Bert Koenders, le représentant spécial de Ban Ki-moon au Mali s’était déclaré confiant sur la reprise des négociations et il ne s’était pas trompé. Moins de dix jours après avoir suspendu leur participation au comité de suivi de l’accord de Ouagadougou, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), le Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HUCA) et le Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) sont formellement revenus à la table des négociations. Si leur retrait avait provoqué un regain de violence, le retour aux discussions s’insère toujours dans un climat sécuritaire tendu, marqué par les récents actes terroristes d’AQMI. La situation demeure donc précaire bien que comme l’affirme le vice-président du MNLA, Mahamadou Djeri Maïga : « le problème de l’Azawad ne saurait être un problème de terrorisme et de développement. C’est un problème politique qu’il faut gérer ».
Oct
06