Partant de l’exemple du courant indigéniste ou indianiste Tupac Katari en Bolivie, Jean-Pierre Lavaud interroge la notion de « courant indianiste » faisant évoluer les revendications informelles de peuples indigènes vers la participation politique et institutionnelle de ces populations. Ce processus de politisation cache une stratégie de récupération des revendications culturelles des peuples indigènes par une élite rurale (les cocaleros notamment), donnant naissance à un discours populiste et nationaliste. Cela pose dès lors la question de l’Etat bolivien comme « pluriethnique et plurinational ».
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