Alors que l’État d’urgence a été prolongé de six mois dans les États d’Adamawa, de Borno et de Yobe, Jeune Afrique revient sur « l’escalade incontrôlée de la violence » qui frappe le Nord-Est nigérian, fruit des affrontements armés répétés entre Boko Haram et la Joint Task Force. La population, prise en étau entre deux violences extrêmes et aveugles, demeure la principale victime d’atrocités qui ne renforcent pas la confiance des habitants en un État quasi inexistant, ni ne réduisent le risque d’embrassement de la sous région.
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