Dans son second « Strategic Comment » du mois d’août, le think tank britannique International Institute for Strategic Studies (IISS) retrace brièvement la campagne insurrectionnelle émaillée d’attaques terroristes de Boko Haram et les raisons qui ont poussé Goodluck Jonathan à déclarer l’état d’urgence dans les États de Borno, Yobe et Adamawa. En se référant à l’escalade de la violence, tant gouvernementale que celle en provenance de Boko Haram, il dresse quelques conclusions sur une situation actuelle encore difficile à définir. Si le gouvernement nigérian affirme que son opération est un succès, les résultats de cette dernière, au vu du peu d’informations précises qui circulent, demeurent encore très incertains. Entre les exactions commises par les forces gouvernementales et les conséquences catastrophiques sur les populations civiles, l’optimisme du gouvernement est jugé prématuré.
Août
09