Massacre de Dersim / Politique étrangère : Israël, Égypte, Grèce / Condamnation par la CEDH / Mont Ararat / Rapport FIDH ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­ ͏ ‌     ­
 
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VEILLE PHAROS / TURQUIE
12 mai 2021
 
turquie
 

Le 4 mai marquait les commémorations des massacres de Dersim de 1937-1938, le Parti démocratique des Peuples (HDP) a commémoré cet évènement dans un communiqué intitulé « Nous rendons hommage aux vies que nous avons perdues dans le massacre de Dersim » [Dersim Tertelesi’nde yitirdiğimiz canları saygıyla anıyoruz].

Ce bulletin revient également sur l’actualité riche sur le volet diplomatique : le gouvernement turc a rapidement réagi à l’escalade de la violence en Israël et aux affrontements à Jérusalem-Est, la diplomatie turque a entrepris une normalisation de ses relations avec l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, et enfin, le vice-ministre turc des Affaires étrangères était en visite en Grèce auprès des acteurs et représentants officiels de la minorité musulmane turcophone.

Il est également important de signaler une nouvelle condamnation de la Turquie par la Cour européenne des droits de l’homme dans le cadre de l’affaire l’opposant à la députée du HDP Filiz Kerestecioğlu ainsi que la publication d’un rapport de la Fédération internationale des droits humains (FIDH) sur l’état de la société civile en Turquie.

Enfin, cette semaine a été marquée par la publication en français de l’ouvrage co-écrit par Adnan Çelik et Namık Kemal Dinç intitulé « La Malédiction : le génocide des Arméniens dans la mémoire des Kurdes de Diyarbekir » : un livre relevant de l’histoire orale et partageant le témoignage d’une soixantaine de « témoins » du génocide dans la région de Diyarbakır.


May 4 marked the commemorations of the Dersim massacres of 1937-1938, the Peoples' Democratic Party (HDP) commemorated this event in a statement titled "We pay tribute to the lives we lost in the Dersim massacre" [Dersim Tertelesi'nde yitirdiğimiz canları saygıyla anıyoruz].

This newsletter also looks back at the rich news on the diplomatic front: the Turkish government responded swiftly to the escalating violence in Israel and the clashes in East Jerusalem, Turkish diplomacy undertook a normalization of relations with Egypt, Saudi Arabia, and the United Arab Emirates, and finally, the Turkish deputy foreign minister was on a visit to Greece with the actors and official representatives of the Turkish-speaking Muslim minority.

It is also important to note a new condemnation of Turkey by the European Court of Human Rights in the case against HDP deputy Filiz Kerestecioğlu as well as the publication of a report by the International Federation for Human Rights (FIDH) on the state of civil society in Turkey.

Finally, this week was marked by the publication in French of the book co-authored by Adnan Çelik and Namık Kemal Dinç entitled "La Malédiction: le génocide des Arméniens dans la mémoire des Kurdes de Diyarbekir": a book pertaining to oral history and sharing the testimonies of sixty "witnesses" of the genocide in the Diyarbakır region.

 
 

L'info phare - Source institutionnelle

 
 

À l’occasion du 84e anniversaire du massacre de Dersim, le HDP demande le respect de « toutes les identités ethniques et religieuses d’Anatolie et de Mésopotamie »

Le 4 mai marquait les commémorations du massacre de Dersim perpétré de 1937 à 1938 par le jeune État-nation kémaliste pour réprimer le soulèvement kurde de l’époque dirigé par le chef religieux kurde alévi Seyid Rıza. Dersim est alors une région montagneuse majoritairement peuplée de Kurdes alévis, elle sera turquisée par l’État turc à partir de 1936 et rebaptisée de force Tunceli [« main de bronze » en turc] après les massacres. Le 4 mai, Tülay Hatimoğulları, coprésident adjoint de la Commission des peuples et des croyances du Parti démocratique des peuples (HDP), a demandé l’ouverture des archives sur les massacres commis et l’abandon d’une politique d’assimilation à Dersim héritée du paradigme d’une nation, d’une religion et d’une langue (tek millet, tek din ve tek dil paradigması), qui, encore aujourd’hui, met en danger la paix sociale en Turquie selon le HDP.

On the 84th anniversary of the Dersim massacre, the HDP calls for respect for "all ethnic and religious identities of Anatolia and Mesopotamia"

May 4 marked the commemorations of the Dersim massacre perpetrated from 1937 to 1938 by the young Kemalist nation-state to repress the Kurdish uprising at the time led by the Alevi Kurdish religious leader Seyid Rıza. Dersim was at the time a mountainous region mainly populated by Alevi Kurds, it will be turquised by the Turkish state from 1936 and forcibly renamed Tunceli ["bronze hand" in Turkish] after the massacres. On May 4, Tülay Hatimoğulları, deputy co-chair of the Peoples' Democratic Party's (HDP) Peoples' and Beliefs Commission, called for the opening of the archives on the massacres committed and for the abandonment of a policy of assimilation in Dersim inherited from the paradigm of one nation, one religion and one language (tek millet, tek din ve tek dil paradigması), which according to the HDP, endangers the social peace in Turkey.

 
 

Sources médiatiques

 
 

La Direction de la communication de la présidence turque lance un appel « au monde musulman » pour stopper les « attaques lâches et tyranniques d’Israël »

Les autorités turques ont rapidement réagi aux heurts violents qui ont fait des centaines de blessés sur l’esplanade des Mosquées à Jérusalem. Le président Recep Tayyip Erdoğan a condamné sur Twitter des « attaques odieuses » contre la mosquée d’Al Aqsa, « malheureusement menées à chaque Ramadan » et a affirmé son soutien « à nos frères et sœurs palestiniens ». Fahrettin Altun, directeur de la communication de la présidence turque, a quant à lui appelé le « monde musulman » à dire « stop aux attaques lâches et tyranniques d’Israël ».

The Turkish Presidency's Communications Directorate appeals "to the Muslim world" to stop Israel's "cowardly and tyrannical attacks"

Turkish authorities quickly respond to the violent clashes that left hundreds injured on the Mosque Esplanade in Jerusalem. President Recep Tayyip Erdoğan condemned on twitter "heinous attacks" on the Al Aqsa Mosque, "unfortunately carried out every Ramadan" and affirmed his support "for our Palestinian brothers and sisters." Fahrettin Altun, director of communications of the Turkish presidency, for his part, called on the "Muslim world" to say "stop the cowardly and tyrannical attacks of Israel."

 
 

[Reportage] La revue Orient XXI revient sur la symbolique culturelle et politique du mont Ararat

Le mont Ararat (Ağrı Dağı en turc) est le sommet le plus élevé de Turquie, il est situé à l’extrême est du pays à proximité des frontières iranienne et arménienne et constitue un véritable symbole national pour le peuple arménien. Le reportage d’Orient XXI revient sur la politique sécuritaire du gouvernement turc dans la région et sur les différents redécoupages territoriaux du début du XXe siècle, avec l’établissement de la Turquie actuelle consacré par le traité de Lausanne. À cet égard, l’article mentionne les principales révoltes des mouvements nationalistes kurdes et notamment la « République du mont Ararat » sur les flancs de la montagne de 1926 à 1930 qui visait à établir un Kurdistan indépendant.

[Feature] Orient XXI magazine looks back at the cultural and political symbolism of Mount Ararat

Mount Ararat (Ağrı Dağı in Turkish) is the highest peak in Turkey, it is in the far east of the country near the Iranian and Armenian borders and constitutes a true national symbol for the Armenian people. The report of Orient XXI mentions the security policy of the Turkish government in the region and the various territorial redrawing of the beginning of the twentieth century, with the establishment of the current Turkey consecrated by the Treaty of Lausanne. In this respect, the article also mentions the main revolts of the Kurdish nationalist movements and the "Republic of Mount Ararat" on the slopes of the mountain from 1926 to 1930 which aimed to establish an independent Kurdistan.

 
 

Sources institutionnelles

 
 

Le vice-ministre turc des Affaires étrangères en visite en Grèce pour rencontrer les membres de la minorité musulmane turcophone

Yavuz Selim Kiran, le vice-ministre turc des Affaires étrangères était en visite à Thessalonique et en Thrace occidentale pour rencontrer des muftis de Komotiní et de Xanthi, mais aussi des ONG et des membres de la minorité turcophone en Grèce, le vice-ministre s’est également rendu dans certaines écoles et monuments hérités de l’époque ottomane. La question du statut de la minorité musulmane turcophone en Grèce est un sujet de tensions diplomatiques entre les deux pays. Ankara accuse Athènes d’une violation des droits religieux de la minorité en les empêchant d’élire leurs muftis. Yavuz Selim Kiran a à cet égard dénoncé des « pressions » et des « restrictions sur la liberté de la langue, de la religion et de culte ». Le ministère des Affaires étrangères grec condamne quant à lui des « tentatives de distorsion de la réalité ». 

Turkish Deputy Foreign Minister visits Greece to meet members of the Turkish-speaking Muslim minority

Yavuz Selim Kiran, the Turkish deputy foreign minister was visiting Thessaloniki and Western Thrace to meet with muftis of Komotiní and Xanthi, but also NGOs and members of the Turkish-speaking minority in Greece, the deputy minister also visited some schools and monuments inherited from the Ottoman era. The issue of the status of the Turkish-speaking Muslim minority in Greece is a subject of diplomatic tension between the two countries, Ankara accuses Athens of violating the minority’s religious rights by preventing them from electing their muftis. Yavuz Selim Kiran has denounced "pressure" and "restrictions on the freedom of language, religion and worship." The Greek Foreign Ministry condemned "attempts to distort reality”.

 
 

La diplomatie turque souhaite renouer ses relations avec l’Égypte, l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis

Pour la première fois depuis 2013 et le coup d’État qui avait porté au pouvoir le maréchal Al-Sissi, une délégation du ministère turc des Affaires étrangères s’est rendue au Caire dans le cadre d’une visite officielle. Cette tentative de normalisation des relations entre la Turquie et l’Égypte s’inscrit dans une stratégie turque de sortie de son isolement diplomatique en Méditerranée orientale. Alors que la diplomatie turque était avant tout alignée sur les intérêts des Frères musulmans, ce revirement stratégique et opportuniste constitue une rupture importante pour la politique étrangère turque, qui prévoit également de renouer des discussions avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis.

Turkish diplomacy seeks to renew relations with Egypt, Saudi Arabia, and the United Arab Emirates

For the first time since 2013 and the coup that brought Marshal Al-Sissi to power, a delegation from the Turkish Ministry of Foreign Affairs visited Cairo on an official visit. This attempt to normalize relations between Turkey and Egypt is part of a Turkish strategy to break out of its diplomatic isolation in the eastern Mediterranean. While Turkish diplomacy has been primarily aligned with the interests of the Muslim Brotherhood, this strategic and opportunistic turnaround represents a significant break in Turkish foreign policy, which also plans to renew talks with Saudi Arabia and the United Arab Emirates.

 
 

La Cour européenne des droits de l’homme condamne la Turquie pour violation de la liberté d’expression de la députée Filiz Kerestecioğlu

Dans l’affaire opposant Filiz Kerestecioğlu, députée élue du Parti démocratique des peuples (HDP) et déchue de son immunité parlementaire, et la Turquie, la CEDH a jugé la Turquie responsable d’une violation de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme. À la lumière de la jurisprudence de l’arrêt Selahattin Demirtaş, la Cour a conclu que le retrait de l’immunité parlementaire de la députée visait à restreindre son discours politique et constituait ainsi une ingérence de son droit au titre de l’article 10 de la Convention européenne des droits de l’homme relatif à la liberté d’expression.

European Court of Human Rights condemns Turkey for violating the freedom of expression of MP Filiz Kerestecioğlu

In the case of Filiz Kerestecioğlu, an elected member of parliament of the Peoples' Democratic Party (HDP) who was stripped of her parliamentary immunity, and Turkey, the ECHR found Turkey responsible for a violation of Article 10 of the European Convention on Human Rights. Considering the Selahattin Demirtaş case law, the Court concluded that the removal of the MP's parliamentary immunity was intended to restrict her political speech and thus constituted an interference with her right under Article 10 of the European Convention on Human Rights on freedom of expression.

 
 
Sources Société civile
 
 

La fédération internationale pour les droits humains (FIDH) publie un rapport alarmant sur la réduction du champ d’action de la société civile en Turquie

Le rapport publié par la FIDH fournit un aperçu des « défis juridiques et pratiques rencontrés par les défenseurs des droits humains » en Turquie. La fédération souligne à cet égard une incapacité de l’État turc à garantir « un environnement favorable au développement de la société civile » et de multiples tentatives « délibérées » d’en saboter les actions. Dans ses recommandations clôturant le rapport, l’association appelle notamment les autorités turques à stopper ses entreprises de stigmatisation des acteurs de la société civile et des défenseurs des droits, y compris ceux qui appartiennent à des minorités ethniques, religieuses et sexuelles.

International Federation for Human Rights (FIDH) publishes alarming report on the shrinking scope of civil society in Turkey

The report published by FIDH provides an overview of the "legal and practical challenges faced by human rights defenders" in Turkey. In this regard, the federation highlights the Turkish state's inability to ensure "an enabling environment for the development of civil society" and multiple "deliberate" attempts to sabotage its actions. In its concluding recommendations, the association calls on the Turkish authorities to stop stigmatizing civil society actors and rights defenders, including those belonging to ethnic, religious, and sexual minorities.

 
 

Source académique

 
 

[Parution] Adnan Çelik, Namık Kemal Dinç, « La Malédiction : le génocide des Arméniens dans la mémoire des Kurdes de Diyarbekir »

L’ouvrage co-écrit par Adnan Çelik, historien et docteur en anthropologie sociale à l’EHESS, et Namık Kemal Dinç, chercheur en histoire contemporaine sur les minorités kurdes, arméniennes, yézidies et alévies, a été publié ce mardi 4 mai pour la première fois en français aux éditions de l’Harmattan sous l’intitulé « La Malédiction : le génocide des Arméniens dans la mémoire des Kurdes de Diyarbekir ». Ce livre présente les résultats d’une enquête d’histoire orale, menée de l’automne à l’été 2013 sur la mémoire du génocide des Arméniens dans la région de Diyarbakır, il a été publié en Turquie en 2015 sous le titre « Yüz Yıllık Ah : Toplumsal Hafızanın İzinde. 1915 Diyarbekir » à l’occasion du centaine du génocide. Préfacé par Étienne Copeaux, l’ouvrage « dévoile et analyse la mémoire collective du génocide arménien parmi les Kurdes de la région de Diyarbekir, dont les auteurs ont recueilli et analysé les témoignages ».

[Publication] Adnan Çelik, Namık Kemal Dinç, "The Curse: The Armenian Genocide in the Memory of the Kurds of Diyarbekir »

The book by Adnan Çelik, historian and doctor in social anthropology at the EHESS, and Namık Kemal Dinç, researcher in contemporary history on Kurdish, Armenian, Yezidi and Alevi minorities, has been published this Tuesday, May 4, for the first time in French by the Harmattan publishing house under the title "La Malédiction: le génocide des Arméniens dans la mémoire des Kurdes de Diyarbekir". This book presents the results of an oral history survey, conducted from autumn 2013 to summer 2013 on the memory of the Armenian genocide in the Diyarbakır region, it was published in Turkey in 2015 under the title "Yüz Yıllık Ah: Toplumsal Hafızanın İzinde. 1915 Diyarbekir" on the genocide centenary. Prefaced by Etienne Copeaux, the book "unveils and analyzes the collective memory of the Armenian genocide among the Kurds of the Diyarbekir region, whose testimonies the authors have collected and analyzed."

 
 

Pour aller plus loin

Céline Pierre-Magnani, « Gaziantep, base arrière des Syriens de Turquie », La Croix, 5 mai 2021.

Nathalie Funès, « Comment Erdoğan tente de contrôler la communauté turque de France », L’Obs, 9 mai 2021.

Ariane Bonzon, « Les Kurdes, dans la peur de vivre demain ce que les Arméniens ont vécu hier », Slate.fr, 3 mai 2021.

[Parution] Hamit Bozarslan, « L’anti-démocratie au XXIème siècle : Iran, Russie, Turquie », CNRS Editions, 12 mai 2021.  

 
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Turquie. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.

This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Turkey. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.