Après avoir ouvert, avec le traité de Lisbonne, un dialogue « ouvert, transparent et régulier » des institutions européennes avec les représentants des Eglises, des organisations religieuses et des communautés de pensée, l’Union Européenne se dote pour la première fois de lignes directrices officielles en matière de liberté de religion ou de conviction. Avec les « orientations » adoptées en Conseil des ministres le 24 juin 2013, l’Union européenne dispose désormais d’un document de référence important, qui élargit l’approche jusqu’à maintenant très classique de sa politique des Droits de l’homme (libertés publiques, media et justice, essentiellement). Compte tenu de la sensibilité du sujet, elle se réfère aux normes internationales en soulignant sa volonté d’impartialité, qui consiste à défendre la liberté de croyance en tant que telle. La diversité, le respect, la tolérance et la connaissance des religions sont encouragés, mais la non-croyance et le changement de religion sont également reconnus comme faisant pleinement partie de la liberté de religion et de conviction.
Juin
24