Déposé par le ministre québécois de la Santé et des Services sociaux, le projet de loi qui prévoit une réforme des services administratifs du réseau de la santé n’est pas sans susciter des craintes dans la communauté anglophone du Québec. Représentant 7,6% de la population provinciale, cette communauté s’en trouverait davantage fragilisée. Selon le professeur en psychologie Richard Y. Bourhis, bien que le droit de recevoir des services en anglais soit maintenu malgré la réforme, cela ne pourra pas compenser la perte du soutien institutionnel qui permettait à cette communauté culturelle minoritaire d’exercer un contrôle sur son destin et d’affirmer sa présence.
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