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L’actualité congolaise de cette semaine reste polarisée par les réactions vives de plusieurs Congolais aux propos du Président rwandais Paul Kagame au cours d’une interview accordée aux médias français dans laquelle il a nié les crimes commis au Congo par des groupes armés étrangers à l’est de la RDC et affirmé que le Dr Mukwege est au service des intérêts inavoués pour l’application du rapport mapping. Les Congolais ont qualifié ces propos de négationnistes et dénoncé le mutisme du gouvernement congolais face à cela, avant que le Président congolais, Félix Tshisekedi réagisse en invitant le Président rwandais à s’inscrire plutôt dans la démarche de recherche de la justice pour toutes les victimes des massacres dans la région de l’est. Par ailleurs, la question des réformes électorales qui doivent être votées au Parlement continue de susciter l’intérêt des forces vives nationales, particulièrement le regroupement des confessions religieuses qui ont dénoncé la léthargie de l’Assemblée nationale dans le traitement de cette question.
This week's Congolese news remains polarized by the strong reactions of several Congolese to Rwandan President Paul Kagame's remarks during an interview with the French media in which he denied the crimes committed in Congo by foreign armed groups in eastern DRC and claimed that Dr. Mukwege is at the service of unspoken interests in the implementation of the mapping report. The Congolese described these comments as a denialist and denounced the Congolese government's mutism in the face of this, before Congolese President Félix Tshisekedi reacted by inviting the Rwandan President to instead join the process of seeking justice for all the victims of the massacres in the eastern region.
Moreover, the issue of electoral reforms to be voted on in parliament continues to attract the interest of national living forces, especially the grouping of religious denominations that have denounced the lethargy of National Assembly in dealing with this issue.
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L'info phare - Source médiatique
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Interview polémique du Président rwandais Paul Kagame sur les crimes commis au Congo
Intervenant sur RFI et France 24, Paul Kagame a affirmé qu’« il n’y a pas eu de crime, absolument pas » il y a plus de vingt ans, dans l’est de la République démocratique du Congo. Des propos niant les crimes commis par des armées étrangères il y a plus de vingt ans en RDC ont suscité depuis mardi 18 mai de vives réactions dans le pays. Beaucoup y ont vu du « négationnisme ». Pour rappel, la RDC a connu deux guerres entre 1996-1997 et 1998-2003, particulièrement meurtrières et qui ont déstabilisé en profondeur la région du Kivu. Le pays a frôlé l’éclatement au cours de ces conflits impliquant de nombreuses milices et les armées de plusieurs pays de la région, en particulier le Rwanda et l’Ouganda. À ce jour, l’activisme de plusieurs groupes rebelles perpétue une situation sécuritaire instable dans la région.
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Controversial interview with Rwandan President Paul Kagame on crimes committed in Congo
Speaking on RFI and France 24, Paul Kagame said that "there was absolutely no crime, absolutely not " more than twenty years ago, in the eastern Democratic Republic of Congo. Comments denying the crimes committed by foreign armies more than 20 years ago in the Democratic Republic of Congo have provoked strong reactions since Tuesday 18 May in the country, where many have seen it as "denialism". As a reminder, the DRC experienced two wars between 1996-1997 and 1998-2003, particularly deadly and which have destabilized the Kivu region in depth. The country came close to erupting during these conflicts involving numerous militias and armies from several countries in the region, particularly Rwanda and Uganda. To this day, the activism of several rebel groups continues to perpetrate an unstable security situation in the region.
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Des réactions fusent pour dénoncer le « négationnisme » des propos tenus par Paul Kagame sur les crimes connus en RDC
Dans une interview accordée à RFI et France 24, le Président rwandais Paul Kagame a nié l’implication de ses troupes dans des crimes commis pendant les deux guerres de la République démocratique du Congo (RDC). Il a accusé le docteur Denis Mukwege de se faire manipuler. Ces propos ont provoqué l’indignation de plusieurs Congolais et organisations de la société civile.
Au Congo, les réactions se sont multipliées pour dénoncer une forme de mépris du Président rwandais par rapport aux victimes de ces crimes. C’est notamment sur les réseaux sociaux que ces messages d’indignation se multiplient. Des messages d’interpellation aussi voient le jour, des tribunes, des interviews et des émissions sont organisées pour dénoncer les propos du Président rwandais.
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Reactions are pouring in to denounce the "denialism" of Paul Kagame's comments on known crimes in the DRC
In an interview with RFI and France 24, Rwandan President Paul Kagame denied involvement of his troops in crimes committed during the two wars in the Democratic Republic of Congo (DRC). He accused Dr. Denis Mukwege of being manipulated. These comments provoked outrage from several Congolese and civil society organizations.
In the Congolese neighbour, reactions have multiplied to denounce a form of contempt of the Rwandan president against the victims of these crimes. It is especially on social networks that these messages of indignation multiply. Calls of inquiry, forums, interviews and programmes are organized to denounce the Rwandan president's remarks.
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En réagissant aux propos de son homologue rwandais, Félix Tshisekedi calme le jeu
Beaucoup de Congolais attendaient des réactions de Kinshasa à la suite des propos de Paul Kagame, tenus lors d’une interview accordée à RFI et France 24.
D’après l’éditorial Forum des As, Félix Tshisekedi a réagi, bien qu’à minima en affirmant qu’il ne voulait pas polémiquer. Il a dit : « Je ne suis pas là pour répliquer à mon homologue. C’est quelqu’un avec qui j’ai de bonnes relations », au lendemain de sa participation au sommet de la capitale française sur le financement des économies africaines.
En rapport avec le rapport mapping, le Chef de l’État congolais a rappelé que ce « rapport n’a pas été fait par des Congolais, c’est un rapport d’experts des Nations unies, bien évidemment, c’était des gens objectifs. Ils ne l’ont pas fait dans le but de charger des personnes. Justice doit être faite pour toutes les victimes au Congo et ailleurs, dans la région. Le Président Félix Tshisekedi a renchéri en affirmant que « Je tiens à ce que la paix et la sécurité règnent dans l’est de la République démocratique du Congo. Il appartiendra à la justice de désigner les coupables. Au sujet de Dr Denis Mukwege, le Président Tshisekedi a déclaré : « Le Dr Denis Mukwege est une fierté nationale, il a toute mon affection et notre reconnaissance pour le travail qu’il fait auprès des victimes ».
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Reacting to the comments of his Rwandan counterpart, Félix Tshisekedi calms the game
Many Congolese were waiting for reactions from Kinshasa following Paul Kagame's comments, made during an interview with RFI and France 24.
According to the editorial Forum des As, Félix Tshisekedi reacted, at a minimum by saying that he does not want to argue. He said: "I am not here to respond to my counterpart. He is someone with whom I have a good relationship" the day after his participation in the summit of the French capital on the financing of African economies.
In relation to the mapping report, the Congolese Head of State recalled that this "report was not made by Congolese, it is a report of United Nations experts, of course they were objective people. They did not do it for the purpose of charging people. Justice must be done for all victims in Congo and elsewhere in the region. President Felix Tshisekedi added, adding that "I want peace and security to prevail in the east of the Democratic Republic of Congo. It will be up to the judiciary to design the culprits. Commenting on Dr. Denis Mukwege, President Tshisekedi said, "Dr. Denis Mukwege is a national pride, he has my affection and gratitude for the work he does with victims."
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L’exode de plusieurs Kasaïens vers les grandes villes du Katanga inquiète les Katangais
Selon le média belge La Libre Afrique, l’afflux des Kasaïens dans la région du Katanga dont témoigne une vidéo plusieurs fois partagée sur les réseaux sociaux congolais, effraie nombre de Katangais. On y aperçoit une foule d’hommes, femmes et enfants marchant de Luena (une localité du Katanga) à destination de grandes villes de la province. Certains Katangais craignent que leur présence dans les grandes villes y influence le jeu politique en leur défaveur. Ces nouveaux venus s’ajoutent en effet à une population d’origine kasaïenne venue il y a plusieurs générations.
Pour rappel, la cohabitation entre les communautés originaires du Kasaï et celles du Katanga dans la province du Katanga a souvent été difficile, les opposant quelques fois. Lors d’une récente visite du Chef de l’État congolais, Félix Tshisekedi (originaire de la région du Kasaï), dans la région du Katanga, ce dernier a invité ces compatriotes à privilégier la paix sociale et la cohabitation pacifique entre les communautés dans cette région.
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The exodus of several Kasai to the major cities of Katanga worry the Katangais
According to Belgian media outlet Afrique Lalibre, the influx of Kasai people into the Katanga region, as evidenced by the video repeatedly shared on Congolese social media, in which a crowd of men, women and children can be seen walking from Luena (a locality of Katanga) to major cities in the province frightening many of Katangais. , who fear that their presence in the big cities will influence the political game against them. These newcomers are in addition to a population of Kasai origin that came several generations ago.
As a reminder, cohabitation between the kasai and Katanga communities in Katanga province has often been difficult, sometimes pitting them against each other. During a recent visit by the Congolese Head of State, Félix Tshisekedi (originally from the Kasai region), to the Katanga region, he invited these compatriots from Katanga to favour social peace and cohabitation peaceful communities in this region.
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Atelier sur la stratégie nationale de prévention des conflits communautaires
Sous le haut patronage du Président de la RDC, la Coordination des Ressources Extérieures et du Suivi des Projets (CRESP) a organisé un atelier du 13 au 14 mai à l’hôtel Pullman sur la validation de la stratégie nationale de prévention des conflits, de stabilisation et de renforcement de la résilience des communautés.
Pendant deux jours, les participants ont discuté́ des risques, des conflits et des violences auxquels le pays reste confronté. Cet atelier a permis aux participants de transmettre quelques recommandations au gouvernement afin de lutter contre les conflits communautaires de la République Démocratique du Congo.
Parmi les recommandations fournies, la CRESP invite le gouvernement à organiser les élections conformément à la Constitution et au calendrier proposé par la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante) et de renforcer l’organisation et le fonctionnement du Conseil Supérieur de la Magistrature.
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Workshop on the National Strategy for the Prevention of Community Conflicts
Under the high patronage of the DRC President, the Coordination of External Resources and Project Monitoring (CRESP) organized a workshop from 13 to 14 May at the pullman hotel on the validation of the national strategy for conflict prevention, stabilization and community resilience.
For two days, participants discussed the risk of conflict and violence that the country still faces. This workshop allowed participants to technically validate some recommendations to the government in order to combat community conflicts in the Democratic Republic of Congo.
Among the recommendations provided, the CRESP calls on the government to hold the elections in accordance with the constitution and timetable proposed by the CENI (Independent National Electoral Commission) and to strengthen the organisation and operation of the Superior Council of the Judiciary.
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Le deuxième assassinat d’un imam à Beni en l’espace d’un mois
Il s’appelait Cheikh Djamali Moussa, membre bien connu au sein de la communauté musulmane dans le territoire de Beni (Nord-Kivu). Il a été tué le mardi 18 mai par un commando non identifié à Mavivi, à 15 km de la ville de Beni dans la province du Nord-Kivu.
Interrogé par Actualité.Cd, Teddy Kataliko, cadre de la société civile de Beni a confirmé cette information et précisé que l’assassinat s’est déroulé alors que la victime revenait dans la soirée à son domicile. L’imam assassiné était le représentant de la société civile de Mavivi. Il était surtout connu pour ses alertes régulières sur le mouvement des combattants des Forces Démocratiques Alliées (ADF) dans la région.
Pour rappel, c'est le deuxième cas de meurtre d'un imam en moins d’un mois à Beni. Le 1er mai dernier, cheikh Ali Amin avait été abattu en pleine prière vespérale dans la mosquée de Mupanda. C’était en plein ramadan. Pour Kizito Bin Hangi, le président de la société civile de Beni, dont les propos ont été relayés par RFI, ce meurtre est lourd de sens et engendre la peur du lendemain que ce soit chez les activistes ou d’autres responsables musulmans.
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Second assassination of an imam in Beni within a month
His name was Sheikh Djamali Moussa, a well-known member of Islam in the territory of Beni (North Kivu). He was killed on Tuesday 18 May by an unidentified commando in Mavivi, 15 km from the town of Beni in North Kivu province.
Interviewed by Actualité.Cd, Teddy Kataliko, a civil society executive from Beni, confirmed this information and said that the killing took place while the victim was returning to his home in the evening. The murdered Imam was the representative of Mavivi's civil society. He was best known for his regular warnings about the movement of Allied Democratic Forces (ADF) fighters in the region.
As a reminder, this is the second case of murder of an imam in less than a month in Beni. On May 1st, Sheikh Ali Amin had been in the middle of a vesperal prayer in the Mupanda mosque on the evening of May 1. It was in the middle of Ramadan. For Kizito Bin Hangi, the president of civil society whose words were relayed by RFI, this murder is heavy with meaning and generates fear of the next day whether among activists or other Muslim leaders.
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Condamnation à mort prononcée contre 30 personnes ayant participé aux violences contre la police congolaise à la fin du ramadan
Trente personnes ont été condamnées à mort pour leur participation aux violences contre la police en marge des activités ayant marqué la fin de la fête musulmane de l'Aïd El Fitr à Kinshasa.
En effet, une quarantaine de personnes étaient jugées le vendredi 14 mai 2021, en comparution immédiate au Tribunal de grande instance de la commune de la Gombe, dans le centre de Kinshasa. Retransmis en direct à la télévision publique, le procès s’est poursuivi jusqu'à la matinée du samedi.
Les charges retenues pour certains des condamnés sont : association de malfaiteurs, rébellion, coups et blessures volontaires, ainsi que tentatives de meurtre. Un prévenu a été condamné à cinq ans de prison pour rébellion, et cinq autres ont été acquittés, tandis que le tribunal s'est déclaré incompétent concernant le cas de plusieurs mineurs.
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Death sentence handed down to 30 people who participated in violence against Congolese police
Thirty of the 40 people arrested were sentenced to death for their part in violence against the police in connection with the activities that marked the end of the Muslim holiday of Eid El Fitr in Kinshasa.
Some 40 people were on trial on Friday 14 May 2021, in an immediate appearance at the High Court of the commune of Gombe, in the centre of Kinshasa. Broadcast live on state television, the trial continued until Saturday morning.
The charges for some of the convicts are: association of criminals, rebellion, wilful assault, as well as attempted murder. One defendant was sentenced to five years in prison for rebellion, and five others were acquitted, while the court declared itself incompetent in the case of several minors.
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Les confessions religieuses déplorent la nonchalance de l’Assemblée nationale dans l’adoption de la loi portant réforme de la CENI
Les confessions religieuses déplorent la léthargie qui caractérise l’Assemblée nationale dans le processus de mise en œuvre des réformes électorales. Au regard de cette situation, elles invitent les députés nationaux à faire preuve du bon sens pour accélérer cette démarche afin de prévenir « un glissement qui serait très nocif pour le pays ». C’est l’abbé Donatien Nshole, porte-parole de cette plateforme qui l’a déclaré à l’issue d’une réunion tenue le jeudi 13 mai 2021 à Kinshasa. En effet, cette réunion était consacrée à faire le point sur les candidatures enregistrées par chaque confession religieuse pour la présidence de la centrale électorale. Le secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), abbé Donatien Nshole, a insisté sur la volonté politique devant guider le travail de la chambre basse du Parlement pour accélérer la mise en place des réformes. Il l’a indiqué en ces termes : « C’est un travail qui peut être fait dans une semaine ou deux semaines s’il y a volonté politique … On est en train d’observer une certaine léthargie, une certaine nonchalance. Et nous craignons que ce soit une volonté politique à tirer les choses à longueur pour les dividendes politiques ».
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Religious denominations deplore national assembly's nonchalance in passing CENI reform law
Religious denominations deplore the lethargy that characterizes the National Assembly in the process of implementing electoral reforms. In view of this situation, they call on national MPs to use common sense to speed up this process in order to prevent "a slide that would be very harmful to the country". Father Donatien Nshole, spokesman for this platform, said this after a meeting held on Thursday, May 13, 2021 in Kinshasa. Indeed, this meeting was dedicated to taking stock of the candidates registered by each religious denomination for the presidency of the electoral center. The Secretary General of the National Episcopal Conference of Congo (CENCO), Abbot Donatien NSHOLE, stressed the political will to guide the work of the lower house of parliament to accelerate the implementation of reforms. He put it this way: "It's a job that can be done in a week or two if there is political will ... We are seeing a certain lethargy, a certain nonchalance. And we fear that this is a political will to pull things out for political dividends."
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La MONUSCO réagit et recadre les propos de Paul Kagame sur son bilan
Mathias Gillman, porte-parole de la MONUSCO a réagi aux propos du Président rwandais Paul Kagame qualifiant « d'échec énorme » la présence de la mission onusienne et sa force depuis plus de 20 ans en République Démocratique du Congo.
En effet, en ce qui concerne l'analyse du Président Paul Kagame sur le bilan de la MONUSCO, le porte-parole de la MONUSCO dont les propos sont relayés par Actualité .Cd a affirmé que : chacun est libre de son analyse, chacun est libre de son opinion. Pour nous, ce qui est important est de rappeler que nous avons trouvé un pays qui était au bord de l'implosion il y a 20 ans, avec les efforts conjoints de la MONUSCO et les autorités congolaises, nous sommes parvenus à préserver les frontières héritées de la colonisation, à avancer petit à petit l'autorité de l'État, récupérer l'autorité de l'État sur la totalité du territoire national.» Par ailleurs, la mission de l’ONU qui est aussi sévèrement critiquée par plusieurs Congolais pour son « inaction » face aux multiples exactions des groupes armés contre les civils entend redorer son image.
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MONUSCO reacts and reframes Paul KAGAME's comments on its balance sheet
MONUSCO spokesman Mathias Gillman reacted to Rwandan President Paul Kagame's comments calling the presence of the UN Mission and its strength in the Democratic Republic of Congo "a huge failure" for more than 20 years. Indeed, with regard to President Paul Kagame's analysis of the MONUSCO balance sheet, the spokesman of MONUSCO whose words are relayed by Actualité .CD stated that: everyone is free of their analysis, everyone is free of their opinion. For us, what is important is to remember that we found a country that was on the brink of implosion 20 years ago, with the joint efforts of MONUSCO and the Congolese authorities, we managed to preserve the borders inherited from colonization, to gradually advance the authority of the state, to regain the authority of the state over the entire national territory."
Moreover, the UN mission, which is also severely criticized by many Congolese for its "inaction" in the face of the multiple abuses of armed groups against civilians, intends to restore its image.
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La situation politique en RDC à deux ans de l'élection présidentielle de 2023
Cette note de l’Observatoire Pharos fait le point sur la situation politique en RDC en évoquant la place des forces vives nationales ainsi que celle des plateformes religieuses dans les enjeux qui marquent le pays, notamment : la situation sécuritaire et sociale de l’ensemble du pays, la géopolitique nationale autour des sensibilités communautaires, ou encore la question du maintien des élections en 2023. L’équilibre politique à deux ans des élections présidentielles est également présenté. Le vote congolais étant essentiellement basé sur des considérations d’appartenance ethnique, le Chef de l’État congolais s’emploie activement à redorer son image à l’Est du pays où il a été accusé de l’inaction face aux massacres des populations de la région et dans la région du Katanga où les communautés katangaises se réservent encore du soutien total à son régime. Deux provinces de l’est du pays ont effectivement été placées en état de siège depuis le 6 mai.
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Political situation two years before the presidential election in DRC
This note from Observatoire Pharos takes stock of the political situation in the DRC by mentioning the place of national forces and religious platforms in the issues that mark the country, including: the security and social situation of the whole country, national geopolitics around community sensitivities, or the question of the continuation of elections in 2023. The political balance two years before the presidential elections is also presented. Since the Congolese vote is mainly based on ethnic reasons, the Congolese Head of State is actively working to restore his image in the east of the country where he has been accused of inaction in the face of massacres in the region and in the Katanga region where the Katanga communities still reserve full support for his regime. Two provinces in the east of the country have effectively been placed under siege since 6th May.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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