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L’actualité de la semaine a été marquée par la suspension des programmes de France 24, annoncée par le porte-parole du gouvernement burkinabè. Le gouvernement a décrété l’état d’urgence dans huit régions du pays au conseil des ministres. À partir du 30 mars, la mesure sera applicable dans les régions concernées afin de lutter contre le terrorisme. Le gouvernement a condamné et jugé infondée l’accusation d’une exécution d’enfants attribuée à des militaires burkinabè dans un camp militaire par le journal Libération. Le capitaine Ibrahim Traoré a échangé avec les forces vives de la région du Centre-Nord sur le retour de la paix et la sécurité au Burkina Faso lors de son séjour les 22 et 23 mars à Kaya. The week's news was marked by the suspension of France 24 programmes by the Burkinabe government spokesperson. The Burkinabe government declared a state of emergency in eight regions of the country at the council of ministers. From 30 March, the measure will be applicable in the regions concerned in order to effectively combat terrorism. The Burkinabe government condemned and considered unfounded the accusation of an execution of children attributed to Burkinabe soldiers in a military camp by the newspaper Libération. Captain Ibrahim Traoré discussed the return of peace and security in Burkina Faso with the forces of the Centre-North region during his visit to Kaya on 22 and 23 March.
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Info phare – Source médiatique
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La chaîne télévisée France 24 est suspendue
Dans un communiqué le 27 mars, le porte-parole du gouvernement burkinabè a annoncé la suspension des programmes de France 24 sur l’ensemble du territoire. Le gouvernement accuse le média français d’être une agence de communication pour les terroristes, après la diffusion le 6 mars d’un entretien accordé au chef d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI), groupe terroriste agissant au Sahel. Cette suspension intervient quelques semaines après la mise en demeure du média français par le Conseil supérieur de la Communication (CSC). Le 7 février, le CSC avait annoncé la mise en demeure de France 24 tout en annonçant des sanctions de degré supérieur en cas de manquement. La direction de France 24 s’est indignée de la situation et a contesté les accusations.
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France 24 suspended in Burkina Faso
In a statement released on 27 March, the Burkinabe government spokesperson announced the suspension of France 24 programmes throughout the country. The Burkinabe government accuses the French media of being a communication agency for terrorists, following the broadcast on 6 March of an interview with the leader of Al-Qaeda in the Islamic Maghreb (AQIM), a terrorist group operating in the Sahel. This suspension comes a few weeks after the French media was put on notice by the Conseil supérieur de la Communication (CSC). As a reminder, on 7 February, the CSC had announced a formal notice to France 24 in a press release, while warning of higher level sanctions in case of failure to comply. Faced with this suspension, the management of France 24 was indignant about the situation and contested the accusations, as it considered them unfounded.
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Le gouvernement décrète l’état d’urgence dans huit régions
Le gouvernement de la transition a décrété l’état d’urgence dans huit régions du pays au Conseil des ministres le 24 mars. À partir du 30 mars, la mesure est applicable dans les régions concernées afin de lutter efficacement contre les le terrorisme. Cette décision est basée sur l’article 11 de la loi n°023-2019/AN du 14 mai 2019 portant réglementation de l’état de siège et de l’état d’urgence au Burkina Faso. L'état d’urgence, décrété dans l’ensemble du pays avant le coup d’État de septembre 2022, avait été annulé avec l’arrivée d’Ibrahim Traoré au pouvoir.
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Government declares state of emergency in eight regions
The transitional government of Burkina Faso has declared a state of emergency in eight regions of the country in a decree issued by the Council of Ministers on 24 March. From 30 March, the measure will be applicable in the regions concerned in order to effectively combat terrorism. This decision is based on Article 11 of Law No. 023-2019/AN of 14 May 2019 on the regulation of the state of siege and the state of emergency in Burkina Faso. The state of emergency, decreed in the country before the September 2022 coup, was cancelled with the arrival of Ibrahim Traoré in power.
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Exécutions d’enfants au Burkina Faso
Le 27 mars, le journal français Libération a publié un article évoquant une vidéo montrant une exécution d’enfants par des militaires burkinabè dans un camp militaire. Le gouvernement burkinabè, dans un communiqué, a jugé infondée l’accusation et a condamné l’acte en le qualifiant d’une tentative de manipulation dans le but de ternir l’image du pays, de jeter le discrédit sur les forces combattantes et de dresser les Burkinabè les uns contre les autres. Selon les autorités burkinabè, certains groupes terroristes utiliseraient l’uniforme des Forces armées nationales pour attaquer les populations. Depuis le début de la crise sécuritaire, de nombreux mineurs sont recrutés par des groupes armés terroristes. Ils servent à alerter les groupes armés terroristes de la progression des forces de défense et de sécurité (FDS), ou à dénoncer tout individu qui serait en collaboration avec les FDS ou groupes d’auto défense. Ils sont parfois engagés dans des attaques ciblées.
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Child executions in Burkina Faso
On 27 March, the newspaper Libération published an article in its columns referring to a video showing the execution of children by Burkinabe soldiers in a military camp. The Burkinabe government, in a press release, considered the accusation unfounded and condemned the act as an attempt to manipulate the press agency with the aim of tarnishing the country's image and discrediting the fighting forces and pitting Burkinabe against each other. According to the Burkinabe authorities, some terrorist groups use the uniform of the national armed forces to attack the civilian population. Also, since the beginning of the security crisis, many minors have been recruited by armed terrorist groups and are used to alert the armed terrorist groups to the progress of the defence and security forces (FDS), or to denounce any individual who is in collaboration with the FDS or self-defence groups. They are sometimes engaged in targeted attacks.
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Djibril Bassolé appelle au dialogue avec les groupes armés
Lors du Global Security Forum qui s’est tenu au Qatar du 13 au 15 mars, l’ancien ministre burkinabè des Affaires étrangères Djibril Bassolé a accordé un entretien au journal Financial Afrik. Pour l’ancien ministre, le djihadisme était exclusivement idéologique et transfrontalier à ses débuts. Aujourd’hui, il se présente sous la forme d'insurrections armées locales ou régionales, impliquant des jeunes nationaux engagés dans des groupes djihadistes contre leurs États. Il suggère de dialoguer avec les groupes armés, car le dialogue est important pour mieux évaluer la situation de l'insécurité et cerner les raisons réelles de l'adhésion des jeunes nationaux dans les groupes terroristes. Djibril Bassolé prône une réforme de l'État pour promouvoir l'intérêt général, garantir une meilleure gouvernance et assurer une meilleure répartition des ressources naturelles pour donner aux populations la maîtrise de leur destin. Répondant à la question relative à sa condamnation en septembre 2019 à 20 ans de prison dans le cadre de l'affaire du putsch de 2015, l’ancien ministre affirme qu’il s’agit avant tout d’une affaire politique. Il préfère se concentrer sur sa reconstruction personnelle et se rendre utile dans le domaine de la résolution des crises et des conflits armés, dans lequel il a acquis une certaine expérience tout au long de sa carrière dans les services de sécurité et de la diplomatie.
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Djibril Bassolé calls for dialogue with armed groups
During the Global Security Forum held in Qatar from 13 to 15 March, former Burkina Faso Foreign Minister Djibril Bassolé gave an interview to the newspaper Financial Afrik. For the former minister, jihadism was exclusively ideological and cross-border in its early days. Today, it takes the form of local or regional armed insurgencies, involving young nationals engaged in jihadist groups against their states. He therefore suggests dialogue with the armed groups, as dialogue is important to better assess the insecurity situation and identify the real reasons why young nationals join terrorist groups. Bassolé advocated reforming the state to promote the general interest, guarantee better governance and ensure a better distribution of natural resources to give the population control over their destiny. Responding to the question about his conviction in September 2019 to 20 years in prison in the 2015 putsch case, the former minister says it is primarily a political matter. He prefers to focus on his personal reconstruction and to make himself useful in the field of crisis resolution and armed conflicts, in which he has gained some experience throughout his career in the security services and diplomacy.
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Visite du chef de l’État dans la région du Centre-Nord
Le capitaine Ibrahim Traoré, président de la Transition, a séjourné les 22 et 23 mars dans la région du Centre-Nord à Kaya où il s’est entretenu avec les forces vives de la région. Le gouverneur de la région, colonel Z. Blaise Ouedraogo, a exprimé au nom des populations de la région, sa profonde gratitude au chef de l’État pour cette initiative au moment où la région est confrontée à une situation sécuritaire sans précédent. Une situation qui s’est aggravée ces derniers mois avec la recrudescence des attaques. Les échanges ont porté sur le retour de la paix et la sécurité au Burkina Faso qui se traduirait par une lutte collective contre le terrorisme afin de reconquérir le territoire national. Les forces vives de la région ont reconnu les efforts engagés et ont renouvelé leur soutien à la transition. Ils ont également formulé des suggestions notamment sur la sécurité, l’accès aux services sociaux de base, la paix et la cohésion sociale. Ces suggestions ont été notées par le chef de l’État Ibrahim Traoré qui a assuré de la disponibilité de la transition à trouver des solutions. Elles demandent l’engagement et la disponibilité de tous les fils et filles du Burkina Faso.
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Visit of the Head of State to the Centre-North region
Captain Ibrahim Traoré, President of the Transition, Head of State, visited the Centre-North region in Kaya on 22 and 23 March, where he held talks with the region's key players. The Governor of the region, Colonel Z. Blaise OUEDRAOGO, expressed on behalf of the people of the region, his deep gratitude to the Head of State for this initiative at a time when the region is facing an unprecedented security situation. This situation has worsened in recent months with the increase in attacks. The discussions focused on the return of peace and security in Burkina Faso, which would be reflected in a collective fight against terrorism in order to reclaim the national territory. The driving forces of the region recognised the efforts made and renewed their support for the transition. They also formulated suggestions, particularly in relation to security, access to basic social services, peace and social cohesion. These suggestions were well noted by the Head of State Ibrahim Traoré who assured of the availability of the transition to find solutions but with the commitment and availability of all the sons and daughters of Burkina Faso.
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Les députés approuvent la mise en place des COVED
La session parlementaire du 25 mars a été consacrée à l’adoption du projet de loi portant institution des Comités de veille et de développement (COVED). Adoptée à l’unanimité, cette loi entend doter le Burkina Faso de structures patriotiques de promotion du développement à la base et de renforcer la solidarité et la défense des intérêts des communautés. Selon le colonel Boukaré Zoungrana, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité, les COVED permettront aux populations de parler d’une seule et même voix. L'adhésion aux COVED est bénévole, ce qui suscite des interrogations de la part des députés quant à l'implication réelle des populations dans ces comités. Pour le ministre Zoungrana, cette pratique est courante et les comités se réunissent pour le bien du village sans qu'on le leur demande. Concernant la confusion qui pourrait exister entre la mission des COVED et celle des Volontaires pour la Défense de la Patrie (VDP), le ministre explique que les VDP ont pour mission de défendre les villages jusqu'au sacrifice suprême et de renseigner, alors que les COVED ont pour mission de renseigner, de développer et de sécuriser. Les COVED ne sont pas armés contrairement aux VDP qui sont supervisés et encadrés par les Forces de défense et de sécurité.
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MPs approve the establishment of COVED
The parliamentary session of Saturday 25 March was devoted to the adoption of the draft law on the establishment of Watch and Development Committees (COVED). The deputies unanimously adopted this law whose objective is to provide Burkina Faso with patriotic structures for the promotion of grassroots development and to strengthen solidarity and the defence of community interests. According to Colonel Boukaré Zoungrana, Minister of Territorial Administration, Decentralisation and Security, the COVEDs aim to enable the populations to speak with one voice. Membership of the COVED (Village Development Committees) is voluntary, which raises questions from MPs about the real involvement of the population in these committees. For Minister Zoungrana, this practice is already common and the committees meet for the good of the village without being asked. He stressed that the institutionalisation of COVED is not new and that there is no problem with volunteering, especially in times of need for peace. Concerning the confusion that could exist between the mission of the VDOCs and that of the VDPs, the Minister explained that the VDPs' mission is to defend the villages to the ultimate sacrifice and to inform, whereas the VDOCs' mission is to inform, develop and secure. The COVEDs are not armed, unlike the VDPs, which are supervised by the Defence and Security Forces.
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Le CISC dénonce l’arrestation arbitraire de Boukaré Ouédraogo
Le 22 mars, moins d’une semaine après sa prise de parole critiquant la réponse sécuritaire du capitaine Ibrahim Traoré, et l’invitant à ne pas se fier aux publications sur les réseaux sociaux, mais à plutôt aller sur le terrain, Boukaré Ouédraogo, a été embarqué par des militaires à sa sortie de l’entretien avec le président de la transition à Kaya. Membre de la société civile et président du mouvement de « l’Appel de Kaya », il a été vu quelques jours plus tard en tenue militaire, en formation sur un champ de tir, malgré son handicap visuel. Le Collectif contre l’impunité et la stigmatisation des communautés (CISC) a déclaré, dans un communiqué datant du 24 mars, une arrestation arbitraire et demande la libération immédiate de Boukaré Ouédraogo.
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CISC denounces the arbitrary arrest of Boukaré Ouédraogo
On 22 March, less than a week after his speech criticising the security response of Captain Ibrahim Traoré, and inviting him not to rely on publications on social networks but rather to go out into the field, Boukaré Ouédraogo was arrested by soldiers on his way out of a meeting with the president of the transition in Kaya. A member of civil society and president of the "Appel de Kaya" movement, he was seen a few days later in military uniform, in training on a firing range, despite his visual handicap. The Collective against Impunity and Stigmatisation of Communities (CISC) declared in a press release dated 24 March that he had been arbitrarily arrested and called for his immediate release.
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Des femmes soutiennent les autorités de la transition, les FDS et les VDP
Dans le souci d’apporter leur soutien aux autorités nationales, aux FDS (forces de défense et de sécurité) et aux VDP (Volontaire pour la défense de la patrie) pour un retour à la paix, une centaine de femmes de diverses confessions religieuses notamment animistes, chrétiennes et musulmanes, réunies au sein du regroupement entre mères et filles du Burkina, ont tenu un meeting le 25 mars à la Place de la nation de Ouagadougou. Selon la coordonnatrice générale du regroupement, les mères et les filles du Burkina, Andréa Sawadogo, les femmes se sont organisées de façon spontanée sans distinction d’ethnie ni de religion, dans le but d’interpeller le peuple burkinabè en vue d’un sursaut patriotique pour sauver le pays. Au cours de ce meeting, cinq femmes ont prononcé leurs discours en cinq langues (français, dioula, mooré, dagara et fulfuldé), elles ont fait une remise symbolique de vivres et de vêtements aux personnes déplacées internes.
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Women support transitional authorities, SDF and VDP
Dans le souci d’apporter leur soutien aux autorités nationales, aux FDS (forces de défense et de sécurité) et aux VDP (volontaire pour la défense de la patrie) pour un retour à la paix, une centaine de femmes de diverses confessions religieuses notamment animistes, chrétiennes et musulmanes, réunies au sein du regroupement mères et filles du Burkina, ont tenu un meeting le 25 mars à la Place de la nation de Ouagadougou. Selon la coordonnatrice générale du Regroupement mères et filles du Burkina, Andréa Sawadogo, les femmes se sont organisées de façon spontanée sans distinction d’ethnie ni de religion, dans le but d’interpeller le peuple burkinabè en vue d’un sursaut patriotique pour sauver le pays. Au cours de ce meeting, cinq femmes ont prononcé leurs discours en cinq langues (français, dioula, mooré, dagara et fulfuldé). Elles ont fait une remise de vivres et de vêtements aux personnes déplacées internes.
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Le DRC forme ses partenaires
Le Conseil danois pour les réfugiés (DRC) a tenu une session de formation au profit de ses partenaires sur la communication sensible au conflit les 22 et 23 mars dans les locaux du Conseil Régional du Nord. L’objectif majeur de la formation était d’outiller les médias locaux et les organisations de la société civile (OSC) de la région sur la communication sensible au conflit à travers le journalisme. Des modules sur la gestion des conflits en période de crise ainsi que le style du journalisme et du communicateur en période de crise ont été dispensés lors de cette formation.
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DRC trains partners
The Danish Refugee Council (DRC) held a training session for its partners on conflict-sensitive communication on 22 and 23 March at the premises of the Northern Regional Council. The main objective of the training was to equip local media and CSOs in the region with conflict sensitive communication through journalism. Modules on conflict management in times of crisis, style of journalism and communicating in times of crisis were delivered during the training.
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Formation de tuteurs communautaires
Le Centre Diocésain de Communication (CDC) a organisé à Gourcy dans la région du Nord du Burkina Faso, une session de formation au profit de 10 tuteurs communautaires des provinces du Passoré et du Zondoma. Cette formation a été organisée dans le cadre de la mise en œuvre du « projet d’accès à un format d’éducation qui assure une continuité éducative de qualité dans le respect des normes sécuritaires, sanitaires, organisationnelles et pédagogiques instituées par le gouvernement pour les enfants de 3 à 17 ans vulnérables ou en situation d’urgence dans les provinces du Passoré et du Zondoma ». Le projet est piloté par le Centre Diocésain de Communication (CDC), sous le financement de l'UNICEF et l’accompagnement du ministère de l’Éducation nationale de l’Alphabétisation et de la Promotion des Langues nationales (MENAPLN).
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Capacity building for community tutors
The Diocesan Communication Centre (CDC) organised a training session in Gourcy in the northern region of Burkina Faso for 10 community tutors from the provinces of Passoré and Zondoma, recruited within the framework of the Multi-year Resilience Project for Education without Delay (PPR). This training was organised as part of the implementation of the "project for access to a format of education that ensures quality educational continuity in compliance with the safety, health, organisational and pedagogical standards instituted by the government for children aged 3 to 17 who are vulnerable or in emergency situations in the provinces of Passoré and Zondoma". The project is led by the Centre Diocésain de Communication (CDC), with funding from UNICEF and support from the Ministry of Education, Literacy and the Promotion of National Languages (MENAPLN).
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Un film sur les violences faites aux femmes
Le réalisateur Sékou Ouédraogo a débuté le tournage de son nouveau film le 22 mars à l’Institut Supérieur de l’Image et du Son (ISIS-SE). Le film, intitulé « L’âme déchirée de Kandy », dépeint les dures réalités que subissent les femmes dans la société. Il traite expressément des violences sexuelles vécues par les femmes sur le plan professionnel et social. Pour le réalisateur, ce film est destiné à éveiller les consciences sur les préjudices subis par les femmes : « Les femmes en général subissent des violences. Il y a les violences verbales, il y a les violences physiques, il y a aussi les violences sexuelles… ». Le film a été financé par le Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) à hauteur de vingt-et-un millions de F CFA.
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A film on violence against women
Director Sékou Ouédraogo began shooting his new film on 22 March 2023 at the Institut Supérieur de l'Image et du Son (ISIS-SE). The film, entitled "The Torn Soul of Kandy", depicts the harsh realities of women in society. It specifically addresses the sexual violence experienced by women both professionally and socially. For the director, this film is intended to raise awareness of the prejudices suffered by women through violence: "Women in general suffer violence. There is verbal violence, there is physical violence, there is also sexual violence...". The film was financed by the Fonds de Développement Culturel et Touristique (FDCT) to the tune of twenty-one million CFA francs.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme au Sahel. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables. This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Sahel. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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