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Dans la veille + Turquie de cette semaine, nous revenons sur les élections législatives et présidentielles en Turquie, fait marquant de ces derniers jours, qui annoncent un second tour aux présidentielles. La presse turque est divisée dans son traitement de l’évènement. Ensuite, nous proposons un article sur les résultats généraux des présidentielles présentant les 3 candidats classés par votes cumulés. Dans une autre perspective, nous mettons en lumière la victoire de l’Alliance populaire au pouvoir aux élections législatives avec 49,46 % des voix contre 35 % pour la principale alliance de l’opposition. Aussi, nous nous arrêtons sur la position du troisième homme de ces élections, Sinan Oğan qui a rassemblé près de 5 % des voix et qui devient faiseur de rois. Enfin, nous suggérons un article sur le traitement médiatique en Europe réservé aux élections en Turquie, suivies de près dans les capitales européennes tant la Turquie est un acteur important dans le voisinage de l’UE. In this week's Türkiye Watch+, we look back at the parliamentary and presidential elections in Türkiye, the highlight of the last few days, which herald a second round of presidential elections. The Turkish press is divided in its treatment of the event. Then, we propose an article on the general results of the presidential elections presenting the 3 candidates classified by cumulative votes. In another perspective, we highlight the victory of the ruling Popular Alliance in the parliamentary elections with 49.46% of the votes against 35% for the main opposition alliance. Also, we dwell on the position of the third man in these elections, Sinan Oğan who gathered almost 5% of the votes and becomes kingmaker. Finally, we suggest an article on the media treatment in Europe reserved for the elections in Türkiye, followed closely in European capitals as Türkiye is an important player in the EU neighborhood.
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L'info phare - Source médiatique
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Erdoğan a perdu, Erdoğan a gagné : les gros titres en Turquie après les élections
Le président sortant Recep Tayyip Erdoğan a-t-il remporté une victoire décisive au premier tour, ou des milliers de bulletins de vote contestés doivent-ils encore être attribués au candidat de l'Alliance nationale Kemal Kılıçdaroğlu ? Y a-t-il eu manipulation sous la surface de l'une des élections les plus âprement disputées de Turquie, ou le 14 mai a-t-il vraiment incarné une fête de la démocratie ? Le lendemain des votes, différents journaux relatent la tumultueuse soirée électorale du 14 mai. Prenons deux exemples de journaux. Sur fond noir, le journal Cumhuriyet (qui signifie république en turc), de tendance républicaine, titre en grandes lettres blanches : « Erdoğan perd », accompagné d'une déclaration quelque peu paradoxale : « Il n'y a pas de vainqueur au premier tour des élections historiques en Turquie ». Le quotidien, fondé en 1924, se penche sur la « tromperie revendiquée » par le portail d'information étatique, Anadolu Agency (AA), l'une des deux entités autorisées à communiquer les résultats préliminaires. « Une fois de plus, AA a manipulé comme elle le fait à chaque élection, affichant un nombre important de votes pour Erdoğan », proclame le journal. La tribune de Tuncay Mollaveisoğlu attire en outre l'attention, en faisant référence aux élections d'İstanbul de 2019, au cours desquelles Ekrem İmamoğlu a remporté la course à la mairie avec une faible marge au premier tour. Cependant, le Parti de la justice et du développement (AKP) au pouvoir a contesté les résultats, alléguant des irrégularités et exigeant un dépouillement judiciaire. « La Turquie a déjà vu ce film ! Ils ont annulé le triomphe d'Ekrem İmamoğlu aux élections d'İstanbul. Nous revivons cette nuit une fois de plus. D'après ce que je vois, Kemal Kılıçdaroğlu est en passe de remporter le premier tour », estime-t-il. En ouvrant les pages du Sabah, un journal d'obédience conservatrice, on découvre un récit différent. « La nation fait confiance à Erdoğan », titre le journal. « Ni les sales jeux de l'Occident, ni les menaces de guerre interne du PKK/HDP, ni les opérations de perception n'ont fonctionné », poursuit le journal. Ces déclarations semblent faire référence à des affirmations récentes faites par des officiels, y compris le ministre de l'intérieur turc Soylu qui a affirmé que les élections à venir pourraient impliquer une « tentative de coup d'État politique par l'Occident », et les allégations d'Erdoğan selon lesquelles l'opposition et les organisations terroristes sont de mèche lorsque des politiciens kurdes de premier plan ont révélé leur soutien à son principal rival. La deuxième page du journal gouvernemental s'éloigne des urnes et met l'accent sur la fête des Mères. Un espace important est consacré à l'histoire d'une femme âgée vivant dans la ville de Diyarbakır, dans le sud-est du pays, qui, après 1 350 jours de séparation, est enfin réunie avec sa fille, qui aurait été renvoyée par le HDP (Parti démocratique des peuples) pour rejoindre le PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan), un parti hors-la-loi en Turquie.
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Erdoğan lost, Erdoğan won: the headlines in Türkiye after the election
Did incumbent President Recep Tayyip Erdoğan win a decisive victory in the first round, or are thousands of disputed ballots still to be attributed to National Alliance candidate Kemal Kılıçdaroğlu? Was there manipulation beneath the surface of one of Türkiye’s most hotly contested elections, or did May 14 truly embody a celebration of democracy? The day after the votes, various newspapers report on the tumultuous election night of May 14. Let's take two examples of newspapers. On a black background, the republican-leaning Cumhuriyet (which means republic in Turkish) headlines in large white letters, "Erdoğan Loses", accompanied by a somewhat paradoxical statement, "There is no winner in the first round of Türkiye’s historic elections." The daily, founded in 1924, looks at the "claimed deception" by the state-run news portal, Anadolu Agency (AA), one of the two entities authorized to report preliminary results. "Once again, AA has manipulated as it does in every election, posting a large number of votes for Erdoğan", the newspaper proclaims. Tuncay Mollaveisoğlu's op-ed further draws attention, referring to the 2019 İstanbul elections, in which Ekrem İmamoğlu won the mayoral race by a slim margin in the first round. However, the ruling Justice and Development Party (AKP) challenged the results, alleging irregularities and demanding a recount. " Türkiye has already seen this movie! They overturned Ekrem İmamoğlu's triumph in the İstanbul elections. We are reliving this night once again. From what I can see, Kemal Kılıçdaroğlu is poised to win the first round," he believes. Opening the pages of Sabah, a conservative-leaning newspaper, reveals a different narrative. "The nation trusts Erdoğan", the paper headlines. "Neither the West's dirty games, nor the PKK/HDP's threats of internal war, nor the perception operations have worked," the paper continues. These statements appear to refer to recent claims made by officials, including Turkish Interior Minister Soylu who said the upcoming elections could involve a "political coup attempt by the West," and Erdoğan's allegations that the opposition and terrorist organizations are in cahoots when leading Kurdish politicians revealed their support for his main rival. The second page of the government newspaper moves away from the polls and focuses on Mother's Day. A large space is devoted to the story of an elderly woman living in the southeastern city of Diyarbakır who, after 1,350 days of separation, is finally reunited with her daughter, who was allegedly sent away by the HDP (Peoples' Democratic Party) to join the PKK (Kurdistan Workers' Party), an outlawed party in Türkiye.
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La Turquie s'apprête à vivre un second tour de scrutin, Erdoğan a le vent en poupe
Recep Tayyip Erdoğan est arrivé largement en tête le 15 mai à l'issue du premier tour de l'élection présidentielle turque, son rival devant mener une lutte acharnée pour empêcher le président d'étendre son règne à une troisième décennie lors du second tour qui aura lieu le 28 mai. L'Alliance populaire d'Erdoğan, qui comprend l'AKP, parti d'obédience islamiste, et ses partenaires nationalistes, semble également en passe de remporter la majorité au sein du nouveau parlement, avec 321 sièges sur 600, ce qui renforcerait encore ses chances au second tour de l'élection présidentielle. « Le vainqueur est sans aucun doute notre pays », a déclaré R. T. Erdoğan dans un discours prononcé la nuit dernière devant des partisans en liesse au siège de l'AKP à Ankara, la capitale. Avec 99 % des urnes dépouillées lors du vote présidentiel, R. T. Erdoğan est en tête avec 49,4 % et son principal rival de l'opposition, Kemal Kılıçdaroğlu, avec 44,96 %, a déclaré à la presse le président de la Haute commission électorale (YSK), Ahmet Yener. Le taux de participation a été très élevé (88,8 %). Pour renforcer les espoirs d'Erdoğan, le candidat nationaliste Sinan Oğan, qui s'est classé troisième lors de l'élection de dimanche, a déclaré à Reuters lors d'une interview le 15 mai qu'il ne soutiendrait Kılıçdaroğlu au second tour que si ce dernier excluait toute concession au Parti démocratique des peuples (HDP). Ce parti pro-kurde soutient Kılıçdaroğlu mais est accusé de liens avec les militants kurdes, ce qu'il nie. Les 2,8 millions d'électeurs qui ont soutenu Oğan au premier tour seront cruciaux pour Kılıçdaroğlu s'il veut battre Erdoğan. Les sondages d'opinion avaient montré qu'Erdoğan talonnait Kılıçdaroğlu, mais le résultat a suggéré que le président et son AKP étaient capables de rallier les électeurs conservateurs malgré une crise du coût de la vie et une inflation galopante.
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Türkiye set for runoff election, Erdoğan on a roll
Recep Tayyip Erdoğan came out on top by a wide margin in the first round of Türkiye’s presidential election on May 15, with his rival facing a fierce battle to prevent the president from extending his rule to a third decade in a runoff election on May 28. Erdoğan's People's Alliance, which includes the Islamist-leaning AKP and its nationalist partners, also appears poised to win a majority in the new parliament, with 321 seats out of 600, which would further boost its chances in the presidential runoff election. "The winner is undoubtedly our country," R. T. Erdoğan said in a speech last night to jubilant supporters at AKP headquarters in the capital Ankara. With 99 percent of ballots counted in the presidential vote, R. T. Erdoğan is leading with 49.4 percent and his main opposition rival Kemal Kılıçdaroğlu with 44.96 percent, High Election Commission (YSK) Chairman Ahmet Yener told reporters. The turnout was very high at 88.8 percent. To bolster Erdoğan's hopes, nationalist candidate Sinan Oğan, who placed third in Sunday's election, told Reuters in an interview on May 15 that he would only support Kılıçdaroğlu in the runoff if the latter ruled out any concessions to the People's Democratic Party (HDP). This pro-Kurdish party supports Kılıçdaroğlu but is accused of links to Kurdish militants, which it denies. The 2.8 million voters who supported Oğan in the first round will be crucial for Kılıçdaroğlu if he is to beat Erdoğan. Opinion polls had shown Erdoğan nipping at Kılıçdaroğlu's heels, but the result suggested that the president and his AKP were able to win over conservative voters despite a cost-of-living crisis and runaway inflation.
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L'Alliance populaire a la majorité au Parlement
La Turquie a voté pour les élections législatives et présidentielles. Le décompte des voix a commencé après la fermeture des bureaux de vote à 17 heures, heure locale, le 14 mai. Les résultats des élections n'ont pas été officiellement finalisés, mais depuis le 15 mai au matin, la composition du parlement est claire. En Turquie, les partis politiques doivent atteindre un seuil national de 7 %. Toutefois, si une alliance obtient plus de 7 % des voix, aucun seuil n'est appliqué aux partis au sein de cette alliance. L’article présente les résultats des élections générales pour le Parlement turc, qui compte au total 600 sièges. Les chiffres à côté des partis indiquent la part de voix, les sièges parlementaires et le nombre de voix qu'ils ont obtenus, dans l'ordre. Les urnes ouvertes représentent 99,87 % du total. - Alliance populaire au pouvoir : 49,46 % (322 législateurs)
- Alliance de la Nation de l'opposition : 35,02 % (213 législateurs)
- Alliance de l'opposition pour le travail et la liberté : 10,54 % (65 législateurs)
- Autres alliances et partis : En dessous du seuil de 7 %
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The People's Alliance has a majority in Parliament
Türkiye has voted in the parliamentary and presidential elections. The counting of votes began after the polls closed at 5 p.m. local time on May 14. The results of the elections have not been officially finalized, but as of the morning of May 15, the composition of the parliament is clear. In Türkiye, political parties must reach a national threshold of 7 per cent. However, if an alliance obtains more than 7 per cent of the vote, no threshold is applied to the parties within that alliance. The article presents the results of the general election for the Turkish Parliament, which has a total of 600 seats. The numbers next to the parties indicate the vote share, parliamentary seats and number of votes they won, in order. The open ballot boxes represent 99.87% of the total. - Ruling People's Alliance: 49.46 % (322 legislators)
- Opposition Nation Alliance: 35.02 % (213 legislators)
- Opposition Alliance for Labor and Freedom: 10.54 % (65 legislators)
- Other alliances and parties: Below the 7 % threshold
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Oğan demande des garanties pour soutenir son candidat au second tour de l'élection présidentielle en Turquie
Sinan Oğan, un candidat inattendu à la présidence, qui a surpris la Turquie par sa performance lors des élections de dimanche, cherche à obtenir des garanties fermes pour soutenir un candidat lors du prochain second tour de scrutin. « Nous avons quelques conditions préalables », a déclaré M. Oğan à l'agence de presse allemande (DPA) dans son bureau d'Ankara, citant notamment la lutte contre le terrorisme et le retour des réfugiés syriens et autres. Il a déclaré que des protections constitutionnelles pour garantir les principes laïcs de la Turquie étaient également nécessaires pour obtenir le soutien de son alliance ATA - nommée d'après le fondateur de la république Mustafa Kemal Atatürk. M. Oğan a déclaré qu'il demanderait à toute personne qu'il soutiendrait de signer et de partager les détails d'un accord dans le cadre d'un « protocole transparent » avec le public. Le président sortant Recep Tayyip Erdoğan a dominé les sondages lors des élections présidentielles de dimanche, obtenant 49,51 % des voix. Son Parti de la justice et du développement (AK Party) a également obtenu de nombreux sièges lors des élections législatives simultanées. Le principal rival d'Erdoğan, Kemal Kılıçdaroğlu, a obtenu 44,88 % des voix et aura besoin du soutien d'Oğan lors du probable second tour s'il espère atteindre les 50 % nécessaires pour devenir le prochain président. M. Oğan a déclaré que les deux camps l'avaient félicité, mais qu'il n'avait pas encore entamé de négociations sérieuses, notamment au sujet d'un éventuel poste au sein du nouveau gouvernement. Il espère prendre une décision définitive dès le week-end prochain « pour éviter l'incertitude ». Le camp de Kılıçdaroğlu a commis une « erreur » en ignorant le véritable pouvoir de l'aile droite en Turquie, a affirmé M. Oğan. Il a déclaré que le bloc d'opposition de Kılıçdaroğlu, composé de six partis laïcs, nationalistes et conservateurs, y compris d'anciens alliés d'Erdoğan, n'a pas réussi à gagner la confiance du peuple. L'alliance ATA d'Oğan, dirigée par le leader ultra-nationaliste du parti Zafer (Victoire) Ümit Özdağ, promet de renvoyer en Syrie environ 3,4 millions de réfugiés syriens en Turquie, de rétablir l'idéologie laïque d'Atatürk et de fermer le Parti démocratique des peuples (HDP) en raison de ses liens supposés avec le groupe terroriste PKK.
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Oğan seeks guarantees to support candidate in Türkiye’s presidential runoff election
Sinan Oğan, a minor presidential candidate who surprised Türkiye with his performance in Sunday's elections, is seeking firm guarantees to support a candidate in the upcoming runoff election. "We have some preconditions," Oğan told the German news agency (DPA) in his Ankara office, citing counterterrorism and the return of Syrian and other refugees among them. He said constitutional protections to ensure Türkiye’s secular principles were also needed to gain support for his ATA alliance - named after the republic's founder Mustafa Kemal Atatürk. Mr. Oğan said he would ask anyone he supported to sign and share the details of an agreement under a "transparent protocol" with the public. Incumbent President Recep Tayyip Erdoğan dominated the polls in Sunday's presidential elections, winning 49.51 percent of the vote. His Justice and Development Party (AK Party) also won many seats in the simultaneous parliamentary elections. Erdoğan's main rival, Kemal Kılıçdaroğlu, got 44.88 percent of the vote and will need Oğan's support in the likely runoff if he hopes to reach the 50 percent needed to become the next president. Oğan said both sides congratulated him, but he has not yet entered into serious negotiations, including about a possible position in the new government. He hopes to make a final decision as early as next weekend "to avoid uncertainty." Kılıçdaroğlu's camp made a "mistake" by ignoring the true power of the right wing in Türkiye, Oğan said. He said Kılıçdaroğlu's opposition bloc of six secular, nationalist and conservative parties, including former allies of Erdoğan, has failed to win the people's trust. Oğan's ATA alliance, led by ultra-nationalist Zafer (Victory) Party leader Ümit Özdağ, promises to send about 3.4 million Syrian refugees back to Syria in Türkiye, restore Atatürk's secular ideology, and shut down the Peoples' Democratic Party (HDP) because of its alleged links to the PKK terrorist group.
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Les médias européens couvrent largement les élections turques de dimanche
Les médias européens ont largement couvert les élections présidentielles et législatives historiques de dimanche en Turquie. De nombreux médias ont souligné le taux de participation élevé et ont ajouté que le président sortant Recep Tayyip Erdoğan était arrivé en tête au premier tour du scrutin présidentiel. « Erdoğan est en tête du second tour, son rival déçoit dans les élections turques », pouvait-on lire dimanche soir sur le site Politico.eu. « Le magazine The Economist, qui avait critiqué M. Erdoğan avant le premier tour, a déclaré qu'il avait "déjoué les pronostics dans l'élection turque"» . « L'élection turque passe au second tour après qu'Erdoğan a pris l'avantage au premier tour », a déclaré le quotidien britannique The Guardian, qui a également souligné le taux de participation élevé. En France, de nombreux quotidiens et radiodiffuseurs, dont France 24, 20 Minutes et La Croix, ont évalué le premier tour et noté que le Parti de la justice et du développement (AK) d'Erdoğan avait obtenu la majorité au parlement. Les médias allemands, dont le magazine Der Spiegel et les quotidiens Bild, Die Welt et Frankfurter Allgemeine Zeitung, ont souligné qu'il y aurait un second tour à jouer. Les médias d'autres pays tels que les Pays-Bas, l'Autriche, la Bulgarie, l'Espagne, la Suisse, la Grèce et l'Italie ont également souligné la possibilité d'un second tour, expliquant que le parti d'Erdoğan a remporté la majorité parlementaire. Le taux de participation aux élections a été de 88,92 % dans le pays et de 52,69 % à l'étranger, a annoncé lundi le président du Conseil électoral suprême, Ahmet Yener.
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European media widely covered Sunday's Turkish elections
European media gave extensive coverage to Sunday's historic presidential and parliamentary elections in Türkiye. Many media outlets highlighted the high voter turnout and added that incumbent President Recep Tayyip Erdogan came out on top in the first round of presidential voting. "Erdogan leads in runoff, rival disappoints in Turkish election," the Politico.eu website read Sunday night. "The Economist magazine, which had criticized Mr. Erdogan before the first round, said he had 'beaten the odds in the Turkish election'". "Türkiye’s election goes to a second round after Erdoğan takes the lead in the first round," said British daily The Guardian, which also pointed to the high turnout. In France, many dailies and broadcasters, including France 24, 20 Minutes and La Croix, assessed the first round and noted that Erdogan's Justice and Development Party (AK) had won a majority in parliament. German media, including Der Spiegel magazine and the dailies Bild, Die Welt and Frankfurter Allgemeine Zeitung, noted that there would be a run-off election. Media in other countries such as the Netherlands, Austria, Bulgaria, Spain, Switzerland, Greece and Italy also highlighted the possibility of a second round, saying Erdogan's party had won a parliamentary majority. The turnout for the elections was 88.92 per cent in the country and 52.69 per cent abroad, Supreme Electoral Council Chairman Ahmet Yener announced on Monday.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Turquie. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Türkiye. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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