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Le 24 avril marquait la journée de commémoration du génocide arménien en France. Le 24 avril, date de la rafle des intellectuels arméniens en 1915 à Constantinople, est un jour férié en Arménie et au Haut-Karabagh, mais aussi une journée de recueillement pour la diaspora arménienne dans le monde. Cette année, le Président des États-Unis, Joe Biden, a qualifié de « génocide » les massacres et déportations de populations arméniennes orchestrés par le pouvoir ottoman des Jeunes-Turcs en 1915, une première pour un Président américain. Ce bulletin revient ainsi sur les différentes réactions politiques vis-à-vis de la déclaration du président Biden ainsi que l’entreprise de diffusion d’un contre-discours négationniste sur le génocide arménien par l’appareil de communication de l’État turc. Par ailleurs, le 26 avril s’est tenu à Ankara le procès « Kobané » envers des membres du Parti démocratique des peuples (HDP) et notamment son leader Selahattin Demirtaş, tenus comme responsables des victimes civiles lors des émeutes d’octobre 2014. L’actualité récente a également été marquée par la publication de deux rapports annuels : l’un sur l’état de la liberté de la presse dans le monde par Reporters Sans Frontières (RSF), l’autre sur l’état de la liberté religieuse dans le monde réalisé par la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF). Les deux documents pointent les manquements persistants du gouvernement turc vis-à-vis du respect de ces libertés. En outre, ce bulletin mentionne l’adoption d'une résolution par l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe appelant la Turquie à « renoncer aux lois et pratiques contraires aux normes démocratiques », ainsi que la demande de la libération de l’écrivaine Gulgeş Deryaspî par l’association PEN international. April 24 marked the day of commemoration of the Armenian genocide. April 24, the date of the 1915 roundup of Armenian intellectuals in Constantinople, is a national holiday in Armenia and Nagorno-Karabakh and a day of remembrance for the Armenian diaspora around the world. This year, the President of the United States, Joe Biden, qualified as genocide the massacres and deportations of Armenian populations orchestrated by the Ottoman Young-Turks in 1915, a first for an American president. This bulletin reviews the various political reactions to President Biden's statement as well as the attempt to disseminate a counter-discourse of denial of the Armenian genocide by the Turkish state's communication apparatus. In addition, on April 26, the "Kobane" trial was held in Ankara against members of the Peoples' Democratic Party (HDP) and its leader Selahattin Demirtaş held responsible for civilian casualties during the October 2014 riots. Recent news has also been marked by the publication of two annual reports: one on the state of press freedom in the world by Reporters Without Borders (RSF), the other on the state of religious freedom in the world carried out by the U.S. Commission on International Religious Freedom (USCIRF). Both documents point to the Turkish government's persistent failure to respect these freedoms. In addition, this newsletter mentions the adoption of the resolution by the Parliamentary Assembly of the Council of Europe calling on Turkey to "renounce laws and practices contrary to democratic norms", as well as the demand for the release of the writer Gulgeş Deryaspî by PEN International.
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L'info phare - Source institutionnelle
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L’administration Biden reconnaît officiellement le génocide arménien
À l’occasion de la journée de commémoration du génocide arménien du 24 avril, le Président des États-Unis, Joe Biden, a reconnu officiellement le génocide arménien dans une déclaration solennelle accompagnée d’un communiqué de la Maison-Blanche. Ainsi, pour la première fois, la présidence américaine utilise le terme de « génocide » pour qualifier les massacres et déportations des Arméniens, orchestrés par le gouvernement ottoman jeune-turc il y a 106 ans.
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Biden Administration officially recognizes Armenian Genocide
On the Armenian Genocide Memorial Day of April 24, U.S. President Joe Biden officially recognized the Armenian Genocide in a solemn declaration accompanied by a White House statement. Thus, for the first time, the U.S. Presidency uses the term "genocide" to describe the massacres and deportations of Armenians, orchestrated by the Young-Turks Ottoman government 106 years ago.
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Reconnaissance du génocide arménien : à l’exception du HDP, les principaux partis politiques turcs condamnent la décision prise par l’administration Biden
Alors que le Parti démocratique des peuples (HDP) a appelé dans un communiqué « à affronter la honte du génocide arménien » [Ermeni Soykırımı utancıyla yüzleşin], l’ensemble des autres partis représentés au Parlement turc ont dénoncé et vivement critiqué la reconnaissance américaine du génocide arménien. Par l’intermédiaire de son porte-parole, Faik Öztark, le Parti républicain du peuple (CHP) kémaliste d’opposition a dénoncé une « grave erreur » [büyük bir yanlıştır] de la part du Président Biden. De la même manière, Meral Akşener, présidente du Bon Parti (İYİ), parti nationaliste d’opposition, dénonce une « attaque contre l’honneur et la réputation de la nation turque » [Türk milletinin onur ve itibarına yönelik yapılan saldırı]. Enfin, le Parti d’action nationaliste (MHP) s’est également aligné sur la position du gouvernement en désignant la déclaration américaine comme « nulle et non avenue [hükümsüzdür], politiquement déraisonnable et immorale [siyasi akılsızlık ve ahlaksızlıktır] ».
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Armenian genocide recognition: with the exception of the HDP, Turkey's main political parties condemn the decision taken by the Biden administration
While the Peoples' Democratic Party (HDP) called in a statement "to face the shame of the Armenian Genocide" [Ermeni Soykırımı utancıyla yüzleşin], all the other parties represented in the Turkish Parliament denounced and strongly criticized the U.S. recognition of the Armenian Genocide. Through its spokesman, Faik Öztark, the opposition Kemalist Republican People's Party (CHP) denounced a "grave mistake" [büyük bir yanlıştır] from the President Biden. Similarly, Meral Akşener, chairwoman of the opposition nationalist Good Party (İYİ), denounced an "attack on the honor and reputation of the Turkish nation" [Türk milletinin onur ve itibarına yönelik yapılan saldırı]. Finally, the Nationalist Action Party (MHP) also aligned itself with the government's position by designating the U.S. statement as "null and void [hükümsüzdür], politically unreasonable and immoral [siyasi akılsızlık ve ahlaksızlıktır]."
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Tenue du « procès Kobané » contre des membres du Parti démocratique des peuples (HDP) et son leader Selahattin Demirtaş
Le 26 avril, le « procès Kobani » s’est tenu à Ankara, ce procès juge les responsables présumés des émeutes qui se sont produites en Turquie le 6 et le 7 octobre 2014. Des peines de prison à vie sont requises pour 108 suspects. 28 personnes ont déjà été incarcérées, dont l’ancien coprésident du Parti démocratique des peuples (HDP) Selahattin Demirtaş. Dans une tribune pour le média d’opposition Duvar, le journaliste İrfan Aktan décrypte l’acte d’accusation du procès et dénonce des accusations infondées ainsi qu’un procès éminemment politique. Selahattin Demirtaş a participé au procès par visioconférence. Pour les co-présidents du HDP, Mithat Sancar et Pervin Buldan, cette affaire est une « vengeance politique d’un gouvernement enragé qui n’a pas réussi à accepter la défaite de Daech à Kobané en 2014 ». Alors que des avocats de la défense ont été laissés à l’extérieur de la salle d’audience, remplacés par des policiers antiémeutes, le média d’opposition Bianet a tout de même pu suivre le déroulement du jugement et la lecture de l’acte d’accusation qui a duré quatre heures. Le procès se poursuivra le 3 mai.
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"Kobanî trial" held against members of the Peoples' Democratic Party (HDP) and its leader Selahattin Demirtaş
On April 26, the "Kobanî trial" was held in Ankara, this trial is trying those allegedly responsible for the riots that occurred in Turkey on October 6 and 7, 2014. Life sentences are being sought for 108 suspects, 28 people have already been imprisoned, including former Peoples' Democratic Party (HDP) co-chair Selahattin Demirtaş. In an op-ed for the opposition media outlet Duvar, journalist İrfan Aktan deciphers the indictment of the trial and denounces unfounded charges as well as an eminently political trial. Selahattin Demirtaş participated in the trial via video conference. For HDP co-chairs Mithat Sancar and Pervin Buldan this case is a "political revenge of an enraged government that failed to accept the defeat of Daech in Kobane in 2014." While defense lawyers were left outside the courtroom, replaced by riot police, the opposition media Bianet was still able to follow the trial and the reading of the indictment, which lasted 4 hours. The trial will continue May 3.
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Mosquée de Strasbourg : la confédération islamique Millî Görüş renonce finalement à sa demande de subvention
À la suite de la polémique relative à la construction de la mosquée Eyüp Sultan à Strasbourg, la Confédération islamique Millî Görüş a décidé de ne pas demander la subvention municipale de la part de la mairie écologiste. Dans une lettre ouverte, Jeanne Barseghian, maire Europe Ecologie-Les Verts de Strasbourg, précise que l’association a retiré sa demande de subvention municipale pour « consolider son plan de financement ».
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Strasbourg mosque: the Millî Görüş Islamic confederation finally gives up its request for a subsidy
Following the controversy over the construction of the Eyüp Sultan mosque in Strasbourg, the Islamic Confederation Millî Görüş has decided not to request the municipal subsidy from the ecologist mayor. In an open letter, Jeanne Barseghian, mayor Europe Ecologie-les Verts of Strasbourg, said that the association has withdrawn its application for municipal subsidy to "consolidate its financing plan."
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Sources institutionnelles
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Commémoration du génocide arménien : la Direction de la communication de la Présidence turque organise une conférence négationniste
Le 20 avril, la Direction de la communication de la Présidence turque a organisé une rencontre intitulée « conférence internationale sur les évènements de 1915 ». À cette occasion, plusieurs représentants de l’État turc et de think tanks partageant les positions négationnistes du pouvoir se sont réunis pour discuter des dimensions juridiques, historiques et actuelles relatives à la question arménienne et aux « évènements de 1915 ». Plusieurs analystes du think tank AVİM [Avrasya İncelemeleri Merkezi, Centre d’études eurasiennes], organisation à la fois proche des milieux kémalistes orthodoxes et dédiée à la diffusion du négationnisme d’État, sont intervenus pour relayer le discours officiel de la Turquie sur la question.
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Commemoration of the Armenian Genocide: The Directorate of Communications of the Turkish Presidency organizes a negationist conference
On April 20, the Directorate of Communication of the Turkish Presidency organized a meeting entitled "International Conference on the Events of 1915". On this occasion, several representatives of the Turkish state and think tanks sharing the denialist positions of the government met to discuss the legal, historical, and current dimensions of the Armenian issue and the "events of 1915". Several analysts from the think tank AVİM [Avrasya İncelemeleri Merkezi, Center for Eurasian Studies], an organization that is both close to orthodox Kemalist circles and dedicated to the dissemination of state’s denialism, intervened to relay Turkey's official discourse on the issue.
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« La situation de la liberté religieuse en Turquie a suivi une trajectoire inquiétante en 2020 » selon la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale
La Commission américaine sur la liberté religieuse internationale (USCIRF) a publié son rapport annuel sur la liberté religieuse. Concernant la Turquie, le rapport met l’accent sur la conversion de Sainte-Sophie en mosquée, une décision dénoncée comme « un geste de division et hostile aux minorités religieuses en Turquie ». Par ailleurs, le dossier mentionne également plusieurs points en matière de liberté religieuse : - Le gouvernement turc a ignoré les demandes répétées des communautés de minorités religieuses pour organiser des élections des membres du conseil d’administration des fondations non musulmanes.
- Le gouvernement turc n’a pas tenu compte des appels à la réouverture de l’Institut de théologie orthodoxe de Halki [Heybeli Rum Ortodoks Ruhban Okulu].
- Les membres du parti et de la coalition au pouvoir ont rejeté les efforts visant à reconnaître les maisons de rassemblement alévies (Cemevleri) comme des lieux de culte.
- En décembre, le Parlement turc a adopté une loi qui, selon les associations de défense des droits humains, renforcerait le contrôle du gouvernement sur la société civile, y compris les groupes religieux, en les soumettant à une surveillance accrue et à de nouvelles restrictions sur la collecte de fonds en ligne.
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"In 2020, religious freedom conditions in Turkey continued to follow a troubling trajectory" according to the U.S. Commission on International Religious Freedom
The U.S. Commission on International Religious Freedom (USCIRF) has released its annual report on religious freedom. Regarding Turkey, the report focuses on the conversion of Hagia Sophia into a mosque, a decision denounced as "divisive and hostile to religious minorities in Turkey." In addition, the report also mentions several points regarding religious freedom: - The Turkish government has ignored repeated requests from religious minority communities to hold elections for board members of non-Muslim foundations.
- The Turkish government ignored calls to reopen the Halki Orthodox Theological Institute (Heybeli Rum Ortodoks Ruhban Okulu).
- Members of the ruling party and coalition have rejected efforts to recognize Alevi gathering houses (Cemevleri) as places of worship.
- In December, the Turkish parliament passed a law that human rights groups say would tighten government control over civil society, including religious groups, by subjecting them to increased surveillance and new restrictions on online fundraising.
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L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe appelle Ankara à « renoncer aux lois et pratiques contraires aux normes démocratiques »
À l’occasion « d’un débat d’urgence » sur le fonctionnement des institutions démocratiques en Turquie, les parlementaires de l’Assemblée du Conseil de l’Europe ont appelé les autorités turques « à réviser sa législation et son cadre constitutionnel afin de garantir la séparation des pouvoirs, à rétablir la liberté d’expression et la liberté des médias, à interpréter sa législation antiterroriste de manière plus restrictive et à mettre en œuvre les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ». Ainsi, le retrait de la Turquie de la Convention d’Istanbul et le harcèlement judiciaire envers le Parti démocratique des peuples (HDP) ont entre autres été discutés lors du débat. Par ailleurs, la résolution adoptée demande la libération immédiate de l’ancien coprésident du HDP, Selahattin Demirtaş et du philanthrope Osman Kavala, et ce en application des arrêts de la CEDH de 2020.
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Parliamentary Assembly of the Council of Europe calls on Turkish authorities "to put an end to laws and practices that contravene democratic standards”
During an "urgent debate" on the functioning of democratic institutions in Turkey, the parliamentarians of the Council of Europe Assembly called on the Turkish authorities "to revise its legislation and constitutional framework to guarantee the separation of powers, to restore freedom of expression and freedom of the media, to interpret its anti-terrorist legislation more restrictively and to implement the judgments of the European Court of Human Rights (ECHR)”. Thus, Turkey's withdrawal from the Istanbul Convention and the judicial harassment of the Peoples' Democratic Party (HDP) were among the issues discussed in the debate. In addition, the adopted resolution calls for the immediate release of former HDP co-chair Selahattin Demirtaş and philanthropist Osman Kavala, in application of the 2020 ECHR judgments.
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L’ONG PEN international demande l’annulation de la condamnation de l’écrivaine Gulgeş Deryaspî
L’organisation PEN est une association internationale d’écrivains ayant pour but de « rassembler des écrivains de tous pays attachés aux valeurs de paix, de tolérance et de liberté sans lesquelles la création devient impossible ». L’ONG a publié un communiqué soutenant l’écrivaine kurde Gulgeş Deryaspî, membre de l’association condamnée en décembre 2020 à six ans et trois mois de prison en Turquie pour « appartenance à une organisation terroriste ». L’association considère que l’écrivaine est prise pour cible « pour ses écrits faisant la promotion de la langue et de la culture kurdes » et demande l’annulation immédiate de sa condamnation.
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PEN International calls for the overturning of the conviction of writer Gulgeş Deryaspî
The PEN organization, is an international writers' association with the aim of "bringing together writers from all countries committed to the values of peace, tolerance and freedom without which creation becomes impossible." The NGO issued a statement supporting Kurdish writer Gulgeş Deryaspî, a member of the association sentenced in December 2020 to six years and three months in prison in Turkey for "belonging to a terrorist organization." The association considers that the writer is targeted "for her writings promoting the Kurdish language and culture" and calls for her conviction to be immediately overturned.
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La Turquie classée 153e sur 180 pays dans le classement mondial de la liberté de la presse 2021 de Reporters Sans Frontières (RSF)
Reporters Sans Frontières (RSF) a dévoilé son classement annuel sur la liberté de la presse dans le monde. On retrouve la Turquie à la 153e place, la situation de liberté de la presse n’a pas évolué depuis l’année dernière et le paysage médiatique turc reste marqué par l’autoritarisme du parti au pouvoir. RSF souligne ainsi le durcissement de la « politique liberticide du gouvernement vers les médias critiques, renforçant par ailleurs l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques ».
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Turkey ranked 153rd out of 180 countries in the Reporters Without Borders (RSF) World Press Freedom Index 2021
Reporters Without Borders (RSF) has released its annual world press freedom index. Turkey is ranked 153rd, the press freedom situation has not changed since last year and the Turkish media landscape remains marked by the authoritarianism of the ruling party. RSF underlines the hardening of the "liberticide policy of the government towards critical media, reinforcing the instrumentalization of justice for political purposes".
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Pour aller plus loin
Rick Gladstone, « The Armenian Genocide, in History and Politics : What to Know », New York Times, 23 avril 2021. Le reportage de la rédaction, « “On ne sait pas s’ils peuvent revenir et s’en prendre à nous” : l’inquiétude de la diaspora arménienne malgré la dissolution des Loups gris », France Culture, 22 avril 2021. Louise Martin, « Compte rendu de l’ouvrage d’Alexis Heraclides “The Greek-Turkish Conflict in the Aegean, Imagined Enemies”. Les mythes nationaux à l’épreuve de l’Histoire », Les clés du Moyen-Orient, 21 avril 2021. Emile Bouvier, « Histoire des juifs sous l’Empire ottoman et en Turquie : un passé riche et méconnu (4/4). Les juifs de 1923 à nos jours en Turquie : une communauté de plus en plus réduite mais toujours bien présente », Les clés du Moyen-Orient, 21 avril 2021.
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Ce bulletin de veille est réalisé par l’Observatoire Pharos, observatoire du pluralisme des cultures et des religions, dans le cadre de sa mission d’étude de la situation du pluralisme en Turquie. Il rassemble des informations, analyses et déclarations qui ne reflètent pas systématiquement la perception de la situation par l’Observatoire Pharos, mais qui constituent des documents à intégrer dans l’analyse. Les destinataires, partenaires de l’Observatoire Pharos, sont invités à contribuer à la qualité de cette veille par le partage de toutes informations utiles et diffusables.
This newsletter is written by Pharos Observatory, an observatory of cultural and religious pluralism, as part of its assessment study of religious pluralism in Turkey. It gathers information, analyses and speeches which may not reflect Pharos Observatory's feeling about the situation, but which should be taken into account as part of the analysis. All recipients, who are Pharos Observatory partners, are encouraged to contribute to this Watch by sharing any information that is worthwhile and fit to print.
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