concerns not only Burundian communities in the east of the country, but all foreigners. These services regret to see that it is the economic operators (the bosses) who are managing these infiltrators here in Uvira. In the context of permanent insecurity in the region, the Congolese security services believe that this Burundian community is made up, for the most part, of infiltrators.
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L’opération de relocalisation de plus de 1 700 réfugiés centrafricains sur le sol congolais lancée par le HCR
La représentante régionale du Haut-Commissariat pour les Réfugiés (HCR), Liz Ahua, a annoncé la relocalisation des réfugiés centrafricains qui sont à Yakoma vers le site de Modale dans la province du Nord-Ubangi. D’après elle, à ce jour, 13 convois sont organisés et 1 708 réfugiés sont relocalisés. Par ailleurs, Liz Ahua a salué l'hospitalité des Congolais qui ont accueilli des réfugiés centrafricains depuis la fin de l'année 2020. Elle a fait savoir que l'enregistrement biométrique des réfugiés a débuté pour savoir le nombre exact. La mission du HCR s'est rendue en premier lieu au nord de la RDC pour rencontrer les réfugiés centrafricains récemment arrivés sur le territoire congolais suite à l’insécurité après les élections présidentielles et législatives en République centrafricaine organisées en décembre 2020.
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UNHCR's relocation of more than 1700 Central African refugees to Congolese soil
The regional representative of the Office of the United Nations High Commissioner for Refugees (UNHCR), Liz Ahua, announced the relocation of central African refugees from Yakoma to the Modale site in Nord-Ubangi province. According to her, to date, 13 convoys have been organized and 1,708 refugees have been relocated. In addition, Liz Ahua praised the hospitality of the Congolese who have welcomed Central African refugees since the end of 2020. She said that biometric registration of refugees had begun to find out the exact number. The UNHCR mission first travelled to northern DRC to meet with Central African refugees who recently arrived on Congolese territory following insecurity following presidential and legislative elections in the Central African Republic in December 2020.
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Les pêcheurs congolais demandent à Félix Tshisekedi de clarifier l’exploitation du Lac-Édouard entre les Congolais et les Ougandais
Les pêcheurs congolais dans le territoire de Beni demandent au président Félix Tshilombo Tshisekedi de tirer au clair la question d’exploitation du lac Edouard entre la RDC et l’Ouganda. En effet, l’association locale des pêcheurs rappelle au Président Félix Thisekedi qu’une vingtaine de pêcheurs congolais sont détenus en Ouganda depuis près de deux mois, et que plusieurs de leurs outils, dont des hors-bords, ont été confisqués par la marine ougandaise. En marge de la rencontre entre Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni, ces pêcheurs ont demandé que les deux présidents conviennent de la délimitation des eaux du lac Édouard. Pour rappel, depuis quelques mois, plusieurs pêcheurs congolais ont été arrêtés par la marine ougandaise sur les eaux du lac Édouard, mettant en conflit les populations riveraines (de la RDC et de l’Ouganda) des deux côtés du lac.
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Congolese fishermen ask Félix Tshisekedi to clarify the exploitation of Lake Edward between Congolese and Ugandans
Congolese fishermen in Beni territory are asking President Félix Tshilombo Tshisekedi to clarify the issue of exploitation of Lake Edward between the DRC and Uganda.
Indeed, the local fishermen's association reminds President Félix that some twenty Congolese fishermen have been detained in Uganda for almost two months, and that several of their tools, including speedboats, have been confiscated by the Ugandan navy. On the sidelines of the meeting between Félix Tshisekedi and Yoweri Museveni, these fishermen asked that the two presidents agree on the delimitation of the waters of Lake Edward. As a reminder, in recent months, several Congolese fishermen have been arrested by the Ugandan navy on the waters of Lake Edward, putting in conflict the coastal populations (of the DRC and Uganda) on both sides of the lake.
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Les communautés Nande, Hema, Konjo, Kakwa, Alurs,… forment un seul peuple, a affirmé le président ougandais Yoweri Museveni
Le Président de l’Ouganda, Yoweri Museveni a, en marge de la rencontre mercredi 16 juin avec son homologue congolais Félix Tshisekedi à Mpondwe (district de Kasese en Ouganda) et à Kasindi (en RDC), vanté les richesses sociologiques des deux pays qui ont des tribus partageant les mêmes langues de part et d’autre de leurs frontières respectives. « Si vous allez du côté de Watalinga, on trouve encore des gens qui parlent swahili en Ouganda et au Congo. Il y a aussi des gens qui parlent le kinyoro en Ouganda et au Congo. Nous avons les Alurs, les Kakwa et de l’autre côté de l’Ouganda nous avons des locuteurs de kinyarwanda. Tous ceux-là constituent un seul peuple, depuis le très vieux temps ». Par ailleurs, le Chef de l’État ougandais a indiqué que la question sécuritaire et celle du vivre-ensemble étaient également au centre de réflexions avec son hôte congolais.
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Nande, Hema, Konjo, Kakwa, Alurs,... communities are one people, Ugandan President Yoweri Museveni said,
The President of Uganda, Yoweri Museveni, on the sidelines of the meeting on Wednesday 16 June with his Congolese counterpart Félix Tshisekedi in Mpondwe (Kasese district in Uganda) and Kasindi (in the DRC), praised the sociological wealth of two countries that have tribes sharing the same languages across their respective borders. "If you go to Watalinga, there are still people who speak Swahili in Uganda and Congo. There are also people who speak Kinyoro in Uganda and Congo. We have the alurs, the kakwa and on the other side of Uganda we have speakers of Kinyarwanda. All of them have been one people since the very old days." In addition, the Ugandan Head of State indicated that the issue of security and living together was also at the centre of one-on-one with his Congolese host.
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Une enquête sur les conflits identitaires entre Bantous – Ntwa qui déchirent le Tanganyika
D’après le média congolais, Actualité.CD, le conflit identitaire qui oppose les communautés bantoues et twa dans la province du Tanganyika, ressemble bien à une situation de « Je t’aime moi non plus ». Le Tanganyika est l'une des cinq provinces de la RDC créées en 2015 à la suite de l'éclatement de la province du Katanga. Vivant en relative harmonie depuis plus d’un siècle, les deux communautés en sont arrivées à s’affronter frontalement depuis une dizaine d’années, provoquant d’énormes dégâts : morts d’hommes, viols de femmes, villages incendiés, importants déplacements de populations… Organismes internationaux et société civile pointent un doigt accusateur vers les responsables politiques et leaders communautaires, qui n’ont pas assez agi en faveur de la résolution des facteurs qui seraient à la base de cette explosion de violence, à savoir la marginalisation sociale et politique des peuples autochtones et la non-reconnaissance de leurs droits. C’est dans ce cadre qu’Actualité.CD a conduit son enquête pour découvrir les tenants, les aboutissants, et les pistes d'une meilleure résolution de ces conflits.
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An investigation into the Conflict of Identity Betweenous and Ntwa that are tearing Tanganyika apart
According to congolese media Actualité.CD, the identity conflict between the Bantu and Twa communities in Tanganyika province looks like a situation of "I love you neither do I". Tanganyika is one of the five provinces of the DRC created in 2015 following the break-up of Katanga province. Living in relative harmony for more than a century, the two communities have come to confront each other head-on for the last ten years, causing enormous damage: death of men, rape of women, burning villages, large displacements of populations... International agencies and civil society point the finger at political and community leaders, who have not done enough to address the factors that are believed to be at the root of this outbreak of violence, namely the social and political marginalization of indigenous peoples and the non-recognition of their rights. It is in this context that Actualité.CD conducted its investigation to discover the ins and outs, and avenues for better resolution of these conflicts
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Le Gouvernement congolais plaide pour la prise en compte effective des populations locales dont les forêts ont été transformées en aires protégées
Au cours des journées européennes du développement organisées à Kinshasa par la Commission européenne et la Fondation Virunga, la Vice-Premier ministre, ministre de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba Masudi, a plaidé pour la prise en compte des droits et connaissances des populations autochtones et communautés riveraines des aires protégées en RDC dans la recherche de solutions face aux changements climatiques. Dans son intervention, Ève Bazaiba a expliqué que pour la RDC tant que les droits et préoccupations des populations autochtones et riveraines ne seront pas pris en compte, l’économie verte ne sera qu’un simple slogan.
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The Congolese Government calls for the effective consideration of local populations whose forests have been transformed into protected areas
During the European Development Days organized in Kinshasa by the European Commission and the Virunga Foundation, the Deputy Prime Minister, Minister of Environment and Sustainable Development, Ève Bazaiba Masudi, called for the rights and knowledge of indigenous peoples and communities living near protected areas in the DRC to be taken into account in the search for solutions to climate change. In her speech, Ève Bazaiba explained that for the DRC as long as the rights and concerns of indigenous and riparian populations are not taken into account, the green economy will be a simple slogan.
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Félix Tshisekedi à Beni : « Tant que je n'aurai pas réglé ce problème de sécurité, je n'aurai pas réussi mon mandat »
Le Président congolais a, une nouvelle fois, réitéré sa promesse d’éradiquer les groupes armés et restaurer la sécurité dans l'est de la RDC. En effet, Félix Tshisekedi considère que son mandat sera un échec si la paix n'est pas restaurée dans cette partie du pays. Il l'a dit au cours d'une rencontre qu'il a tenue à l'intention de différentes couches de la société civile de Beni ce jeudi 17 juin 2021. Dans la foulée, il a avoué que le nombre de militaires au front à Beni est inférieur à 21 000, contrairement à ce qui lui était annoncé lors du lancement des opérations militaires dites de « grande envergure » en octobre 2019.
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Félix Tshisekedi in Beni: "Until I solve this security problem, I will not have succeeded in my mandate"
The Congolese president has once again reiterated his promise to eradicate armed groups and restore security in eastern DRC. Indeed, Félix Tshisekedi considers that his mandate will be a failure if peace is not restored in this part of the country. He said this during a meeting he held for different strata of civil society in Beni on Thursday, June 17, 2021. In the wake, he admitted that the number of soldiers at the front in Beni is less than 21,000, contrary to what was announced to him when the so-called "large-scale" military operations were launched in October 2019.
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La CENCO et l’ECC se positionnent contre la loi sur la réforme de la CENI adoptée par le Parlement
Après son vote par le Parlement congolais, la loi organique portant réforme de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), est diversement commentée. Dans une prise de position commune, la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC), ont désapprouvé certaines dispositions telles qu’adoptées par le Parlement. Dans ce communiqué, la CENCO et l’ECC soulignent que les élections constitutionnellement prévues en 2023, sont attendues de tous les vœux, dans la mesure où, elles contribuent à la consolidation de la démocratie, de l’unité nationale, de la stabilité des institutions et de la relance économique. Les deux plateformes de confessions religieuses déplorent le fait que la composition de la plénière de la CENI reste disproportionnée entre la composante politique et celle de la société civile. Elles attirent l’attention des parlementaires sur la nécessité de mettre en place un cadre juridique qui promeut la tenue des élections libres, inclusives, transparentes, démocratiques et honnêtes en 2023, afin de consolider la cohésion nationale et la stabilité des institutions.
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CENCO and ECC take a stand against the law on the reform of CENI adopted by parliament
After its vote by the Congolese parliament, the organic law reforming the Independent National Electoral Commission (CENI) is variously commented on. In a joint statement, the National Episcopal Conference of Congo (CENCO) and the Church of Christ in Congo (ECC), disapproved of certain provisions as adopted by parliament. In this communiqué, CENCO and the ECC stress that the elections constitutionally scheduled for 2023 are expected with all due hope, insofar as they contribute to the consolidation of democracy, national unity, the stability of institutions and economic recovery. The two platforms of religious denominations deplore the fact that the composition of the CENI plenary remains disproportionate between the political component and that of civil society. They draw the attention of parliamentarians to the need to put in place a legal framework that promotes the holding of free, inclusive, transparent, democratic and honest elections in 2023, in order to consolidate national cohesion and institutional stability.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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