Amnesty International (AI) publie son rapport sur la situation des Droits humains en Algérie en 2016. Au cours de la conférence de presse tenue à Alger le 22 janvier 2017, la directrice d’AI affirme qu’Al Ahmadiya n’est pas une secte mais bien une minorité religieuse. Ceci intervient après la campagne de diabolisation des ahmadites menée aussi bien par la presse francophone qu’arabophone algérienne les qualifiant de secte dangereuse mécréante issue de manipulation étrangère visant à déstabiliser la paix sociale algérienne. Mohamed Aïssa a affirmé au lendemain de la conférence que les ahmadites ne sont pas dans le cercle de l’Islam au regard d’une fatwa émise par le Haut Conseil Islamique. Ce qui ne signifie pas que les ahmadites « seront jetés à la mer », ils doivent savoir qu’il existe des lois républicaines qui régissent les cultes autres que musulman.
Par ailleurs, selon le rapport publié, 50 personnes ont été arrêtées dans plusieurs villes du pays de Blida à Skikda. En novembre 2016, un tribunal de Skikda a condamné 20 ahmadis à des amendes et des peines allant d’un mois à un an d’emprisonnement. Ces personnes sont en libertés provisoire en attendant leur procès en appel.
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