Jeunesse et conflit - communautés frontalières ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
 
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VEILLE PHAROS / SAHEL : Nigéria - Niger
 5 juin 2020
 
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  Au Nigeria, les jeunes sont victimes de nombreuses violences liées aux différents conflits présents dans le pays et aux divergences entre les religions. Dans un long rapport, Amnesty International s’inquiète des traumatismes psychologiques que la jeune génération subit. Néanmoins, le gouvernement ne laisse pas les crimes impunis puisqu’un homme vient d’être condamné à une lourde peine de prison pour avoir forcé une adolescente chrétienne au mariage islamique. En outre, le viol et le meurtre d’une jeune femme dans une église a suscité une vive indignation la semaine passée.

Au Niger, alors qu’une attaque meurtrière sur un camp de réfugiés près de la frontière malienne a mis la vie en danger de milliers de personnes, l’État est appelé à réadapter sa stratégie de lutte contre le terrorisme. Ce dernier doit notamment trouver un moyen de regagner la confiance des communautés frontalières.

In Nigeria, young people are victims of numerous forms of violence linked to the various conflicts present in the country and the divergence between religions. In a long report, Amnesty International explains its concerns about the psychological trauma the young generation is experiencing. However, the government does not let crimes unpunished and a man has just been sentenced to a severe prison sentence for forcing a Christian teenager into an Islamic marriage. In addition, the rape and murder of a young woman in a church sparked outrage last week.

In Niger, while a deadly attack on a refugee camp near the Malian border has endangered the lives of thousands of people, the State is called upon to readjust its strategy to fight terrorism. The State must particularly find a way to regain the confidence of border communities.
 
 

L'info phare - source societé civile

 
 

Nigeria : les conséquences désastreuses de l'insécurité sur les jeunes

Dans un rapport de 90 pages publié le 27 mai intitulé « Nous avons séché nos larmes. Gérer les conséquences du conflit sur les enfants dans le nord-est du Nigeria » Amnesty International enquête sur les violences commises sur les jeunes, à la fois par les jihadistes et par les forces armées. L’ONG explique notamment que Boko Haram a pour habitude d’attaquer des écoles, de procéder à des enlèvements massifs, de recruter et d’utiliser des enfants soldats et de marier de force des jeunes femmes. Une jeune fille de 17 ans tenue en captivité pendant quatre ans indique avoir assisté à différents châtiments, de l’exécution par arme à feu jusqu’à la lapidation.  A sa libération elle n’a bénéficié d’aucun soutien psychologique. Amnesty souhaite que le gouvernement prenne des mesures pour protéger cette génération qui risque d’avoir des traumatismes importants.

Nigeria: the disastrous consequences of insecurity for young people

In a 90-page report published on May 27 entitled "We have dried our tears. Managing the consequences of the conflict on children in north-eastern Nigeria" , Amnesty International is investigating violence against young people, both by the jihadists and by the armed forces. The NGO explains in particular that Boko Haram has a habit of attacking schools, carrying out massive kidnappings, recruiting and using child soldiers and forcibly marrying girls and young women. A 17-year-old girl held captive for four years said she had witnessed various punishments, from execution with firearms to stoning. When she was released, she did not receive any psychological support. Amnesty wants the government to take action to protect this generation, which is at risk of significant trauma.

 
 

Source médiatique

 
 

Niger : Boko Haram

La région de Diffa est toujours la cible de nombreuses attaques terroristes, malgré les annonces officielles fréquentes de la part du gouvernement nigérien parlant de victoires et d’islamistes tués. Après huit mois d’accalmie, les attaques ont repris ces dernières semaines. Des habitants locaux, qui ne distinguent pas Boko Haram de l'État islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), expliquent vivre quotidiennement dans la peur. La résolution du conflit est complexifiée par la collaboration d’une partie de la population aux activités de Boko Haram en échange de sa survie et par les reproches faits au Nigeria de son inaction.

Niger: Boko Haram

The Diffa region is still the target of numerous terrorist attacks, despite frequent official announcements by the Niger government about victories and killed Islamists. After eight months of respite, attacks have resumed in recent weeks. Local residents, who do not distinguish Boko Haram from the Islamic State in West Africa (ISWAP), explain living in fear every day. The resolution of the conflict is made more complex by the collaboration of a part of the population to the activities of Boko Haram in exchange for survival and by the reproach made to Nigeria for its inaction.

 
 

Commémoration du Biafra : pourquoi les plaintes et les ressentiments persistent 50 ans après

La commémoration de ceux qui sont morts pendant la Guerre civile (6 juillet 1967 et le 15 janvier 1970), mieux connue sous le nom de Guerre du Biafra, a eu lieu samedi 30 mai. Ce fut l’occasion pour Nnamdi Kanu, leader de l’IPOB (Indigenous People of Biafra), de commémorer les ‘héros du Biafra’. Néanmoins, bien que la guerre ait pris fin il y a 50 ans, certaines personnes soutiennent toujours que le gouvernement n'a pas fait suffisamment d'efforts pour préserver l'événement historique, laissant ainsi aux gens la possibilité d'exploiter les incertitudes. Par exemple, Nnia Nwodo, leader d'Ohanaeze, affirme que le gouvernement nigérian n'a pas répondu aux raisons qui ont déclenché la guerre. De plus, une famille impliquée dans la conflit raconte que la vraie histoire n'est pas enseignée dans les manuels scolaires.

Biafra Remembrance Day: Why grievances and resentments linger 50 years after


The commemoration of those who died during the Civil War better known as the Biafra War (6 July 1967 et le 15 January 1970) took place on May 30. It was the opportunity for Nnamdi Kanu, leader of the Indigenous People of Biafra (IPOB), to commemorate ‘Biafra heroes’. Nevertheless, although the war ended 50 years ago, some people still argue that the government has not made enough efforts to preserve the historic event, giving room for people to exploit uncertainty. For example, Nnia Nwodo, leader of Ohanaeze, says the Nigerian government has failed to attend to the grievances that sparked the war. Moreover, a family who was involved in the war said the real story is not taught in school textbooks.

 
 

Des vagues de massacres par des ‘bandits’ perturbent la vie rurale dans le nord-ouest du Nigeria

Depuis plus d'une décennie, le district de Sabon Birno (État de Sokoto) souffre d'incidents tels que des vols à main armée et des vols de bétail. Alors que la concurrence pour les terres et les ressources entre les éleveurs peuls et les agriculteurs locaux s'est intensifiée, les attaques sont devenues plus fréquentes et plus violentes. De plus, la pauvreté généralisée renforce l’attrait pour la criminalité armée comme mode de vie. Le 26 mai, le Gouverneur de l'État de Sokoto est venu dans le district pour affirmer aux autorités locales que les autorités contrôlaient la situation. Néanmoins, quelques heures plus tard, plus de 70 personnes ont été tuées dans cinq villages de la région.

Waves of ‘bandit’ massacres rupture rural life in north-west Nigeria


For more than a decade, the district of Sabon Birno (Sokoto State) has suffered from incidents of armed robbery and cattle rustling, but as competition for land and resources between Fulani herders and local farmers has intensified, attacks have become more frequent and more violent. Moreover, widespread poverty has heightened the appeal of armed criminality as a way of life. On May 26, the Governor of Sokoto State came to the district to assure local officials that the authorities had the situation under control. However, a few hours after, more than 70 people were killed in five villages in the region.

 
 

Le viol et le meurtre d'une étudiante dans une église suscite l'indignation au Nigeria

Mercredi 28 mai, une étudiante de 22 ans, Vera Uwaila Omozuwa, a été violée et tuée dans une église vide à Bénin. La police a lancé une enquête alors que de nombreux groupes de défense des droits, personnalités publiques et responsables gouvernementaux demandent une enquête approfondie. Un groupe de manifestants a défilé lundi 1 er juin pour demander que justice soit rendue et le hashtag #JusticeforUwa a été lancé sur les réseaux sociaux. Une enquête nationale menée en 2014 avait conclu qu'une femme sur quatre au Nigeria avait subi des violences sexuelles pendant l'enfance. Les femmes et les militants exigent plus d’actions contre les violences sexuelles. Le directeur d'Amnesty International au Nigeria se désole de voir une telle violence désormais dans les lieux de culte.

Rape and murder of student in church sparks outrage across Nigeria

Wednesday 28 May, a 22-year-old student, Vera Uwaila Omozuwa, was raped and killed in an empty church in Benin city. Police have launched an investigation amid numerous calls from rights groups, public figures and government officials demanding a thorough inquiry. A group of protesters marched Monday 1 June to demand justice for her and the hashtag #JusticeforUwa was used on social media. A national survey conducted in 2014 concluded that one in four women in Nigeria had experienced sexual violence in childhood. Women and activists in Nigeria have demanded greater action against sexual violence. The director of Amnesty International in Nigeria is saddened to now see this violence in a place of worship.

 
 

Les cultes sur les campus du Nigeria

Sur les campus, il existe de nombreuses confréries qui portent des noms tels que Vikings, Black Axe, Eiye, et les Boucaniers. Ces groupes ont une chaîne de commandement similaire à celle des milices, utilisent un lexique codé et portent des insignes avec l'arme favorite de la secte. Ces sociétés secrètes sont interdites au Nigeria et des centaines de membres ont été arrêtés et poursuivis au fil des ans. Néanmoins, elles continuent à fonctionner, notamment sur les campus universitaires, où elles attirent toujours de nouveaux membres, qui restent parfois membres à vie. Certains groupes sont violents, par exemple, les membres de Black Axe sont accusés de nombreux meurtres et agressions sexuelles.

Nigeria's campus cults


On Nigerian Campus, many confraternities or campus cults exists, with names like Vikings, Black Axe, Eiye, and the Buccaneers. They have a chain of command similar to militia groups, use code words and have an insignia bearing the favourite weapon of the cult, along with its colour. These secret societies are banned in Nigeria and hundreds of members have been arrested and prosecuted over the years. Nevertheless, they continue to operate, especially on university campuses, where they still attract new members, who will sometimes stay for life. Some of them are violent, for example, Black Axe members are accused of numerous killings and sexual attacks.

 
 

Nigeria : réouvertures des lieux de culte

Le gouvernement a autorisé la réouverture des lieux de culte à partir du 2 juin et dans le respect des mesures barrières. Les fidèles devront notamment porter un masque lors des cultes et les lieux devront être régulièrement désinfectés. Néanmoins, des limites ont été imposées et tous les croyants ne sont pas concernés. Par exemple, l’État de Lagos a indiqué que les églises ne réouvriraient pas, l’État de Kwara a indiqué que les enfants, les personnes de plus de 65 ans et les femmes ne devraient pas aller à la mosquée. En outre, certains dirigeants juifs ont déclaré que leur synagogue ne réouvrirait pas.

Nigeria: reopening of places of worship

The government authorised the reopening of places of worship from June 2 and in compliance with preventative measures. The faithful must notably wear a mask during worship services and the premises must be regularly disinfected. However, limits have been imposed and not all believers are affected. For example, Lagos State decided churches will not reopen, Kwara State said children, people over 65 and women should not go to the mosque. In addition, some Jewish leaders have declared that their synagogue will not reopen.

 
 

Source institutionnelle

 
 

Niger : Attaque meurtrière contre des réfugiés maliens

Dimanche 31 mai, cinquante hommes armés ont attaqué Intikane, un camp de réfugiés près de la frontière malienne qui accueille plus de 30 000 réfugiés et déplacés maliens et nigériens. Les assaillants ont tué trois représentants des réfugiés, incendié le matériel de secours, détruit les lignes téléphoniques et les conduites d’eau. À la suite de cette attaque, plus d’un millier de personnes, des réfugiés maliens, des déplacés internes nigériens et des membres de leurs communautés hôtes, ont fui. L'Agence des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) condamne cette attaque et s’efforce de proposer une assistance.

Niger: Deadly attack on Malian refugees

Sunday 31 May, fifty armed men attacked Intikane, a refugee camp near the Malian border that hosts more than 30,000 Malian and Nigerien refugees and displaced persons. The assailants killed three people representing the refugees, burned life supply items, destroyed telephone lines and water pipes. As a result, more than 1,000 people - Malian refugees, internally displaced Nigerians and members of their host communities - fled. The United Nations Refugee Agency (UNHCR) condemns the attack and is giving assistance.

 
 

Source société civile

 
 

Écarter l'État islamique à Tillabery au Niger

Puisque l’État islamique est à la fois une menace pour la sécurité et un concurrent en matière de gouvernance, le Niger dernier doit intensifier ses efforts pour lutter contre le terrorisme et stopper la montée de la violence. À Tillabery, une région à la frontière du Niger et du Mali, le groupe djihadiste se renforce depuis que le Niger a suspendu sa coopération antiterroriste avec les milices maliennes. En effet, cet accord avait déclenché des affrontements parmi les tribus nomades concurrentes de la région et a rendu ces communautés hostiles à l'État. Désormais, en plus de sa stratégie militaire, le gouvernement doit intensifier les efforts politiques pour instaurer la paix entre les communautés frontalières et développer des liens plus étroits avec elles. En outre, il est appelé à engager un dialogue avec les milices pour trouver le moyen de les éloigner du djihadisme.

Sidelining the Islamic State in Tillabery (Niger)

As the Islamic State is both a security threat and a governance competitor, Niger needs to combine various efforts to counter terrorism and to stop the escalation of violence. In Tillabery, a region on Niger’s border with Mali, the jihadist group is growing stronger since Niger suspended counterterrorism cooperation with Malian militias. Indeed, this pact had triggered bloodletting among competing nomadic tribes in the area, making them hostile to the State. Henceforth, alongside its military strategy, the government needs to pursue political effort to build peace among border communities and develop stronger ties with them. In addition, it should engage in dialogue with militants to explore ways to distance them from jihadism.

 
 

Source confessionnelle

 
 

L'Association Chrétienne du Nigeria appelle à protéger les chefs religieux

L'Association Chrétienne du Nigeria (CAN) appelle les Églises à être plus conscientes de la problématique sécuritaire et, en conséquence, à tout faire pour protéger leurs représentants. Cet appel intervient à la suite de l’enlèvement et de la libération de l'évêque protestant Joseph Masin, président du CAN pour l'État de Nasarawa. Ce kidnapping est le dernier d'une série d'enlèvements religieux : outre le révérend Andimi, en janvier dernier, quatre séminaristes catholiques ont été enlevés dans l'État de Kaduna. L'un d'eux, Michael Nnadi, a été assassiné, tandis que les trois autres ont été relâchés.


Nigerian Christian Association calls for security consciousness

The Christian Association of Nigeria (CAN) is asking churches to be more security conscious, and to ensure the safety of their leaders. This appeal followed the recent kidnap and release of Protestant Bishop, Joseph Masin, the Chairman of the Christian Association’s Nasarawa State Chapter. This abduction is the latest in a series of religious kidnappings: last January, four Catholic seminarians were abducted in Kaduna State. One of them, Michael Nnadi was murdered, while the other three were released. 

 
 

Un Nigérian condamné à 26 ans de prison pour avoir forcé une adolescente chrétienne à un mariage islamique

La haute cour fédérale de l'État de Bayelsa a condamné un homme à 26 ans de prison pour avoir enlevé une adolescente chrétienne à son domicile et l'avoir forcée à un mariage islamique en 2015. Selon Christian Solidarity Worldwide, de nombreuses jeunes filles dans les États où la charia est appliquée continuent de subir de nombreuses violations de leurs droits à la liberté de religion, à l'éducation, aux soins parentaux et à la sécurité. En outre, des centaines d'étudiantes ont été enlevées par des extrémistes islamiques dans le nord-est du Nigéria, pour beaucoup afin d’être mariées à des membres des groupes.

Nigerian sentenced to 26 years after forcing Christian teen into Islamic marriage


The federal high court in Bayelsa State has sentenced a man to 26 years in prison after he abducted a Christian teenager from her home and forced her into an Islamic marriage in 2015. According to Christian Solidarity Worldwide, many young girls in Sharia States continue to endure multiple violations of their rights to freedom of religion, education, parental care and security. Moreover, hundreds of schoolgirls have been abducted by Islamic extremists in Northeast Nigeria, many of whom were married off to militants. 

 
 

Pour aller plus loin

 
 

Hausa needs to join Biafra, 03/06/2020- Daily Post
 

No sit-at home for Biafrans from 27th to 30th May, 26/05/2020 - Vanguard

 
 
 
 
soutien veille RCA
 

Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de son projet d'action au Niger, Nigeria, Burkina Faso et Mali. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its project in Niger, Nigeria, Burkina Faso and Mali. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.

 
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