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Depuis un certain temps, on constate dans le paysage politique congolais, une avancée inquiétante des propos et comportements qui traduisent le tribalisme, ou du moins un repli identitaire. Le triomphalisme et les frustrations des résultats du scrutin présidentiel de 2018 atteignent des proportions inquiétantes sur l’univers médiatique et numérique congolais. La comptabilité des dérapages constatés depuis l’avènement du nouveau régime révèle un regain de la haine tribale exacerbée surtout par la prolifération des discours sectaires et d’intolérance diffusés pour la plupart via les réseaux sociaux. C'est dans ce contexte que peuvent être compris l'arrestation du Pasteur Ngoy Mulunda pour propos sécessionnistes ainsi que les différents appels à la cohésion et à l'unité nationale de la société civile et du Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula. Sur le plan politique, peu après la destitution de la Présidente du Bureau de l‘Assemblée Nationale, Jeanine Mabunda, le Bureau d’âge s’attelle à la poursuite de l’organisation de la session extraordinaire convoquée depuis le 5 janvier et qui doit prendre fin le 3 février 2021. Bien avant cette convocation, le Bureau d’âge avait saisi la Cour constitutionnelle pour statuer sur sa compétence à procéder à la gestion des affaires courantes de l’Assemblée Nationale. Suivant l’arrêt de la Cour constitutionnelle, siégeant en matière de contrôle de constitutionnalité, le mandat du Bureau d’âge a été prolongé pour assurer les affaires courantes et aussi convoquer la session extraordinaire s’il y a lieu. Cet arrêt a mis ainsi fin au débat juridique qui a dominé la classe politique congolaise sur cette question, quand bien même il existe encore des divergences de vues quant à la compétence du Bureau d’âge à procéder au contrôle parlementaire. For some time now, there has been a disturbing advance in the Congolese political landscape in the words and behaviors that reflect tribalism, if not, identity withdrawal. The triumphalism and frustrations of the results of the 2018 presidential election are reaching worrying proportions in the Congolese media and digital universe. The accounts of the slippages observed since the advent of the new regime reveal a resurgence of tribal hatred, exacerbated especially by the proliferation of sectarian and intolerant speeches mostly disseminated via social networks.The Pastor Ngoy Mulunda was arrested for words qualified as secessionists and many calls for cohesion and national unity came from the civil society and Haut-Katanga’s governor Jacques Kyabula. On the political front, shortly after the dismissal of the President of the office of the National Assembly headed by Ms. Jeanine Mabunda, the Age Office is working to continue the organization of the Extraordinary Session convened since January 5th and which is due to end on February 3rd, 2021. Long before this convocation, the Age Office had seized the Constitutional Court to rule on its competence to manage the current affairs of the National Assembly. Following the ruling of the Constitutional Court, sitting in matters of constitutionality control, the mandate of the Age Bureau was extended to take care of current affairs and also to convene the extraordinary session if necessary. This judgment thus puts an end to the legal debate which has dominated the Congolese political class on this issue, even though there is still a difference of opinion on the competence of the Age Bureau to carry out parliamentary control.
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L'info phare - Source médiatique
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L’arrestation de l’ancien Président de la CENI, Pasteur Ngoy Mulunda pour « propos séparatistes »
Le 16 janvier 2021, lors de la célébration d’une messe d’action de grâce en hommage à l’ancien Président congolais, Laurent Desiré Kabila assassiné le 16 janvier 2001, le Pasteur Ngoy Mulunda, ancien Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a, dans un prêche controversé versé dans des propos qualifiés de relents sécessionnistes, et deux jours plus tard, soit le 18 janvier 2021, il a été arrêté et conduit à l’Agence Nationale de Renseignement (ANR) selon les propos relayés par Actualités.cd de Félix Kabange Numbi cadre du Front Commun pour le Congo.
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The arrest of the former President of the CENI, Pasteur Ngoy Mulunda for separatist remarks
On January 16th, 2021, during the celebration of a thanksgiving mass in homage to the former Congolese President, Laurent Desiré Kabila assassinated on January 16th, 2001, Pastor Ngoy Mulunda, former President of the National Independent Electoral Commission (CENI), in a controversial sermon poured into words qualified as secessionist, and two days later, on January 18th, 2021, he was arrested and taken to the National Intelligence Agency (ANR) according to the remarks relayed by actualités.cd of Félix Kabange Numbi executive of the FCC.
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Un appel à la cohésion et à l'unité nationale de la société civile à Goma
Dans le cadre d’une concertation nationale de la société civile de la RDC, une plateforme qui regroupe plus de 500 organisations de la société civile congolaise vient de lancer, ce mardi 19 janvier 2021 à Goma, à travers l’une de ses structures dénommée la Dynamique Communautaire pour la Cohésion et le Développement (DYCOD-RDC) la campagne de cohésion et d’unité nationale. Cette campagne, à en croire les organisateurs, vise à sensibiliser les décideurs politiques et les acteurs-clés à œuvrer pour l’unité nationale et à prévenir les actes de tribalisme.
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A Call for Cohesion and National Unity from civil society in Goma
This is not surprising, especially since the framework for national consultation of civil society in the DRC, a platform that brings together more than 500 Congolese civil society organizations has just launched, this Tuesday, January 19th, 2021 in Goma, through one of its structures called the Community Dynamics for Cohesion and Development (DYCOD-RDC) the campaign for cohesion and national unity. This campaign, according to the organizers, aims to sensitize political decision-makers and key actors to work for national unity and to prevent acts of tribalism.
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Le Gouverneur du Haut-Katanga appelle à une cohabitation pacifique
Le Gouverneur du Haut-Katanga, Jacques Kyabula a appelé les communautés du Katanga et du Kasaï à une cohabitation pacifique et à éviter tout acte susceptible d’embraser la province. Cet appel a été lancé lors de sa rencontre avec les représentants de ces deux communautés, rencontre organisée à la suite des échauffourées survenues le 19 janvier 2021 entre les jeunes de ces deux communautés. Pour les Lushois, ces incidents sont consécutifs à l’arrestation du Pasteur Ngoy Mulunda pour propos séparatistes. Les jeunes membres de « Baluba i bukata » s’étaient opposés aux jeunes de l’association culturelle « Nsekwa ya Baluba » après avoir manifesté au palais de justice pour réclamer la libération du Pasteur Ngoy Mulunda.
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The Governor of Haut-Katanga Calls for a Peaceful Cohabitation
The Governor of Haut Katanga, Jacques Kyabula called the communities of Katanga and Kasai to live together peacefully and to avoid any act likely to set the province on fire. He made this appeal during the meeting he had with representatives of these two communities; meeting organized following the clashes that occurred on January 19th, 2021 between young people from these two communities.
For Lubumbashi's residents, these incidents follow the arrest of Pastor Ngoy Mulunda for separatist remarks. The young members of "Baluba i bukata", on their return after demonstrating at the courthouse to demand the release of Pastor Ngoy Mulunda,opposed the young people of the cultural association "Nsekwa ya Baluba".
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Massacre de Pygmées en Ituri
La Dynamique des Groupes des Peuples autochtones (DGPA), un collectif de la société civile de l’Ituri qui défend les droits des pygmées, a demandé un deuil national de trois jours sur fond de sentiment d’abandon des autorités à la suite du massacre de quarante-six pygmées dans le village de Abembi, en Ituri. Pour Patrick Saidi, coordonnateur de la DGPA, dont les propos ont été relayés au journal de télé 50, les « 46 autochtones pygmées, hommes, femmes, vieillards et enfants, ont été égorgés par machettes sans pitié. » Pour lui, il s’agirait d’une « épuration ethnique ou, pire, d’un génocide. » Il conclut en disant que la thèse officielle parlant de l’attaque des ADF ne tient pas du tout. « Nous connaissons le mode opératoire des ADF. Les motivations n'ont jamais été territoriales. C'est dans une vision de l'occupation de l'espace. Ils n'utilisent pas les armes mais dans cette attaque, des armes ont été utilisées. Un flou artistique bien organisé ». Les autorités provinciales ont dépêché une mission mixte dans le village d’Abembi. Pour M. Adjio Gidi, Ministre de l’Intérieur de la Province de l’Ituri, toutes les thèses sont plausibles en attendant que la mission mixte éclaircisse la situation.
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Massacres of Pygmies in Ituri
The Dynamics of Indigenous Peoples Groups (DGPA), a civil society collective from Ituri that defends the rights of the pygmies, called for a three-day national mourning against the backdrop of a feeling of abandonment by the authorities following the massacres of 46 pygmies in the village of Abembi, Ituri. Patrick Saidi, coordinator of the DGPA, whose remarks were relayed on the media to the TV newspaper 50, affirms that the 46 indigenous Pygmies, men, women, old people and children, were cut throats by machetes without mercy. For him, it would be ethnic cleansing or, worse, genocide. He concludes by saying that the official thesis about the ADF attack does not hold up at all. “We know how ADF operates. The motivations have never been territorial. It is in a vision of the occupation of space. They do not use weapons but in this attack weapons were used. A well-organized artistic vagueness”. Provincial authorities dispatched a mixed mission to the village of Abembi. Where the drama happened. For Mr. Adjio Gidi, Minister of the Interior of Ituri province, all theories are plausible until the mixed mission clarifies the situation.
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Assemblée Nationale : session extraordinaire de tous les enjeux avec le Bureau d’âge
L’ordre du jour de la session extraordinaire convoquée par le Bureau d’âge porte sur les élections des membres du Bureau définitif et leur installation ; le vote du projet de loi autorisant la ratification de l’accord créant la Zone de libre-échange continentale africaine et le contrôle parlementaire. Pour certains députés du Front Commun pour le Congo (FCC), le contrôle parlementaire tel qu’inscrit à cet ordre du jour, serait un moyen d’initier la motion de censure contre le Premier Ministre Sylvestre Ilunga Ilunkaba et par ricochet, tenter de faire tomber son gouvernement après que celui-ci a refusé de démissionner. Il n’est donc pas question pour ces députés et membres du FCC que ce Bureau d’âge organise ce contrôle avant que ne soit installé le bureau définitif. À l’heure actuelle, une motion de censure initiée par le député national Cherubin Okende contre le Premier Ministre serait déjà en voie d’être déposée au Bureau d’âge et récolterait déjà plus de 250 signatures. Entre temps, la plénière initialement convoquée le 5 janvier 2021, reprogrammée le 19 janvier 2021, vient encore d’être reportée pour une date ultérieure.
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National Assembly: Extraordinary session on all issues with the Age Bureau.
The agenda of the extraordinary session as convened by the Age Bureau covers the elections of the members of the final bureau and their installation; the vote of the bill authorizing the ratification of the agreement creating the African Continental Free Trade Area and parliamentary control. For some FCC deputies, parliamentary control as listed on this agenda, would be a means of initiating the motion of censure against Prime Minister Sylvestre Ilunga Ilunkaba and by extension, attempting to bring down his government after it refused to resign. There is therefore no question for these deputies and members of the FCC that this age committee organizes this control before the final office is installed. At present, a motion of censure initiated by the national deputy Cherubin Okende against the Prime Minister is already in the process of being filed with the Age Bureau and has already collected more than 250 signatures. In the meantime, the plenary initially convened on January 15th, 2021, rescheduled for January 19th, 2021, has just been postponed for a later date.
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Début des contacts formels avec les partis et regroupements politiques par l’informateur Modeste Bahati Lukwebo
Nommé par le Président de la République Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi le 1er janvier 2021 au poste d’informateur pour identifier la nouvelle majorité parlementaire, le Sénateur Modeste Bahati Lukwebo a, dans son point de presse tenu ce 19 janvier 2021 à Kinshasa, annoncé le début formel des contacts avec les partis et groupements politiques dès le mercredi 20 janvier 2021. Il a par ailleurs signifié avoir déjà soumis au Chef de l’État congolais, son rapport de mi-chemin. L’arrêt du 15 janvier de la Cour constitutionnelle sur l’annulation du principe du mandat impératif qui ne donnait pas la possibilité aux élus nationaux de changer d’étiquette politique pendant leur mandat à moins de perdre le fauteuil à l’Assemblée Nationale. Par cette annulation, la Cour Constitutionnelle autorise le fait que les députés nationaux peuvent changer de camps politiques sans perdre leur mandat au cours de la législature. La cour a donc rappelé « la primauté des dispositions constitutionnelles sur celles du règlement intérieur de l’Assemblée Nationale » en arguant que le mandat impératif est non conforme à la constitution, les élus ont un mandat politique et représentatif, à la fois libre et non révocable. Dans le travail de l’informateur, cet arrêt est fondamental dans le vaste mouvement de recomposition de la majorité parlementaire en cours après que la fin de la coalition FCC – CACH a été annoncée par Félix Tshisekedi. Pour rappel, Modeste Bahati a été désigné informateur pour une mission de trente jours, renouvelable une fois.
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Beginning of Formal Contacts with Political Parties and Groups by the Informant Modeste Bahati Lukwebo
Since his appointment by the President of the Republic Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi on January 1st, 2021 as an informant to identify the new parliamentary majority, Senator Modeste Bahati Lukwebo has, in his press briefing held this January 19th, 2021 in Kinshasa, announced the formal start of contacts with political parties and groups from Wednesday, January 20, 2021. He also indicated that he had already submitted to the Congolese Head of State, his half-way report. The January 15th ruling of the Constitutional Court on the annulment of the principle of the imperative mandate which did not give the possibility to the elected nationals to change political etiquette during their mandate except to lose the seat in the national assembly. By this annulment, the Constitutional Court authorizes the fact that national deputies can change political camps without losing their mandate during the legislature. The court therefore recalled "the primacy of constitutional provisions over those of the internal regulations of the National Assembly" by arguing that the imperative mandate is not in accordance with the constitution, elected officials have a political and representative mandate, both free and not revocable. In the work of the informant, this judgment is fundamental in the vast movement of recomposition of the parliamentary majority underway after the end of the FCC - CACH coalition was announced by Felix Tshisekedi. As a reminder, Modeste Bahati was appointed informant for a 30-day mission, renewable once.
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Retrait de l’Ensemble de Moise Katumbi de l’Union Sacrée
Quelques jours après les audiences accordées par le Président Félix Tshisekedi aux deux opposants congolais, J.P Bemba Gombo et Moise Katumbi Chapwe, plusieurs députés proches de Moise Katumbi et de son parti « Ensemble pour la République » ont fait part de leur retrait de l’Union Sacrée, fixant l’opinion nationale qu’il s’agit d’une décision du regroupement politique dont Moise Katumbi est l’autorité morale. C’est sur les ondes de la radio Top Congo FM (16/01/2021) que l’élu de Goma, le Député national Mohindo Nzangi a fait cette annonce. Pour lui, le cahier des charges de leur regroupement politique n’a pas été pris en compte par le Président de la République. Du côté de MLC et alliés, les députés attendent toujours la position de leur regroupement, du moins, le mot d’ordre de leur autorité morale, Jean-Pierre Bemba. Cependant, parmi ces deux groupements (MLC et Alliés, Ensemble pour la République), quelques députés ont réaffirmé leur appartenance à l’Union Sacrée et ont signé la motion de censure contre le Premier Ministre Sylvestre Ilunga en dépit de la position jusque-là affichée par leurs autorités morales.
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Withdrawal of the Moise Katumbi Ensemble from the Sacred Union
A few days after the hearings granted by President Félix Tshilombo Tshisekedi to the two Congolese opponents, JP Bemba Gombo and Moise Katumbi Chapwe, several deputies close to Moise Katumbi and Ensemble pour la République (his political party) announced their withdrawal from the Sacred Union, fixing the national opinion that it is a decision of the political grouping of which Moise Katumbi is the moral authority. It was on top Congo FM radio (01/16/2021) that the elected representative of Goma, the National Deputy Mohindo Nzangi made the announcement. For him, the specifications of their political grouping were not taken into account by the President of the Republic. On the side of MLC and allies, the deputies are still awaiting the position of their regroupment, at least, the slogan of their moral authority, Jean-Pierre Bemba. However, among these two groups (MLC and Allies, Ensemble pour la République), some deputies reaffirmed their membership of the Sacred Union and signed the motion of censure against Prime Minister Sylvestre Ilunga despite the position previously displayed by their moral authorities.
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Controverse autour du prêche du Pasteur Marcelo Tunasi sur l’Église catholique
Le Pasteur responsable de l’église évangélique « La Compassion » dont le siège se trouve à Kinshasa, Marcelo Tunasi se retrouve au centre d’une controverse à la suite d’un de ses prêches où il a attaqué l’Église catholique en disant : « L’Église catholique est une salle d’attente pour aller en enfer ». La vidéo qui reprend ces phrases défraie la chronique et agite la toile depuis près d’une semaine. Une déclaration qui est mal perçue par les chrétiens catholiques et même par beaucoup d’internautes. Ainsi des réactions fusent de partout condamnant les propos de ce prédicateur de la parole de Dieu connu pour son franc-parler. D’après le site Le Journal Chrétien, plusieurs sources ont fait état d’une plainte qui serait déposée contre lui par l’Église catholique. La Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) rejette ces affirmations « Seule la CENCO est habilitée à engager l’église catholique en RDC et à notre niveau nous n’avons porté plainte contre personne », a déclaré le Secrétaire général de la CENCO. Toutefois, le prélat catholique a précisé qu’un fidèle catholique est libre de porter plainte contre Marcelo Tunasi et que cela n’engage nullement l’Église.
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Controversy of Pastor Marcelo Tunasi's sermon on the Catholic Church
The pastor in charge of the evangelical church "La Compassion" whose headquarters are in Kinshasa, Marcelo Tunasi finds himself at the center of a controversy following one of his sermons where he attacked the Catholic church saying: “The Catholic Church is a waiting room to go to hell”. The video which uses these phrases has been in the headlines and added to the web for almost a week. A statement that is frowned upon by Catholic Christians and even by many Internet users. So reactions are coming from everywhere in the sense of condemning the words of this preacher of the word of God known for his outspokenness. According to the infochristian site, several sources have reported a complaint being filed against him by the Catholic Church. What rejects the National Episcopal Conference of Congo." Only CENCO is empowered to engage the Catholic Church in the DRC and at our level we have not lodged a complaint against anyone" said the Secretary General of CENCO. However, the Catholic prelate clarified that a faithful Catholic is free to file a complaint against Marcelo Tunasi and that this in no way binds the church.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Centrafrique. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Central African Republic. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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