Confronté aux « zones grises » du droit concernant le principe de laïcité, le Défenseur des droits saisit le Conseil d’Etat pour lui demander d’apporter les clarifications nécessaires. A travers cette saisine, Dominique Baudis affirme ne se positionner ni en faveur d’une plus grande liberté religieuse, ni en faveur d’une laïcité plus stricte. Il en appelle à une « clarification » juridique de la position actuelle française, considérant que le « flou multiplie les risques de malentendus et, éventuellement, d’instrumentalisation et de conflit » Deux sujets sont jugés prioritaires : celui des « collaborateurs bénévoles ou occasionnels du service public » et celui des « salariés du secteur privé agissant en lien avec les pouvoirs publics », soulevé notamment lors de l’affaire Baby Loup.
Sep
09