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L’investiture du gouvernement Sama Lukonde a été largement commentée par la presse congolaise. En effet, plusieurs regards étaient tournés vers l’Assemblée nationale congolaise où l’attente de la présentation du programme et de l’investiture du gouvernement devenait longue. C’est d’ailleurs l’objet de la visite des représentants des chefs coutumiers réunis au sein du Conseil National de l’Autorité coutumière auprès du Premier ministre au cours de laquelle ils ont appelé les députés nationaux et la classe politique à s’activer pour l’investiture du gouvernement. Par ailleurs, la plateforme des confessions religieuses du Congo a rendu publique sa déclaration sur le projet de loi de réforme de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) dans laquelle elle affirme suivre de près l’examen prochain de ce projet de loi et appelle la classe politique congolaise à tenir compte des doléances de la population congolaise. Sur le plan sécuritaire et humanitaire, la situation reste toujours préoccupante sur l’ensemble du pays, particulièrement à l’est du Congo. C’est notamment ce qu’a révélé le HCR en appelant la communauté internationale à soutenir le gouvernement de la RDC. D’un autre côté, la marche de l’opposition « Lamuka » aile FUYULU-MUZITO pour dénoncer les massacres de l’Est a été interdite et réprimée à Kinshasa. Les appels à la solidarité avec les populations de l’Est du pays sont lancés de partout, à l’instar de la chanson du Pasteur Moise Mbiye qui sensibilise sur l’unité nationale et appelle à l’action commune pour mettre fin aux massacres dans cette région du pays. The investiture of the Sama Lukonde government was widely commented on by the Congolese press. Indeed, many eyes were on the Congolese National Assembly where the wait for the presentation of the program and the investiture of the government was becoming long. This is also the subject of the visit of representatives of customary chiefs gathered within the National Council of the Customary Authority to the Prime Minister during which they called on national deputies and the political class to get active. for the inauguration of the government. In addition, the platform of religious denominations of Congo has made public its statement on the reform bill of the Independent National Electoral Commission (CENI) in which it claims to closely follow the upcoming examination of this bill and calls for the Congolese political class to take into account the grievances of the Congolese population. On the security and humanitarian front, the situation remains worrying throughout the country, particularly in eastern Congo. This is notably what the UNHCR revealed when it called on the international community to support the government of the DRC. On the other hand, the march of the FUYULU-MUZITO wing "Lamuka" opposition to denounce the massacres in the east has been banned and repressed in Kinshasa. Calls for solidarity with the populations of the East of the country are launched from everywhere, like the song of Pastor Moise MBIYE which raises awareness on national unity and calls for joint action to put an end to the massacres which are rife in the east of the country.
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L'info phare - Source institutionnelle
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Crise humanitaire au Congo : le HCR appelle la communauté internationale à soutenir la RDC
Le Haut-Commissaire des Nations Unies pour les réfugiés Filippo Grandi a appelé le vendredi 23 avril 2021 la communauté internationale à intensifier le soutien et la solidarité envers la République démocratique du Congo (RDC), où se trouve l’une des plus importantes populations de déplacés internes en Afrique. La RDC est par ailleurs l’hôte de plus d’un demi-million de réfugiés qui ont fui d’autres pays de la région en proie au conflit. Durant sa visite de trois jours, le Haut-Commissaire s‘est rendu au nord de la RDC dans la région frontalière avec la République centrafricaine (RCA), où vivent plus de 92 000 réfugiés centrafricains arrivés durant les quatre derniers mois, suite aux violences postélectorales en RCA. Il a par ailleurs salué le rôle crucial des communautés congolaises, situées non loin de la frontière, qui accueillent des personnes ayant fui les groupes armés en RCA.
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Humanitarian crisis in Congo: UNHCR calls on the international community to support the DRC
UN High Commissioner for Refugees Filippo Grandi has called on Friday 23th April for stepped up international support and solidarity with the Democratic Republic of Congo (DRC) – a country struggling with one of the largest internally displaced populations in Africa and a generous host to half a million refugees fleeing conflict elsewhere in the region. During a three-day mission, the High Commissioner travelled to the DRC’s northern region bordering the Central African Republic (CAR) where according to local authorities 92,000 refugees have arrived in the past four months, following post-election violence in CAR. He also praised the crucial role played by Congolese communities on the border that have taken in those fleeing armed groups in CAR.
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Déclaration des confessions religieuses sur la loi sur la réforme de la CENI
La plateforme des confessions religieuses a publié le mercredi 21 avril dernier une déclaration dans laquelle elle invite les députés nationaux à examiner minutieusement la proposition de la loi Lutundula, relative à l’organisation de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), actuellement en examen à l’Assemblée nationale. Les confessions religieuses déclarent suivre « avec beaucoup d’intérêt » les discussions à la Chambre basse du Parlement, autour de la proposition de loi de Christophe Lutundula. Ils encouragent les députés à traiter ce dossier avec beaucoup de sérieux, en tenant compte des attentes de la population, exprimées plusieurs fois par les organisations de la société civile. Les députés nationaux devraient éviter de défier la population au nom de la majorité numérique dans l’hémicycle.
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Declaration of religious denominations on the law on the reform of the CENI
The platform of religious denominations published on Wednesday April 21 a statement in which it invites national deputies to carefully examine the proposal of the Lutundula law, relating to the organization of the Independent National Electoral Commission (CENI), currently under examination in the National Assembly. Religious denominations say they are following "with great interest" the discussions in the lower house of parliament around Christophe Lutundula's bill. They encourage MEPs to take this issue very seriously, taking into account the expectations of the population, expressed several times by civil society organizations. National deputies should avoid challenging the population on behalf of the numerical majority in the hemicycle.
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Le Pasteur Moise Mbiye de l’église évangélique Cité Bethel édite la chanson « Ko kabola te » pour appeler à l’unité nationale
Le Pasteur et musicien chrétien, Moïse Mbiye, vient d’éditer sa chanson intitulée « Kokabola Congo te ! » expression traduite littéralement par « Ne divisez pas ! », pour rendre hommage à ses compatriotes tués dans la partie est de la RDC et marquer sa solidarité avec cette population. Selon l’artiste, cette chanson a été écrite et composée dans le but de dénoncer les massacres qui sévissent dans la partie est de la République Démocratique du Congo, ajoutant qu’à travers cette chanson, il veut marquer l’espoir d’un Congo fort, puissant, réunifié et indivisible.
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Pastor Moise Mbiye of the Evangelical Cité Bethel Church publishes the song "Ko kabola te" to call for national unity
The pastor and Christian musician, Moïse Mbiye, has just published his song entitled "Kokabola Congo te! Literally translated as "Do not divide!" », To pay tribute to his compatriots killed in the eastern part of the DRC and to show his solidarity with this population. According to the artist, this song was written and composed in order to denounce the massacres raging in the eastern part of the Democratic Republic of the Congo, adding that through this song, he wants to mark the hope of a Congo strong, powerful, reunified and indivisible.
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Plusieurs députés nationaux quittent la plénière : ils accusent les autorités congolaises de l’inaction face l’insécurité de l’est du pays
Les députés nationaux de la province de l’Ituri ont manifesté leur colère contre « l’inaction » des autorités congolaises face à la détérioration du climat sécuritaire dans leur province. Ils ont, à l’occasion, suspendu leur participation à tous les travaux parlementaires jusqu’au retour de la paix dans la partie est du pays et en Ituri en particulier. En effet, il s’agit d’un mouvement rare à l’hémicycle du Parlement congolais. Ce mouvement a rallié également les élus nationaux des provinces du Katanga, du Nord-Kivu, du Sud-Kivu ou encore du Bas-Uélé qui ont quitté la plénière par solidarité aux populations meurtries de l’est du pays.
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Several national deputies leave the plenary: they accuse the Congolese authorities of inaction in the face of insecurity in the east of the country
National deputies from Ituri province have expressed their anger at the "inaction" of the Congolese authorities in the face of the deterioration of the security climate in their province. They have, on occasion, suspended their participation in all parliamentary work until peace returned to the eastern part of the country and in Ituri in particular. Indeed, this is a rare movement in the hemicycle of the Congolese parliament. This movement also rallied the national elected representatives of the provinces of Katanga, North Kivu, South Kivu and even Bas-Uélé who left the plenary in solidarity with the bruised populations of the east of the country.
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Marche de « Lamuka » contre l’insécurité à l’Est du pays interdite et réprimée par la Police nationale congolaise
La police congolaise a dispersé, samedi 24 avril à Kinshasa la marche de l’opposition contre l’insécurité et la persistance des massacres de civils dans l’est du Congo où des mouvements de protestation contre notamment la MONUSCO se sont développés durant les derniers jours. À la tête de la marche dite « Pour la paix », l’opposant Martin Fayulu qui revendique toujours la victoire à la présidentielle du 30 décembre 2018, a vu la Police s’opposer à son cortège sur la route de Tshangu, dans l’est de Kinshasa où devait débuter la procession. Ainsi, après plusieurs altercations, la PNC (Police Nationale du Congo) a procédé aux tirs de gaz lacrymogène contre des centaines de manifestants et a exigé que Martin Fayulu rejoigne son domicile. Par ailleurs, plusieurs dégâts matériels ont été signalés, notamment au siège de l’Ecidé (parti politique de Martin Fayulu).
Pour rappel, cette marche a été interdite par l'hôtel de ville de Kinshasa qui n'en a pas pris acte et a demandé à la police de l'empêcher. Le gouverneur de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a justifié son refus par les restrictions liées à la pandémie de Covid – 19 et aux décisions de la « haute hiérarchie ».
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"Lamuka" march against insecurity in the East of the country banned and repressed by the Congolese National Police
The Congolese police dispersed on Saturday April 24 in Kinshasa the opposition march against insecurity and the persistence of massacres of civilians in eastern Congo where protest movements against MONUSCO in particular have developed in recent days. . At the head of the so-called "For Peace" march, the opponent Martin Fayulu who still claims victory in the presidential election of December 30, 2018, saw the Police oppose his procession on the road to Tshangu, in the East of Kinshasa where the procession was to begin. To do this, after several altercations, the PNC (National Police of Congo) fired tear gas against hundreds of demonstrators and demanded Martin FAYULU to reach his home. In addition, several material damages were reported, in particular of the headquarters of the Ecidé (political party of Martin Fayulu). As a reminder, this march was banned by Kinshasa city hall, which did not take note of it and asked the police to prevent it. The governor of Kinshasa, Gentiny Ngobila, justified his refusal by the restrictions linked to the Covid - 19 pandemic and to the decisions of the "upper hierarchy".
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Félix Tshisekedi sollicite le soutien de la France pour lutter contre ce qu’il qualifie de l’islamisme radical dans la partie est du Congo
Depuis Paris où il a séjourné, le président de la République Démocratique du Congo Félix Tshisekedi a sollicité l’appui de la France face à un groupe d’islamistes actifs dans l’est de la RDC. Il l’a déclaré en ces termes : « dans mon pays, la RDC, à l’est, il s’est créé maintenant un groupe à tendance islamiste, au discours islamiste et aux méthodes islamistes ; je suis plus que jamais déterminé à l’éradiquer et je compte sur le soutien de la France ». Pour rappel, le groupe armé ADF avait été désigné par les États-Unis comme mouvement terroriste affilié à l’État Islamique.
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Félix Tshisekedi asks for France's support to fight what he calls radical Islamism in eastern Congo
From Paris, where he stayed, the President of the Democratic Republic of the Congo Félix Tshisekedi asked for French support against a group of Islamists active in eastern DRC. He stated it in these terms: " in my country, the DRC, in the east, there has now been created a group with an Islamist tendency, Islamist discourse and Islamist methods; I am more determined than ever to eradicate it and I count on the support of France ”. As a reminder, the ADF armed group had been designated by the United States as a terrorist movement affiliated with the Islamic State.
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Gabriel Kyungu appelle l’armée à arrêter tous les jeunes de son parti qui collaborent avec les Bakata-Katanga
Au lendemain de l'arrestation de plus de 70 présumés miliciens bakata katanga à Lubumbashi par la 22e région militaire des FARDC, plusieurs voix s'élèvent pour condamner cette tendance à perdurer dans des plans d'attaque de la ville de Lubumbashi. Pour Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Président de l'Assemblée provinciale du Haut-Katanga, les services de sécurité doivent tout mettre en œuvre pour arrêter tous les jeunes qui sabotent le régime en place aux côtés des Bakata Katanga.
À en croire Gabriel Kyungu, dont les propos sont relayés par Actualité.CD, il y a une forte complicité même au niveau de certaines autorités traditionnelles. Ceci vient corroborer la version de l'armée qui avait présenté, parmi les présumés miliciens, un chef coutumier, enrôlé et mis en avant pour l'attaque déjouée contre la ville de Lubumbashi.
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Gabriel Kyungu calls on the army to arrest all young people in his party who collaborate with the Bakata-Katanga
In the aftermath of the arrest of more than 70 alleged Bakata Katanga militiamen in Lubumbashi by the 22nd FARDC military region, several voices are raised to condemn this tendency to continue in plans to attack the city of Lubumbashi. For Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, President of the Provincial Assembly of Haut-Katanga, the security services must do everything possible to arrest all the young people who sabotage the regime in place alongside Bakata Katanga. According to Gabriel Kyungu, whose comments are relayed by Actualité.CD, there is a strong complicity even at the level of certain traditional authorities. This corroborates with the version of the army which had presented, among the alleged militiamen, a customary chief, enlisted and put in the foreground for the foiled attack on the city of Lubumbashi.
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Un chef coutumier nommé chef d’État-major de l’ « armée katangaise » par Gédéon Kyungu, leader du Mouvement Indépendantiste Révolutionnaire (MIRA) du Katanga.
Arrêté parmi les 82 miliciens maï-maï du Bakata-Katanga et présenté à la presse le jeudi 22 avril dernier, Babouin Mwila alias Rambo est un chef coutumier de la province du Haut-Lomami, en territoire de Bukama.
Contacté par le média congolais Info 7/7.CD, le porte-parole des FARDC (Forces Armées de la RDC) a affirmé que ce chef coutumier est membre du Mouvement Indépendantiste Révolutionnaire (MIRA) de Gédéon Kyungu Mutanga. D'après le porte-parole des FARDC, Dieudonné Ngoy Muyumba, après l'échec de l'attaque du 14 février dernier à Lubumbashi, Gédéon Kyungu (Numéro 1 de MIRA) avait fini par nommer ce chef coutumier comme chef d'état-major de « l'armée katangaise ».
Pour rappel, le 15 janvier dernier, après l'alerte du président de l'UNAFEC, quatre miliciens bakata-katanga avaient été arrêtés par la population à Kasumbalesa avec des effigies de l'indépendance du Katanga. Un mois plus tard, soit le 14 février, seize personnes, dont douze rebelles et quatre militaires, avaient péri dans l'attaque du camp Kimbeimbe et du dépôt d'armement de Kibati, selon l'armée. Le jeudi 22 avril, plus de 80 Maï-Maï du Bakata-Katanga ont été arrêtés par les FARDC.
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A Tribal chief appointed Chief of Staff of the "Katanga army" by Gédéon Kyungu, leader of the Revolutionary Independent Movement of Katanga.
Arrested among the 82 Mayi-Mayi militiamen of Bakata-Katanga and presented to the press on Thursday, April 22, Babouin Mwila alias Rambo is a customary chief of the province of Haut-Lomami, in the territory of Bukama. Contacted by the Congolese media Info 7 / 7.CD, the spokesperson for the FARDC (Armed Forces of the DRC) affirmed that this tribal chief is a member of the Revolutionary Independent Movement (MIRA) of Gédéon Kyungu Mutanga. According to this FARDC spokesperson, Dieudonné Ngoy Muyumba, after the failure of the attack on February 14 in Lubumbashi, Gédéon Kyungu (Number 1 of MIRA) ended up appointing this customary chief as head of state- major of the "Katangese army". As a reminder, on January 15, after the alert from the president of UNAFEC, 4 Bakata-Katanga militiamen were arrested by the population in Kasumbalesa with effigies of Katanga independence. A month later, on February 14, 16 people including 12 rebels and 4 soldiers were killed in the attack on Kimbeimbe camp and the Kibati weapons depot, according to the army. And on Thursday April 22, more than 80 Mai-Mai from Bakata-Katanga were arrested by the Armed Forces of the Democratic Republic of Congo.
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Le Conseil national de l’autorité traditionnelle et coutumière appelle à l’investiture du gouvernement Sama Lukonde
Les chefs coutumiers de la RD-Congo ont invité les institutions du pays à accélérer l’investiture du gouvernement de l’Union sacrée de la Nation. L'objectif est de permettre à l’exécutif national d’entamer le processus de résolution des problèmes du peuple. Les autorités traditionnelles, par l’entremise de leurs représentants reçus par le Premier ministre Sama Lukonde, disent être conscientes que plusieurs défis attendent des solutions adéquates par l’action du nouvel Exécutif national. La délégation du Conseil de l’autorité traditionnelle et coutumière a été conduite le jeudi 22 avril 2021 à l’hôtel du gouvernement par Mfumu Difima Ntinu et Nembalemba, son secrétaire général. Ils ont profité de l’occasion pour lancer un appel à tous les acteurs politiques et à l’ensemble des Institutions de l’État afin d’accélérer le processus d’investiture du gouvernement de l’Union Sacrée de la Nation.
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The National Council of Traditional and Tribal Chief calls for the investiture of the Sama Lukonde government
The customary chiefs of the DR Congo have invited the country's institutions to accelerate the investiture of the Government of the Sacred Union of the Nation. Objective: to enable the National Executive to begin the process of solving the problems of the people. The traditional authorities, through their representatives received by Prime Minister Sama Lukonde, say they are aware that several challenges await adequate solutions through the action of the new National Executive. The delegation of the Council of Traditional and Tribal Chief was led on Thursday, April 22, 2021 to the Government Hall by Mfumu Difima Ntinu and Nembalemba, his Secretary General. They took the opportunity to launch an appeal to all political actors and all State Institutions to accelerate the process of investiture of the Government of the Sacred Union of the Nation.
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Kinshasa accueillera la conférence sur le patrimoine historique et mémoriel de la traite négrière en Afrique centrale
Kinshasa abritera la conférence internationale intitulée « Patrimoine historique et mémoire de la traite négrière en Afrique centrale » du 21 au 22 mai 2021. Cette annonce a été faite au cours d’un point de presse tenu à Kinshasa par le représentant de « Éric Impion Foundation », organisateur de l’évènement. À en croire la Fondation Éric Impion, il est question de conscientiser la nécessité de lancer le projet de reconnaissance des routes des esclaves et la réhabilitation des sites touristiques y relatifs.
Près de 300 participants sont attendus à ces assises qui souhaitent aborder deux sous-thèmes : les routes des esclaves (1) et la patrimonialisation et le développement touristique autour de la question de la traite des esclaves (2).
Pour rappel, Éric Impion Foundation est une organisation sans but lucratif de droit congolais et américain travaillant dans la promotion de l’éducation, la culture, et le développement communautaire.
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Kinshasa will host the conference on the historical heritage and memory of the slave trade in Central Africa
Kinshasa will host the international conference on "Historical heritage and memory of the slave trade in Central Africa" from May 21 to 22, 2021. This announcement was made during a press briefing held in Kinshasa by the representative of "Éric Impion Foundation ”, organizer of the event. According to the Eric Impion Foundation, it is a question of raising awareness on the need to launch the project of recognition of the slave routes and the rehabilitation of related tourist sites.
Nearly 300 participants are expected to attend these meetings who wish to address two sub-themes: (1) theme on the slave routes, and (2) that on heritage and tourism development around the issue of the slave trade.
As a reminder, Eric Impion Foundation is a non-profit organization under Congolese and American law working in the promotion of education, culture, and community development.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en RDC. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in DRC. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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