Amnesty International revient dans un rapport sur les violations manifestes du droit à l’éducation que subissent les populations nigérianes, chrétiennes comme musulmanes, piégées dans la spirale de la violence meurtrière de Boko Haram.
Les destructions et fermetures des écoles, la fuite des professeurs et des élèves ainsi que la peur paralysent le système éducatif dans le nord-est nigérian. Catastrophiques sur le court terme, ces conséquences le seront probablement aussi sur le long terme, impactant le développement de ces régions. Appuyé par des témoignages recueillis sur le terrain, le rapport d’une vingtaine de pages détaille ainsi les crimes commis par la secte et plaide pour une réaction plus prompte et effective des autorités, toujours dans le respect du droit.
Selon Amnesty, depuis 2012, au moins 70 professeurs et plus de 100 élèves auraient été tués ou blessés.
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04