Après les attentats du 15 janvier 2016 contre le café Cappucino, Ouagadougou est de nouveau sous le choc. Le 13 août 2017, autour de 21h, un commando terroriste a ouvert le feu sur le café turc Aziz Istanbul situé sur l’avenue Kwamé N’Krumah. Cette attaque survient une année après celle du Cappucino qui a fait 30 morts et plusieurs blessés. Simple coïncidence ou acharnement des terroristes, c’est encore l’avenue Kwamé N’Krumah qui est visé.
L’attaque terroriste qui a visé le restaurant Chez Aziz Istanbul très fréquenté par les expatriés, a fait 18 morts dont dix Burkinabè, deux Koweitiens, une Canadienne, un Algéro-Canadien, un Français, un Sénégalo-Libanais, un Turc et un Libanais. Notons que le modus operandi des assaillants est le même que celui de janvier 2016. Il faut saluer la capacité opérationnelle des forces de sécurité et de défense qui se sont déployées sur les lieux en moins d’une demi-heure, permettant la libération d’otages et évitant un carnage humain.
La barbarie dans toute sa laideur ! C’est le moins que l’on puisse dire de cette attaque terroriste qui intervient dans un climat socio-économonique et sécuritaire difficile pour le Burkina Faso, malgré de nombreuses initiatives au niveau national, sous régional et international. Des mesures visant au renforcement de la gouvernance sécuritaire et du »vivre ensemble » doivent être impérativement prises afin de barrer la route aux extrémistes de touts genres.
Image : L’avenue Kwamé N’Krumah, By Neonstar – Own work, CC BY-SA 3.0