Le Mali renoue avec la violence. Le campement de Kangaba, à la périphérie de la capitale malienne, lieu prisé par les touristes occidentaux, a subi la furie des djihadistes. On déplore selon le Ministère de la sécurité deux morts civils (dont une Franco-Gabonaise), quatre blessés, quatre assaillants abattus, cinq autres capturés, et une trentaine d’otages libérés.
Selon les sources sécuritaires maliennes, le premier groupe d’assaillants serait arrivé en moto et un deuxième groupe l’aurait rejoint en voiture. Ils auraient ouvert le feu sur la foule avant d’incendier le campement de Kangaba.
Les forces spéciales anti-terroristes du Mali, appuyées par des éléments de la MINUSMA ont assuré la riposte de manière prompte, permettant de mettre hors d’état de nuire les assaillants. Pour l’instant cet acte terroriste n’a pas été revendiqué. Il y a une semaine, l’ambassade des États-Unis au Mali avertissait ses ressortissants sur de probables attaques terroristes contre des missions diplomatiques à Bamako. L’alerte conseillait d’éviter les lieux peu sécurisés ou même de se rendre au Mali.
Cette situation s’avère très inquiétante même si l’efficacité des forces anti-terroristes est à saluer. On se rappelle de l’attaque du Radisson Blu de Bamako revendiqué par AQMI qui avait fait une vingtaine de morts.
Image : Militaires de l’armée malienne à l’exercice à Tombouctou, Par U.S. Air Force, photo by Master Sgt. Ken Bergmann, Domaine public